dimanche 31 mars 2013

Et pendant ce temps...































                       .































Le premier son.

c'est à la boutique REWIND ce WE, des Fruits du hasard*


Ce son est toujours un événement. Une sorte d'embrasement enthousiaste.  
 

Ça marche ! Que faire ? 

Ces sons poupée sont. Ouf. Des sons ouf, trip magique que de voir circuler ce qui n'est que numérique et codé et qui d'un coup, voodoo, se transforme quand la vamp* chaloupe entre les murs et les effets.
De l'analogique hot et physique dans le son offert charnel qui s'immisce et donne à frémir - et qu'importe son origine, on se sonde avec le sound, passé le binaire.
C'est ça le truc zut ! On part de là et on passe à ça, du froid frigidaire aux grands tremblements et tout le tralala. Ah la la lalaaaaa.

Oooh... Baby hi-fi laisse donc filer les sons low-fi qui friment et hypnotisent, chics d'un clic qui nous déshabillent.


Tout un programme... quand on presse sur ON, et que... ça marche ! Non ?




samedi 30 mars 2013















                             samedi gris mais une pensée bien au chaud















Léon au bloc.

 la bobine qui chût et se brisa



Une opération à cœur ouvert - et rien à voir avec le sound of noise*, cette fois c'est du sérieux ! Faut voir la trombine de sa bobine une fois extraite des entrailles vertes et analogiques du corps de ce pauvre Léon*.
A sa margoulette, on le sentait pas fier ; plus de caresses plus de sons d'ivresses et plus d'hululements aux nuits de Chine. Dame ! Une terrible aphonie des spectres sonores.

Alors...
Alors Léon sacré Léon, heureusement, à coup de fer à souder - tatouage réparateur - et de la vision intime des Binocular Magnifier*, tout sera vite remis en place.
Plus que quelques réglages - la parfaite harmonie est un équilibre délicat -  et il pourra de nouveau séduire et emballer les fées aux yeux écarquillés en s'époumonant dans les spectacles (son métier en vérité).

Le train fantôme et les aventures* de science-fiction vont de nouveau faire frisonner !

Mais au passage, on vit enfin ses intérieurs... un monde de transistors et de condensateurs aux couleurs mystérieuses. Une carte de ce tendre rempli de chemins balisés et de hiéroglyphes abscons et sibyllins. Quelle étrange moteur de vie mon Léon !









Pof.






Les tableaux d'Alec Dawson.



Des compositions noires, dramatiques, ou le contraste de polar fait circuler une tension électrique et un désespoir poisseux. Ce sont des scènes* élaborées, remplis d'éléments d'un mode de vie Australien sans doute (?), délaissé.

Alec Dawson (site) expose aussi des architectures* et des nus bien particuliers (en photographie noir et blanc, féminins pour la plupart) aux corps quotidiens et misent en scène (tumblr) dans des lieux déstructurés, saturés, exacerbés.








 



vendredi 29 mars 2013

Rewind embobine.




Le début d'une "résidence", le go d'une nouvelle création n'est qu'une étape certes (après le long échafaudage des dossiers, synopsis, coproductions, agendas... et avant les premières, les dates pré-achetées, les présentations pour tourner), mais une étape hors du commun. Un pari une immersion une joie des inventions.

"Rewind (titre provisoire)" des Fruits du hasard* (Coco Bernardis & Benoit Fourchard) démarre et chouette, tout est à faire !

C'est ici, dans cette espace que ce qui a été projeté trouve et ses problèmes et ses solutions. 
Musique multi-diffusée (en quatorze points), textes fragmentés (entre trois), scénographie minimaliste (pour tous), lumières fabrique à perspectives (en quatre), mise en scène in situ (par un) et le reste (le reste) comme une surprise des aléas joyeux.

Et la musique et la musique et la musique ! Qui va envelopper de sons physiques les mots les mouvements et les espaces. Mais personne personne ne sait pour l'instant ce qui va se passer...

Rendez vous pour la Première! le 23 novembre au TGP*.




A déguster sans faim. Transe-musique.

jeudi 28 mars 2013

Le bel air.




Il y à toujours une part de solitude dans la musique. Un accompagnement singulier des trajets. Une solitude, oui, mais une jolie solitude, ni triste ni pesante bien au contraire. L'air du rien. Une Vénus (la solitude est féminine) libre qui se complait de la comptine.

