lundi 31 octobre 2011

Ben, Boum.

"Ça" s'écoute en mettant le hifi à bloc, pulsation cosmique oblige, sans chichis sans limite et puissance 10.
s La musique vraie, la rencontre, reste un événement simple et naturel, comme une catastrophe sidérale, carambolage interplanétaire et inouï. L'art du son libre touche finalement si finement à la nature des impressions qu'elle en devient une explication, un sentiment de compréhension, une émotion distillée de la réalité.
Sapristi ! On dirait bien un cataclysme ! Mais voilà simplement les planètes qui se télescopent, ou les amours déchus ou les désirs déçus, le maelström des énergies sans contrôle sinon ce hasard des collisions ou de la création - ou de l'Autre. 

C'est un tout. 
Envies et univers, le mélange détonnant des enchevêtrements de forces, l'énergie implacable et ce besoin vital vivace des avenirs étoilés - brisés. 
Il serait illusoire de croire au destin (The tree of life* le montre si bien), tout n'est qu'affaire d'aléa, mais le choix de sauter le pas, l'œil ouvert sur ce qui est, la pensée aiguisé excitée tournée par la beauté qui parfois surgit ou que l'on extrait du brouhaha donne à espérer une portée ou une raison - ou le cœur d'une ardeur.

Voir. Écouter. Aimer. Extraire un bout du monde qui se trame, en déchirer l'imprévu pour s'en gorger, comme d'un présent filant, comme d'un amour fuyant. Rapidement, délicatement et sans réserve avant que les forces telluriques et que les impossibilités ne séparent.

Lacrimosa*. Parfois.




Dansez, dansons !


dimanche 30 octobre 2011

Hey ! You !

par Rose


"T'aurais pas fait Occupy Wall Street* par hasard ? Dis voir, c'est quoi ton costard de bagnard, ce n'est pas Cayenne, ou les US ici ! T'es louche mon bonhomme. Et ce sourire en coin de margoulette... dis donc, le drôle de gugus que tu fais, c'est vrai. Et tes mirettes ! T'as les billes in the sky, je te dis pas canaille. C'est pas possible. Good trip ? Ben mon vieux. Ou alors, okay, t'essaie le truc incognito, genre pas vu pas pris, en loucedé. Ça va pas marcher mec. Tu va te faire pécho directos, vu ta dégaine, vu ton look. Et puis hey oh ! Tu te la jouerais pas un peu ? Fanfaron fier-à-bras, à cabotiner comme un crâneur, t'as trouvé la pie au nid ou quoi ? J'ai l'impression que tu fais le zouave, là. Mais oui, c'est ça. Tu fais le mariolle, fendeur de naseaux, tu provoque, tu joue les petits coqs à coup de gloriole et d'épate, hein ? A moins que tu cherche un petit lot, histoire de roucouler. C'est ça. toi tu veux guédra c'est sur ! Ah la la. Bouffon, va. Enfin, bon... tu me diras, finalement, c'est plutôt pas mal comme idée, ça enthousiasme, ça fait rigoler. Et la vie, ben faut la retourner. Ouais. T'as bien raison !"

The unknow trip.




Les transports à pensées troubles enrayent souvent avec gourmandise les réalités. C'est un jeu du chat et de la souris, sans à coup, sans violence - le dérèglement des sens (... "je dis qu'il faut être voyant, se faire voyant. Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens". Ainsi, "il arrive à l'inconnu, et quand, affolé, il finirait par perdre l'intelligence de ses visions, il les a vues"...)*.
Un transfert des forces en présence. Un glissement de sensations, qui se faufilent entre les murs et les factualités de simples existences. Penser et exister sont parfois deux mondes qui se tutoient et se chamaillent, comme une manière élégante et positive de renouveler ce qui est. Et la frontière qui vibre et frémit, appelant la chair à participer. 
Une métaphysique des lisières, des équilibres précaires, qui passent et se touchent dans ce no man's land
Il faudrait envisager plusieurs sphères, de plusieurs natures, celle qui demeure et celle qui s'envole, prenant des libertés, survolant ces réalités, se collant aux espoirs ou aux inventions. Ce n'est pas une fuite, sans doute une couleur, un sentiment qui se met à broder les avenirs en jeu. L'amour aussi. Celui de percevoir ce qui fait vibrer, dans un son, dans un espace ou une simple confidence d'un lever de journée - ou. Souvent, les hasards bienheureux dessinent une carte de cet univers discret, secret. Une carte du tendre. Une carte d'un autre monde qui s'amuse parmi les matérialités, déstructurant le temps et les espaces, ouvrant de nouvelles perspectives, façonnant d'humour et de fantaisies une terra incognita à explorer.
Comme un brouillard de matinée, finalement. Voilà ce voile qui transforme un simple endroit en pays des fées, en pays des merveilles, en grands espaces.


