samedi 20 juillet 2013

VACANCES...








2867 billets depuis le début et... le plaisir de voir ces quelques mots lus (cette roborative intimité de pensée).
Mais mais mais, le blog prend des vacances, il prend le large, il tire sa révérence un temps et ce jusqu'au 19 août - j’espère qu'il redémarrera alors, qui sait qui sait. 

Merci merci merci d'avoir accompagné ces quelques semaines de foutraques réflexions et de quelques photos et décalages de ci de là attrapées ! Ça c'est toujours la belle et inattendue surprise. 

Hophophop ! Le blog prend des vacances !
A tout à l'heure !













vendredi 19 juillet 2013

Souvent, l'impalpable, sur le bout des doigts, à 300 000 km/s.


Une dernière pour la route (avant les vacances).


le site des massages sonores, la belle invention de Madiot et Battus ici




Coïncidence des sciences et de l'art, ce n'est pas nouveau (on connait bien sur les expériences sensorielles de l'amoureux des immersions James Turrel* avec la NASA), mais c'est toujours un bel événement quand poésie et plaisir riment en cœur avec improvisation et douceur. Le micro-bruit, le presque silence comme vecteur de renversements physiques, la perception homéopathique comme pourvoyeuse d'effets sympathiques. C'est l'étonnant au service des simples merveilles, des choses toutes naturelles qui rendent tout chose.
Peut être aussi que c'est en cela que les recherches artistiques poussent à penser autrement, et parfois, à poser sur les certitudes un regard inattendu et innovant (après tout la "perspective"*, cette représentation artistique du Monde, a bien changé la manière de le revoir).
Cette manière de décaler ou de focaliser sur un détail une obsession une drôle de pensée ouvre des perspectives nouvelles comme autant de provocations à des imaginations audacieuses et neuves. Changer le monde en le regardant autrement.




 

le blog Libération d’Agnès Giard sur ce sujet chaud ici



jeudi 18 juillet 2013

54:47




L'extraordinaire d'un concert... et à 54:47, on y voit quoi ? Mais la finesse inouïe d'une élégance artistique et sensible. Tout n'est pas là, dans ces quelques secondes au parfum éphémère, mais tout ce qui s'est passé fait exister cet instant hors du commun.
Ce n'est rien ce n'est rien, quelques notes, trois points de suspension, la beauté - son et silence - qui continue à voleter encore, ouvrant une fenêtre sur la suite, accompagné, transporté, poussé par une caresse acoustique, vers le futur joyeux et plein d'espoir lumineux.

La poésie de l'acoustique est un esprit musical qui se donne complice aux lendemains de chacun.

mercredi 17 juillet 2013

La musique est aussi un corps.

sang & sueur


Sang et sueur, frissons et transport mystique ou simple émotion d'un lâché prise rempli de sensations. On l'oublie mais la musique est un corps (et cette anche qui a taillé une langue fait partie des jeux où souffrance et plaisir se mêlent). Un souffle, un intérieur, une résistance ou cette matière qui vibre et épouse les objets sonores. D'une certaine façon, ce n'est qu'une extension, une greffe un vecteur. Mais le corps le corps le corps, en jeu, qui se livre et s'abime et s'emballe dans le geste et le son ne sont que l'expression d'une vérité qui s'inscrit dans l'esprit comme dans les anatomies.


L'extraordinaire radical. Beauté brutale&brulante.

Bah bah bah.






mardi 16 juillet 2013

lundi 15 juillet 2013

Attention...

WTF ?



Bizarre bizarre. Quand même bizarre les conseils d'été de l'été. On dirait un vade mecum sous cellophane aseptisé pour vies promises titillées. Conseils et sondages, témoignages et cadeau, le tout et le toutim en kit et en formule cool Raoul (après tout on voit bien la belle plage derrière la brune qui ne compte pas pour des prunes, c'est vrai c'est vrai). 

Mais non... décidément, le glamour perd du style au fur et à mesure des dévoilements déballés ainsi pour attiser. Le sexy ne colle pas à la peau des corps téléguidés et encore moins aux intentions colorées et bronzées.