On pourrait parler d'un vide, mais non, il s'agit plutôt d'une immensité métaphysique. A l'instar de ce dont parle Terrence Malick dans "A la Merveille"*, ce qui pousse à désirer, sans morale ni devoirs. 
Et une étrangeté tout de même. Ce sentiment abandonné qui se révèle une chaleureuse envie de jouer, de chercher, de tenter de toucher l'invisible inaccessible et l'intuition des existences. 
Il y a souvent beaucoup dans un son ou une note de musique. Des étendues d'histoire et de songes, des libertés, des grandeurs et des désespoirs.

Aller vers là où tout est, dans cette solitude émerveillée.



mercredi 27 mars 2013

Noir c'est noir.

Ah. Du PRAG non mixé. Et corrosif.


PRAG - non édité, non mixé, non masterisé, brut de décoffrage


En général, on ne fait pas écouter les "pistes non mixés". Pourquoi ? Parce que la musique n'est pas la même. Elle peut sonner radicalement différemment après le mixage (l'agencement des volumes de chaque voie) et le mastering*.
En soi, il s'agit véritablement de faire évoluer une architecture sonore et ce n'est donc pas si étonnant de constater à quel point tout peut changer. Mais vraiment. D'un son tout shussssssssssssss à la balade du dimanche en deux trois ré-équilibrage des pistes.

Ce qui fait dire aussi que la musique (enregistrée et produite) est un alliage, une perspective et une illusion psycho-acoustique. Une construction retravaillé d'un sentiment spontané.
Tout comme les audio-naturalistes* redessinent la nature en la capturant, le mixage recompose le paysage et les émotions des phénomènes acoustiques et physiques. Il n'y a pas d'état naturel.  Le son capté, transporté et donné est un artifice. Mais... il cherche une émotion, une deuxième sincérité, une musicalité manigancée.

On verra bien...

Chacun son style...





... et les présentations ♀♂ kitsch d'une époque Romaine fantasmé de stuc et de stupre artificiel. Pour une fois certes la femme rêvée n'est pas nue et glabre et l'homme idéalisé est un peu moins hors de proportions.
Mais c'est toujours une drôle de fable que la représentation des corps. Entre les mannequins de publicité ou de vitrines exposées et les chairs imaginées, entre les corsets sociaux, les idéaux, les idées les fantasmes les projections les volontés les rêves les idéologies les préférences les histoires les marques et les empreintes d'expériences, les cicatrices les aventures les bodybuildés et les artifices, entre les consumérismes et les provocations, les push-up les caricatures et les fausses descriptions, les anatomies exacerbées ou complétement instrumentalisées, les désirs premiers allumés et les sexismes manipulés, entre les simples appareils et les exagérations comiques, les outrances et les banalités, entre les comparaisons obligées, les normes présentées les moyennes socialement déterminées, la longueur de ceci la largeur de cela la taille du et la finesse de, entre la fermeté ou la bonne chair la sportivité ou l'indolence, la fierté ou la main-mise des mœurs, la sensation d'une liberté ou le sujet moral, la religion le droit la norme la société la pudeur ou l'extrême vulgarité, ce qui se montre ou ce qui se cache, l'intimité et la manière dont on redessine son corps et l'autre et ce que l'on donne à voir ou à contempler, la suggestion ou au contraire la transparence totale, l'érotisme la simple envie la pornographie ou le plaisir des inventions visuelles, le maquillage ou la vérité la lumière le néon la photographie, entre tout ceci et tout cela, politiquement, culturellement, intimement, finalement... que de possibilités !






mardi 26 mars 2013

...

"Body Building" fixé.

photos David Siebert
rendez vous en avril à Lunéville*, en octobre à La Réunion* et au CDN* de Nancy en novembre








Un petit bout de.

Filiamotsa Soufflant Rhodes au Grattoir - Gerardmer

lundi 25 mars 2013

Sans lien, mais dans la journée.




Tiens !?





On parlait sessions d'enregistrement, dépression des inaccessibles, grand vide de ne pas toujours toucher l'invisible... et puis. Et puis la surprise des réalités au delà des fictions imaginées. Car voilà. On n'entend pas tout lors des improvisations (ici GesamtKunstWerk). 
L'oreille de l'instant, capte, attrape, se saisit de ce qui l'a fait réagir. La voilà chasseuse de papillons sonores, de provocation, de pistes ouvertes. Mais elle n'entend pas tout, elle n'entend que ce qui la renverse ou dans la finalité d'une construction musicale individuelle et confidentielle liée au moment, à l'espace et aux autres sons.

On ne construit la musique improvisée que par l'envie et les strates acoustiques du passés. Il y à là un mouvement lié au désir spontané mais aussi aux réflexes, aux savoirs, aux ornières sélectives et aux intentions conscientes qui s'infiltrent dans les perceptions.