samedi 29 octobre 2011

Le vrai du vrai... pour un coup d'œil là bas.

le Rio, O Pão de Açúcar, la statue du Corcovado, la mer, Ipanema ! Ipanema !, la couleur, le bleu le bleu le bleu et cet esprit qui circule partout / photo Michelle Agnes

1 minute de.


Le drogué à la frite.







On n'y peut on n'y peut, c'est comme ça et c'est pour ça. On en est ou on en est pas. C'est un truc perso, c'est une drogue une dope un dada une lubie une marotte une pathologie du plaisir sans faim sans limites.

Il faut dire... que cela croustille et que cela renferme un cœur, tendre, et que cela ne se donne pas si fréquemment - il faut y mettre de l'attente, forcément - et qu'une fête à chaque fois se prépare, comme un rendez-vous amoureux, enrobé d'une pincée de trac avant le tout à trac.
C'est l'unique douceur, un intérieur un dedans une intimité une profondeur, hors du commun.

Il faut dire... que cela rappel les mercredis et que ce brin doré enchante les prunelles avant même d'éblouir les papilles. C'est féminin une frite finalement. Tout en finesse et tellement affriolant - provocant. La reine des carburants à félicité, le populaire en haut de l'affiche et cette belle exhibition de la pomme de terre. La frite la frite la frite ! Tout de même tout-de-même.

On la veut ainsi, déshabillée, sans chichi ou à poil de sel, on la rêve si gourmande et tendrement présentée dans un cornet en barquette ou sur un lit de mayonnaise, on se voit séduit avant même d'y toucher, emporté avant même de l'expérimenter, conquis avant même de s'en pourlécher.

La frite à la frite c'est certain, et le reste qui va avec.

Mais d'où vient-elle mais d'où vient-elle* cette sacrée cette belle cette super donzelle ? Elle est pourtant bien là, et elle pavane, elle emballe elle allume de ses formes inconnues et de ses drôles d'allures biscornues. L'imperfection parfaite, l'art du bizarre complice et de l'élégance des asymétries. La beauté des laids... peut être. Surement. C'est prouvé.

Alors voilà, l'esprit se beurre la frite au cou de cette princesse de petit peuple, s'émancipe et prend le large des repas d'une tournée des Grands ducs pour se payer un autre type de cabaret, à la joyeuse, en pleine rue ou sur les terrasses ensoleillées d'un moment bien particulier.

L'extase du peu, le grand plaisir d'une superbe, l'incomparable des paillardises - gourmandises.

Bah bah bah....



vendredi 28 octobre 2011

Hello.





Strange feelings.


"C'est simple comme..."




... bonjour ! Ou comme un coup de fil. Ou simple comme...

... ou bien oui, simple comme appuyer ici


Ce serait quand même chouette de retrouver les fées et les djinns, boites à vœux, distributeurs de bienfaits et de menus à plaisirs (bien sur, bien sur, les grands malins demanderaient n souhaits dès le premier tour pour être sur d'avoir le max).

1000 vœux ? Ou 1000 bises, ou mille nuits. Ou changer la vie ou ne rien changer, et alors ne se laisser aller qu'aux folies des possibles.
Car finalement, préférer le souhait irrésolu, le vœux suspendu à ce que l'on aimerait, sans savoir si demain ne sera que rêvé.

L'art de la fée qui donne à soupirer et s'évader une nuit plutôt que mille. La beauté d'un éphémère, cette belle émotion au temps d'étoile filante. Et puis la nuit.



 photo Franck Martin /Draconides*

Soyons féminin.



L'amour sonore.




jeudi 27 octobre 2011

Près tôt.



Quand il est n'est même pas encore "tôt" et que là bas, au coin d'une fenêtre, au loin du regard et sans grand retard, il se pourrait bien il semblerait bien qu'une journée à perdre haleine puisse se lever, on se demande on se prépare on se dispose à penser que peut être qui sait sans doute rien n'est encore joué, rien n'a définitivement filé. 
Les espoirs des matinées qui se réveillent proposent une histoire à venir, un bel été et le reste des extérieurs nuit. Résumé, léger, simplifié à ce qui résiste et pas encore déboulonné, délié, débobiné par ce qui est. 

