samedi 31 juillet 2010

l'air en couleur.


Juste comme cela. En passant. Pour savoir. Ah ! Tiens ! Et en attendant le BigBang Boum "Pince de Crabe" qui commence lundi. Il ne sera alors plus temps de réfléchir aux couleurs mais bien de les jeter tel un Pollock ! No limits.

Quinze jours à la Fabrique de Nancy, quinze jours à la Scène Nationale de Vandoeuvre-les-Nancy*, quinze jours au TGP de Frouard*. Plus les tournages à Ars Numérica* des effets de notre jolie "sirène" - et autre crabes étranges sortis des profondeurs de Kinorev, quelques filages de ci de là, beaucoup de nuits de frayeurs, énormément d'excitation, de plaisir vif, une dernière semaine de générales, premières et tutti, et.... nous voici le 15 décembre en présentation de ce nouveau spectacle jeune public parti pour 50 dates en France.

Ben voyons. Dit ainsi cela parait tout tracé, mais on sait bien que la route des créations ressemblent plus aux parcours Himalayens qu'aux promenades de santé. Ce n'est qu'une longue marche permanente d'inventions sur le tas, de solutions au dernier moment, d'adaptations ou de combustions instantanées de l'esprit. Une épopée - avant, peut être, d'atteindre le pays des merveilles.
Et d'ailleurs ! L'unique est là. Ce sentiment qui oscille entre perplexité, frousse et désir avide. La création d'un spectacle mêle toutes ces sensations. Comme une première fois. Encore.
Pince de crabe se monte donc. De brouillon en tête il va falloir qu'il devienne un temps magique pour enfants. Le papier s'envole que reste t'il ?
L'enjeu de ne pas servir une soupe confortable mais bien de tenter l'au delà du ludique. Atteindre cette terra incognita qui fait croire aux forces de l'esprit. Un spectacle pour enfant de haute technologie, utilisant toutes les ressources des arts sonores et bruitistes* (manifeste), un spectacle où le théâtre surf sur l'image animé - élément fébrile de notre époque - se joue des codes musicaux, appel Jules Verne, Tati et Mélies mais aussi John Butcher* The Ex* et Can* (...) et Robert Wyatt* why not, un mini Delarozière* en mécaniques scénographiques, un spectacle qui propose l'immersion, l'abandon des sens, le double jeu des images, la tromperie des bruits, l'histoire sans fin, une belle Sirène à patte de grenouille, un musicien machiniste, des saxophones de tous types avec des jeux de larsens de tous ordres, des comédiennes farceuses habillées comme des Vamps inter-galactiques, et voilà, et voilà.
L'esprit tombe à l'eau, que reste t'il ? Début de réponse lundi.



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