Et donc. Ce que l'on découvre, à plat, a posteriori, emmêlé et combiné, n'est pas ce que l'on à vécu. Mieux ou moins bien, ce n'est pas le transport physique et émotionnel de l'improvisation d'alors. Voilà autre chose. Voilà ce qui s'est posé et à fait fusionner une multitude indéchiffrable. Voilà la musique telle qu'elle apparait, une et une seule, témoignage d'un événement collectif sans carte et bien mystérieux.





dimanche 24 mars 2013

Sur le pont.

Filiamotsa Soufflant Rhodes - à la Manutention d'Avignon 



Juste pour dire juste pour voir juste pour le clin d'œil. C'était Filiamotsa Soufflant Rhodes à Avignon palais des oreilles dégourdies. 

Les carnets de bord d'un groupe sont toujours délicats. Entre auto-promotion, plaisir de partager et questions intimes sur les pourquoi et les finalités, il faut bien choisir un point de vue à épouser.

Et bien ici les accidents (le Rhodes en panne dès le début de ce concert)...
Sans eux, pas de souvenirs pas de surprises, pas d'adrénaline dope des émois, ou si peu ou si peu. Ils font parti du jeu, ce sont eux qui poussent à ne pas s'installer dans ce qui est prévu ou dans le confort moderne d'une formation qui a déjà beaucoup joué. 

Mais oui, paradoxalement, ils poussent à l'audace, à trouver une solution musicale spontanée, inimaginable. Et c'est donc bien grâce à eux, ces fabriques à instantanés imprévisibles, que la musique se renouvelle et que l'expèrience émotionnelle entre les musiciens se rafraichit.

Un bel accident donne à imaginer. C'est un suspens, un coup de foudre, une splendide surprise ; on les attends même parfois pour s'en nourrir et se retrouver gentiment bousculé, dénudé. Ils révèlent ce qui tient à cœur et ce qui au fond propulse dans l’éphémère singulier - une vérité.

Le sentiment  de surcroit à ne vouloir que le particulier, l'unique, l'exclusivité, ce qui fait du spectacle vivant une aventure si séduisante entre l'acteur et l'auditeur.  Mais aussi quelque chose au delà de ce rapport premier, un événement qui vient de démarrer et dont on ne connait pas la fin. Une gourmandise éblouissante.

Hors des chemins balisés, hors des commerces rationalisés et si loin des shows a supermarchés.


Les paysages sonores.




Il y à des paysages qui sonnent. Comme un champ de coquelicots traversé d'un coup de foudre ou la féerie des apparitions spectaculaires, fruits d'étés, ou comme ce point de vue apocalyptique, romantique, terrible. Il y à de la retenue dans l'air. Un déchirement à venir, une rupture acoustique.

Entre les ombres et les lumières, entre les bleus et les orangés se dessine un tableau dramatique. La dantesque et épouvantable possibilité d'une déflagration d’inattendue beauté.















                                          au petit bonheur la chance...














samedi 23 mars 2013

Chaude et difficile.

Jimmy Febvay - trio à venir...


La musique écrite ne se lit pas, elle se chante. Histoire de dénicher le rythme de celui qui l'à réduite, là, au stylo bille. Sentir la respiration, l'architecture des idées, des pensées et des rythmes, ce qui fait vibrer, où cela se passe t-il où se cela se passe t-il ? Une note... mais ce n'est rien !


vendredi 22 mars 2013

En passant par Avignon.







Révision des bases. Le principe. On verra les exceptions plus tard.

Saison des amours ? saison des studios !


Tuscaloosa - album en devenir


"Tuscaloosa" ! Et encore une autre manière d'inscrire du son pour les oreilles qui ne savent pas d'où il vient. Après PRAG sur un plateau du CCAM*, "Gesamtkuntwerk" dans un studio du CCAM, une composition d'Azéotropes par Skype, voici donc Tuscaloosa... à la maison.

A chacun son style. Comme ça pour les uns comme ci pour les autres, et l'invention des pratiques pour mieux flouer les impossibilités.

Il n'y à plus de hiérarchie pour trouver le son. Composer par distance ou par rapport charnel, frissonner au travers d'internet ou en se matant dans le blanc des yeux, finalement la musique est libre, et, si l'on garde en tête la qualité, tout est possible. No limits.





Peter Franck - la photographie si joyeuse (?).




Robert Franck (site avec les portfolios, et blog) et ses sujets graphiques, plastiques, acides et acidulés, entre une couleur pimpante et une noirceur désespérante bien camouflée. 

Effets trompeurs et érotisme détourné, chambres et objets délaissés, et ce sentiment commun aux publicités que l'on ne nous montre pas tout. Une drôle de lumière sur la réalité composée.