samedi 22 juin 2013

Les lieux dédiés de la Banquise.

Studio Césaré*


Créations et résidence. Dans les lieux dits. Immersion et captation des esprits pour mieux plonger. Apnée aux pensées overboostées. La Banquise y est, et tente le melting brain pour inventer ses sons à elle, ses identités et ses anatomies phoniques. Tout est là, il suffit de couler les idées dans le moule approprié, de masticoter tricoter triturer turluter manipuler en cherchant les étonnantes possibilités ou même l’inattendu.

C'est de cela qu'il s'agit parfois. Ce laisser entrainer par ce qui advient sans forcément tout téléguider. En électroacoustique il y a autant de plaisir à se laisser aller qu'a anticiper. Une improvisation numérique avec des outils de forgeron sonore peut se mener de la même manière qu'une improvisation acoustique, sacrée loustic des lutheries classiques.
L'accident. Tout est dans l'accident. Joyeux, imprévisible, inventif. Comme une provocation à ne pas aller là où l'on connait. L'appel du large !

Dans La Banquise, la part des sonorités ainsi traitées s'apparente à une dentelle (c'en est le désir, on verra le résultat de ces explorations à tâtons). Une lingerie fine de l'ensemble acoustique. L'envie est dans le voile, dans le trouble et le suggéré sans réellement s'identifier. C'est un charme de la vapeur sonore qui se faufile et glisse le long des courbes d'un 5tet qui ne se soucie pas de démonstration mais de poésie sans en avoir l'air. La séduction douce et sensible des liserés d'étrangetés.

Rendez-vous au Musique Action 14, le 31 mai.






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