mercredi 11 janvier 2012

Le retour du "retour".




C'est entendu c'est attendu, avec impatience - et avec prudence. Le lien avec le "public" ses amis ses professionnels ses passionnés ses invités ses abonnés ses pour voir ses copains ses censeurs ses "experts DRAC" ses diffuseurs ses collègues de travail venu jauger ses fans ses kiff boys&girls ses ennemis ses juste de passage hein ses amis ses proches tout proches ses amoureux(ses) ses piliers de bar ses qui se réveillent après le spectacle ses on-parle-de-tout-autre-chose-et-ça-va-la-vie-toi ses moooouais ses questions et c'est beaucoup de réponses ses t'aurais dû... ses groupies (aaaah quand même) ses grandes messes ses bons potos, ses partenaires de jeux, ses secrets espoirs ses je l'ai déjà vu quelque part mais où, ses ses ses... c'est donc ce lien qui se retrouve aussi dans le "retour". 

Pas seulement au creux d'une heure passés ensemble à se serrer au sein d'une émotion partagée - grand lit de plaisirs (parfois), le "retour" c'est ce machin ce truc ce bidule que l'on aime et que l'on déteste, pour sa vérité pour sa subjectivité et pour sa nécessité. Il faut du courage des deux côtés pour accepter, et du recul des deux côtés pour en connaitre la relativité. Mais tout est là. 
Un spectacle existe ainsi aussi par ce va et vient entre spectateur et acteur, une drôle de danse a posteriori qui marie méfiance et passion, envie et appréhension. Car, ORNICAR, tout comme un "public" peut emmener un spectacle à voler, grande sensation des communions, il peut également le piéger dans une séduction demandée qui le rejette au ras des pâquerettes. 

Finalement, il y à de l'amour. Se bousculer et ne pas tout donner pour mieux offrir. 
L'art est dans l'indépendance d'esprit, la conviction et le travail d'une direction - la solidité des affamés. Mais tout ceci se conjugue avec un "public" qui lui aussi évolue et qui lui aussi grandit - ou refuse. 

... une aventure commune.
Et c'est peut être pour cela qu'aller contre (se retrouver contre aussi) est une bonne chose, tout comme entendre ce qui résiste et pourquoi, écouter ce qui est apprécié et pourquoi.

En tout les cas pour Desideria* il en reste 3...




Aucun commentaire: