"Il n'y a pas un souffle de son ou de silence dans lequel je ne sois entièrement présent".
Voilà sans aucun doute les termes qui doivent clore une épopée qui mélange les sons et les gestes, un texte et des idées - l'utopie.
Fabriquer un espace acoustique reste une collaboration de visions entre celle d'un "musicien", et sa lecture des intentions, et les contraintes dramaturgiques d'un spectacle qui s'il n'est pas uniquement musical utilise quand même une matière vivante et émotionnelle qui donne à lire ou à ouvrir les imaginaires poétiques.
Voilà sans aucun doute les termes qui doivent clore une épopée qui mélange les sons et les gestes, un texte et des idées - l'utopie.
Fabriquer un espace acoustique reste une collaboration de visions entre celle d'un "musicien", et sa lecture des intentions, et les contraintes dramaturgiques d'un spectacle qui s'il n'est pas uniquement musical utilise quand même une matière vivante et émotionnelle qui donne à lire ou à ouvrir les imaginaires poétiques.
Au fil du temps et des expériences on peut finalement se poser la question du metteur en scène.
Est-ce un coordinateur éclairé, poreux aux perceptions et aux natures même des matériaux utilisés (musique, texte, geste - avec leurs exigences, leur qualité, leurs nécessités intrinsèques) ou la mise en œuvre, très souvent dictatoriale, d'une idée pré-conçue - et donc limitée et fermée par la connaissance et l'appréciation culturelle de cet organisateur dramaturgique (dont l'origine il y à 200 ans est en soi un élément d'explication*) ?
La question est importante - et déjà tranchée.
Et finalement le seul moment de décision est dans le choix de départ des histoires artistiques avec lesquelles on a envie de composer. Une couleur, une direction un parcours, un positionnement philosophique, une attitude, une expérience, une complicité, une affection poétique, une respiration, sont les seuls éléments qui devraient guider le choix de jouer ensemble.
Il faut l'accepter, ce qui résultera sera issu des personnalités et des audaces les plus affirmées et non des inventions manipulées au service d'une "idée".
La question est importante - et déjà tranchée.
Et finalement le seul moment de décision est dans le choix de départ des histoires artistiques avec lesquelles on a envie de composer. Une couleur, une direction un parcours, un positionnement philosophique, une attitude, une expérience, une complicité, une affection poétique, une respiration, sont les seuls éléments qui devraient guider le choix de jouer ensemble.
Il faut l'accepter, ce qui résultera sera issu des personnalités et des audaces les plus affirmées et non des inventions manipulées au service d'une "idée".
Fabriquer un spectacle est une opération à cœur ouvert. C'est un pari convaincu pour la danse des esprits et la force des histoires de chacun - entremêlées.
La qualité de ce "regard extérieur" est dans la capacité de mettre en résonance les expériences, les points de vue et les envies qui alimentent depuis longtemps chaque humain sur scène. En soi c'est moins une attitude créatrice de demiurge que d’intelligence à provoquer la beauté cachée d'un alliage de savoirs et d'utopies.
La qualité de ce "regard extérieur" est dans la capacité de mettre en résonance les expériences, les points de vue et les envies qui alimentent depuis longtemps chaque humain sur scène. En soi c'est moins une attitude créatrice de demiurge que d’intelligence à provoquer la beauté cachée d'un alliage de savoirs et d'utopies.
Si tel n'est pas le cas, il y à des révolutions qui trainent. Comme dans un Prova d'orchestra la liberté des poésies est à reprendre !
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