ah ...
Neubauten.
outre la surprise de retrouver des perceuses, des marteaux, des briques, de l'acier résonnant ou des batteries de métal, on se retrouve immergé dans un univers où chaque élément sonore devient autonome de sa source. des entités physiques et dynamiques libres de l'utilité de l'objet d'où ils proviennent. c'est toute la portée de la musique concrète.
bien sur, ici, chez Einstürzende Neubauten, on reste dans des environnements rythmiques et harmoniques "classique" ainsi que dans des formats "chanson".
seul des éléments sonores hétérogènes viennent compléter/construire ce qui restera au final des mélodies.
il n'empêche ! c'est la popularisation de l'élévation de la notion de bruit vers un art dont il est question en sous main (révolution majeur de la pensée musicale par Luigi Russolo).
un élargissement de la culture de l'oreille qui pendant longtemps c'est trouvé figée par les modes majeur/mineur occidentaux, par le découpage en 1/2 tons du son (le fameux clavier "bien tempéré") et le refus d'une libération du "son". et et
on peut ne pas aimer, qu'importe, car cette direction musicale à marqué l'histoire. ("je m'en fous complétement qu'on aime pas ma musique" disait le père Varése / il faut absolument écouter cette interview - Les Mémorables de Georges Charbonnier, 1955, sur le site fabuleux ubuweb / commencez par la partie 2 - pour comprendre la révolution historique de cette musique. toute l'ère musicale contemporaine part de cette pensée libre et unique...).
mais en quoi ceci est il en rapport avec la Cie La Soupe ?
et bien outre le fait que les musiciens de cette Cie ont plongés avidement, passionnément et sans retenues dans ces révolutions sensibles, La Soupe tente le mélange du geste et du son. c'est une dynamique. un cheminement. et le projet Labo-Bardot se jettera dans cette problématique en mars 2010 au TGP de Frouard. sons éclatés, corps sonores et marionnettes désarticulées. pousser la bouchon de la prise en compte de l'espace, du mouvement, d'une diffraction dans la construction d'un moment spectaculaire. esthétiquement on se rapprochera des percées visuelles - modernes - du cubisme en y confrontant tout le savoir et la science de la manipulation de l'"art des bruits".
prothèses, bouts de corps de marionnettes, abstraction, verticalités et son répartis, fragmentés, découpés.
et puis... cette notion de rythme. notion qui sera triturée et mise en question. pulsation, flux, dynamiques, récurrences, samples, répétitions, codes, temps....
bref. un moment labo, un moment de recherche gratuite.
aa
et pourtant, dans tout ce fatras sonore, silence is sexy !
Neubauten.
le temps trépasse sur ce blog Soupe en attendant des billets de fond. ça arrive. relax. mais pour les avoir entendus à Esch (Kulturfabrik), c'est une envie de vous les faire découvrir (?) qui émerge. une musique "industrielle", faite des bruits de ressorts, de projection d'air comprimé dans des tubes (de gigantesques orgues de PVC), de percussions sur acier, de chant sombre et de sons issues des apports esthétiques et intellectuels de la musique "concrète".
outre la surprise de retrouver des perceuses, des marteaux, des briques, de l'acier résonnant ou des batteries de métal, on se retrouve immergé dans un univers où chaque élément sonore devient autonome de sa source. des entités physiques et dynamiques libres de l'utilité de l'objet d'où ils proviennent. c'est toute la portée de la musique concrète.
bien sur, ici, chez Einstürzende Neubauten, on reste dans des environnements rythmiques et harmoniques "classique" ainsi que dans des formats "chanson".
seul des éléments sonores hétérogènes viennent compléter/construire ce qui restera au final des mélodies.
il n'empêche ! c'est la popularisation de l'élévation de la notion de bruit vers un art dont il est question en sous main (révolution majeur de la pensée musicale par Luigi Russolo).
un élargissement de la culture de l'oreille qui pendant longtemps c'est trouvé figée par les modes majeur/mineur occidentaux, par le découpage en 1/2 tons du son (le fameux clavier "bien tempéré") et le refus d'une libération du "son". et et
on peut ne pas aimer, qu'importe, car cette direction musicale à marqué l'histoire. ("je m'en fous complétement qu'on aime pas ma musique" disait le père Varése / il faut absolument écouter cette interview - Les Mémorables de Georges Charbonnier, 1955, sur le site fabuleux ubuweb / commencez par la partie 2 - pour comprendre la révolution historique de cette musique. toute l'ère musicale contemporaine part de cette pensée libre et unique...).
mais en quoi ceci est il en rapport avec la Cie La Soupe ?
et bien outre le fait que les musiciens de cette Cie ont plongés avidement, passionnément et sans retenues dans ces révolutions sensibles, La Soupe tente le mélange du geste et du son. c'est une dynamique. un cheminement. et le projet Labo-Bardot se jettera dans cette problématique en mars 2010 au TGP de Frouard. sons éclatés, corps sonores et marionnettes désarticulées. pousser la bouchon de la prise en compte de l'espace, du mouvement, d'une diffraction dans la construction d'un moment spectaculaire. esthétiquement on se rapprochera des percées visuelles - modernes - du cubisme en y confrontant tout le savoir et la science de la manipulation de l'"art des bruits".
prothèses, bouts de corps de marionnettes, abstraction, verticalités et son répartis, fragmentés, découpés.
et puis... cette notion de rythme. notion qui sera triturée et mise en question. pulsation, flux, dynamiques, récurrences, samples, répétitions, codes, temps....
bref. un moment labo, un moment de recherche gratuite.
aa
et pourtant, dans tout ce fatras sonore, silence is sexy !
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sinon j'adore le ski, et vous ?
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