C'est peut être pour cela que les levers de soleil, que les esprits matutinaux, que ce minuscule moment entre deux réalités, aimé des lèvent-tôt (i am an early bird i am an early bird)  est remplis du charme bienfaisant d'écureuils*-pensées qui bondissent. Et le silence orangé de la fenêtre qui se transforme au fil d'une nouvelle éventualité.

Et versa.



mercredi 26 octobre 2011

Jour de création. Aussi.




Le Loris Binot 5tet s'adjoint des cordes pour se lover dans les boiseries triturées. On retrouvera ce projet frotti-frotta le 17 mai 2012 au Musique Action de la Scène Nationale de Vandœuvre*.
Greffer, coller, infiltrer et ouvrir les espaces acoustiques sans balancer la science sensible des accords, d'une forme de jazz, d'un désir de son gras, aussi, et de guitares déchirées. Finesses et excès, Armagnac et alcools trop forts. C'est sans limite, et du coup mon vieux ma belle, comment peut-on dire ce que cela donnera sinon la musique issue des résidences de Jarny et des idées de Loris Binot, le pianiste. Olé.





Jour de froid. Et oui.



Jour de pluie. Et oui.




mardi 25 octobre 2011

Entre le jazz et la révolution.


Allo ? allo ? Aaaaallo ?




Attendre attendre attendre. Pour voir pour savoir pour croire. Qui sait ? Il va bien se passer un truc là, non ? Le matin (blême, dirait l'autre - et ça envahit) se réveille et voilà les sensations folles qui s’effacent pour retrouver un semblant de canevas. Finalement c'est un effet de la réalité (l’échantillon de nuit qui ne se montre pas en journée) que de se sentir moins en l'air, malgré ce que l'on espère, malgré ce que l'on voudrait. Reste le devant alors, le fuyant le volant.

Triste tropisme. Et le jour qui se lève. Bah.

Strange feelings.


lundi 24 octobre 2011

Instants et couleurs.




La douche (chaude) et la surprise (chaude).




C'est pragmatique, c'est prosaïque.
Et puis tout d'un coup, voilà la poésie du banal qui bondit, comme si de rien n'était.
Des étoiles, des étoiles, comme s'il en pleuvait !
Des brillants des joyaux qui flottent et qui transforment la matinée en un bel événement.
Bah bof, quelques instants.
Mais quand même...

Lundi de vacance.




Pour certains. Qui vivront alors ainsi bien pour d'autres. Pour ces cocodès des aujourd'hui qui font dorénavant tant cela, se lever sans aurores - comme un coq en pâte - ou en jolie poulette. A pyjama ou à nuisette.

Les amoureux de la généreuse vacance, du rien à faire et des jours sans laisses et en liesse - esprits comblés de toutes les réalités réveillées et de la joie du laisser aller.
Pour ces chanceux pour ces veinards, ces olibrius à l'avenir journalier, pour ceux ci, pour celle-ci qui traverse le plaisir sans ceux là sans celui-ci, la journée est surement belle, le réveil est forcément un grand ciel.

Les vies dé-partagées, sans le savoir, sans se revoir, comme des mondes qui se poursuivent dès potron-minet et jusqu'au crépuscule des journées - qui deviennent alors d'un bel orangé, déroulent le fil des éloignés, des égarés.

Et oui, et oui. Chacun dans son coin de présent et le tout comme un grand courant d'air. Mystère.


dimanche 23 octobre 2011

Les jours sans.


Les doigts dans la crème de la crème.




Tout doucement d'abord, délicatement et avec une retenue de fin gouteur, on y plonge un doigt, puis deux et le regard - pourquoi pas. C'est une audace, une sensation déjà bien palpitante mais juste un préliminaire à ce qui va suivre le tout premier geste. Elle est douce, cette émotion, qui mêle la découverte à des senteurs épanouies, un laisser aller qui sied aux yeux fermés, comme une danse, comme une ivresse.
Lentement, graduellement, le corps frémit et devine ce que le doigt va emporter, peu et beaucoup de la divine, un transport indistinctement agrippé, à l'avenir, à ce qui va bientôt advenir.

Autour, tout reste calme, cloué d'une respiration. Un voile de passé s'est posé et contraste l'unique présent qui se joue. Devant ce monde, tout est si vivant - un frisson parcours ce qu'il reste d'immobilité impatiente.

