...ou une vie de répétitions. C'est l'antienne, le refrain du musicien. Dans le moindre interstice des activités, dés que le temps le permet, lorsque il n'y à ni concert, ni projet, ni papiers... il y aura toujours le travail du travail.
La répétition c'est la partie immergé, tout comme la besogne de l'instrument, encore plus souterraine, masquée et jamais comprise.
La répétition c'est la partie immergé, tout comme la besogne de l'instrument, encore plus souterraine, masquée et jamais comprise.
Aujourd'hui c'est le Loris Binot 5tet, mais demain ce sera Les Branks*. Chacun son style. Les uns sur le pupitre, les autres en courant dehors. Mais par rapport aux comédiens, la répétition de musique c'est en permanence de ci de là. Un entretien, une progression pas à pas.
Un musicien est de tous les jours. Un Cage * est de tous les instants. L'art de se faire exister en son, en mouvement et ....en silence, est une affaire qui occupe.
Un musicien est de tous les jours. Un Cage * est de tous les instants. L'art de se faire exister en son, en mouvement et ....en silence, est une affaire qui occupe.
Et pourtant tout ceci reste un plaisir. L'ivresse de jouer, le turbin-régal. Même le labeur de la pratique sempiternelle de l'instrument, seul, dans une cave, des heures, prend l'allure d'un privilège. Embarquée par les endorphines du coureur de fond, l'affaire de malaxer son saxophones donne des ailes. Ces exercices répétés inlassablement donne un gout d'échappée.
Certains se concentrent, d'autres pensent à autre chose, en rêvent, d'autres encore y mette beaucoup de musique. Beaucoup de musique ?
Mais oui. La présence de Steve Lacy.
Ces éléments de travail devenant des thèmes, des solos. Une prise de bastille de ce travail qui parait de prime abord sec et stérile. Un édifice en construction. Pierre après pierre, Tout devient aérien, "lift the bandstand !".
D'autres encore restent sur une note des heures et des heures. Et d'un coup, l'univers s'ouvre à vous. Le son, le son. Apnée de la vibration, l'élément physique acoustique qui vous emporte, l'étourdissement des profondeurs.
Finalement, le turbin, le boulot, le job, le trimard des quotidiens, tout ceci, tout cela,tout ce temps jeté, tout ces moments passés, ces ébats, ces réjouissances, cette consommation de libido, cette friandise, bien être d'une entière félicité, tout ceci tout cela.... c'est un enchantement.
Alors, logique, la question est : "mais votre vrai travail, c'est quoi ?" Ben ouais....
aa
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