Puis, tournoyant, approfondissant, et enfin s'élevant, le parfum en bandoulière, comme un trophée, comme une apnée en l'air, l'index qui montre emporte un peu de cet incroyable fruit conservé - et à ce point venu d'ailleurs.

Il est presque l'heure. Nuit et jour se poursuivent, le temps fait mine de ne plus compter ce qui défile et s'enfuit, et soudain, comme une surprise attendue, voilà le bouquet qui explose, simplement, et s'épanche au bord du soupir d'une bouche.

C'est une grande magie, un événement, une entourloupe à n'y plus rien comprendre. Tant et tant de bontés accumulées et enfin délivrées, d'un coup.

Tout venait d'un adorable cadeau, et c'est une vaste et sereine joie qui s'ouvre.


"Mais de quoi parle t-on, mais de quoi parle t-on ?" demanda le chœur.
"Absolument pas de ce que vous croyez, chenapans, mais... vous ne saurez jamais !" répondit le farceur trop heureux, d'y avoir gouté à l'instant.


samedi 22 octobre 2011

vendredi 21 octobre 2011

Esprit d'Horacio, es tu là ?




L'art en studio.








Est un art en cours de fabrication. Comment reconstruire en boite ce qui se vit sur scène ? Parfois, l'enregistrement est un résultat à part, sui generis, une création supplémentaire, un son d'origine mais qui se modèle autour des trouvailles et des identités acoustiques différées.
Tous les types d'enregistrements existent, en cabines, en live, en hybride, en édition complète et bidouillages sans limites, de nuit de jour, en home ou chez Albini*,  en 3 heures ou en 2 mois pour inventer sur place, trouver enregistrer effacer tout jeter ou au contraire tenter le one shot, et faut que ça fonctionne ! faut que ça fonctionne !
Des micros partout ou un seul planté au milieu, bref, c'est chacun son style (... comme embrasser*, non ?). Au résultat en revanche les productions dépendent des réseaux et des tenues esthétiques, en vinyle, digipack à 500 à 1000, cristal, sérigraphié, en loucedé par dessous le manteau ou avec un plan com' du tonnerre, compressé à mort* ou simplement posé là. Bref.


Filiamotsa Soufflants Rhode* était en studio - et pour ceux qui passent par hasard (quelle chance), tout ceci peut sembler un peu exclusif ; le temps y est tellement différent et l'esprit tellement en attente.
Le studio est une antre où se partage de la musique oui mais aussi des relations, des frustrations des envies des angoisses et des espoirs. Un drôle d'équilibre entre la réussite globale et les imperfections individuelles.

Rendre au mieux ce qui donne envie. C'est une histoire. Un amour temporaire, fugace et sans temps, que l'on garde comme un souvenir, une couleur associée au son et à des sentiments que l'on retrouvera, peut être, au fond de l'oreille.

Et ce plaisir sans cesse renouvellé de constater qu'il arrive à chaque fois des beautés invraisemblables (minuscules et aux impressions immenses), des accidents sonores espérés comme des levers de soleil, emportant d'un coup d'un seul ce qui se trame, ce pour quoi tout ceci se tente.
Jouer au delà de ce que l'on est, et se laisser submerger par l'éblouissement des imprévus créatifs.

Sortie janvier 2012 ! Tataaaaa.
(et une belle pochette cd sérigraphiée)






Encore encore encore !

jeudi 20 octobre 2011

Le pied dans l'plat.






Wam! Bam!
Mon chat, splatch
Gît sur mon lit
A bouffé sa langue
En buvant dans mon whisky
Quant à moi
Peu dormi, vidé, brimé
J'ai dû dormir dans la gouttière
Où j'ai eu un flash

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !

En quatre couleurs
Allez hop !
Un matin
Une louloute est v'nue chez-moi
Poupée de Cellophane
Cheveux chinois
Un sparadrap
Une gueule de bois
A bu ma bière
Dans un grand verre
En caoutchouc
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Comme un indien dans son igloo

Ça plane pour moi

Ça plane pour moi
Ça plane pour moi moi moi moi moi
Ça plane pour moi
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Ça plane pour moi

Allez hop ! La nana

Quel panard !
Quelle vibration !
De s'envoyer
Sur le paillasson
Limée, ruinée, vidée, comblée
"You are the King of the divan"
Qu'elle me dit en passant
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
I am the King of the divan

Ça plane pour moi

Ça plane pour moi
Ça plane pour moi moi moi moi moi
Ça plane pour moi
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Ça plane pour moi
Allez hop !
T'occupe
T'inquiète
Touche pas ma planète
It's not to day
Quel le ciel me tombera sur la tête
Et que l'alcool me manquera
Hou ! Hou ! Hou ! Hou !
Ça plane pour moi

Allez hop ! ma nana

S'est tirée
S'est barrée
Enfin c'est marre, a tout cassé
L'évier, le bar me laissant seul
Comme un grand connard

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !

Le pied dans le plat
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi moi moi moi moi
Ça plane pour moi

Hou ! Hou ! Hou ! Hou !

Ça plane pour moi
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi
Ça plane pour moi

Les esprits qui flottent.



Un bout d'ambre suspendu, au regard, à la pensée aux gestes et à ce qui palpiterait, et un coup d'archet pour le faire sonner. Audace (prétentieuse), mais l'envie, mais la légèreté - passionnée.

Mais non mais non, rien à voir rien à voir ! 
Il faut bien l'admettre, puisque ce n'est là que de la colophane* ! L'huile des cordes sensibles et des peaux caressées, qui sans elle ne donneraient ni de chants ni de frottements créatifs.

Okay okay ! Mais l'art des histoires qui veulent raconter ce qui se passe par dessous les apparences ne se méprend pas des vitrines du premier coup d'œil. 
Au delà des vérités et des réalités vibre des désirs inassouvis et remplis de musicalités. Les contes d'une jolie fée.

Soupir...



mercredi 19 octobre 2011

Avec une pensée pour Saul Leiter (et autre).






Au fond du fond du fond du fond...

... il y à toujours une lueur,
rouge et tenace, et résistante
au vent au temps au non,
minuscule presque invisible tremblante,
mais là mais là mais là.

La voix pleine d'été embarqué.




Il y en a des légères et des remplies de miels, des belles et des artificielles, comme une mirabelle ou une lumière - ou un éclair. Il en existe des sans fard ou bien au contraire subtilement masquées et enrobées de secret, des crues ou des pudiques, qui vous font aimer les corps et leurs jolis dessous, Il en est des bien déshabillées alors, mais aussi de celles qui vous mènent par le bout du nez. Des voix d'ici ou d'ailleurs, d'une autre univers parfois tellement elles sont singulières et individuelles - transparentes et flottantes à l'allure effilés. Il en est des travaillées, des traficotées ou même des bricolées qui se la jouent ou minaudent ou font la bouche en cœur, comme si de rien n'était, comme si le reste n'était. 
Mais ce n'est rien, mais c'est si peu, et d'un certain côté, ce ne sont que des voix passagères sans passagers sans fièvre ni impétuosité. Des voix certes particulières mais si journalières qu'elles ne peuvent vous enlever, qu'elles ne peuvent vous élever ou vous étonner ou vous faire décoller. Ce ne sont pas de celles qui vous font danser, à peine sourciller - peut être un peu patienter.
C'est étrange car on ne peut entièrement l'expliquer, mais les saveurs de ces intimités dissimulées ne se dévoilent pas seulement dans ce qui se se décrit ou s'écrit, plutôt dans ce qui se ressent au travers de cette couleur qui se retient, si sensible. 
Une odeur de blé et de soleil, le son d'un été et la chaleur des beautés de champs halés et un peu survolés. Et là, un coquelicot, et là, un bleuet, qui éclatent et éclaboussent de spontanéité et font chanter.
Un mystère et quelques questions qui ne cherchent leur repos que dans l'unique sensation. La voix est un drôle de dialecte.

Et puis soudain, au coin du hasard, un jour ou un soir, l'ambrée, la griffée la parfumée qui vous baguenaude et vous fait toujours rêver.



Le soleil l'emportera.

parcequ'il suffit de se laisser aller au léger bleu



mardi 18 octobre 2011

Concept is back !




La belle frimousse.




Une belle frimousse solaire brille dans ses alentours lunaires. Nul inquiétude, elle porte en elle la beauté des beautés passagères et éternelles. Une marque jaune qui se faufile dans l'esprit pour y rester même après, même pourtant.

Tendre et féline*, on pourrait espérer la voir danser au son d'un bois cuivré le temps des beaux jours éclairés - elle dodeline tangue, se fait cajoler, et un peu emporter.





Après tout... cette fleur de pensée cache en elle toute la simplicité des fins d'été. Et la rareté.




Titre du message.