Heureusement, il y a des jeux (comme dans les corn-flakes).



dimanche 14 juillet 2013

Hop.



Et voilà.

"S'il vous plait."



C'est la politesse qui sied aux gars camouflés - amoureux masqués. Objet du désir ou simple galéjade, l'emballé ne moufte pas un mot, puisque tout est déjà dit, là haut, là.


samedi 13 juillet 2013

;-)


Le machin en métal.

Otto Link 6☆ / anche Vandoren 3 1/2


Les saxophonistes ont un truc. Un truc particulier avec le machin en métal qu'ils mâchonnent* pour labourer le son de leur bazar. Ce binz est une drôle d'affaire pour qui ne connait pas. C'est le bidule que l'on choisit au fil du temps pour mieux dégoter celui qui correspond - il faut beaucoup beaucoup de temps, certains cherchent encore - c'est aussi celui qui baigne dans le son, et le fait, le fourbi indispensable et intime, parfois le cuivre nickel parfois le métal innommable (au point que l'on se demande comment aucune maladie n'a encore été déclarée de ses cultures de bactéries), c'est ce zinzin qui ne se prête pas et qui passe son temps à baver ou à siffler ou vous découper les lèvres. Et lorsque on a quitté cette chose depuis longtemps, il se rappel à son compagnon de destin en se faisant passer pour un étranger, un banal bout de métal qui gêne pour exister.

Il empêche de parler cet engin, mais il donne de l'espoir pour atteindre les sommets. Il est capable de vous élever comme de vous ramener (au 36ème dessous) ou d'exprimer l'envie le vol plané l'imagination et l'utopie rêvée - et le rien, parfois.
C'est un mystérieux bitonio, un curieux bordel, une babiole dont on parle entre nous, entre saxophonistes,s comme des spécialiste de l'histoire pour y arriver et qui l'a fait atterrir dans une bouche. On en connait les petits détails personnels, les dessous les comportements les comparaisons et ses vibrations moult fois embrassées. C'est le trucmuche dont on cause, le dispositif qui est supposé séduire les filles, le secret de polichinelle pour emballer la nuit, celle qui se faufile au creux de ce coucou.


Hey Steve !

vendredi 12 juillet 2013

Les géants.




Ce ne sont que des situations, des attitudes involontairement poétiques ou cinématographiques, comme un anthropomorphisme du regard. Rendre du sens au non-sens, de la vie là où seuls des objets subsistent, surgissent, c'est un peu détourner dépasser l'inutilité des choses pour n'en voir n'en savourer que ce qui vibre dans les idées les utopies les souvenirs. C'est dans ces riens qui survivent les envies. Discrètement.



La beauté des corps différents/transpirants.

jeudi 11 juillet 2013

Tel quel, et sans filtre bien sur...




Si c'est écrit...




Alors c’est que c'est vrai. Et bien oui, et pourquoi pas. Les aléas pochette-surprise, l’inattendu au coin de rue et la gourmandise de ses gourmandises. C'est que c'est, vrai de vrai, bien réel bien là, paf!



mardi 9 juillet 2013

Scopophilie.




Ou le plaisir mateur matous de regarder. Photo de rue ou simple passager mobile in mobilis du temps qui passe et de ces inventions hors cadre.

Voyeur des incongruités et de ces trésors abstraits qui naissent au hasard des aléas ou fascination Blow-up*, on ne peut choisir où cela va se passer, le déclic qui happe le regard et l'idée, ce moment arrêté qui allume les envies pour maintenant et pour plus tard, l'éclat d'une magie exclusive et unique,  une sorte de fixation du présent au parfum sulfureux d'un déshabillé, ce moment cet instant qui offre un sens féerique aux banalités des quotidiens.

Il y a du plaisir à dénicher le truc qui vibre, la composition qui décompose le réel pour lui en donner l'allure d'une fantasmagorie, dépasser la simple vue pour essayer l'extra-lucidité, le X-ray, le trip voodoo, le rêve éveillé, l'auto-hypnose savourée.


"La photo, c'est la chasse. C'est l'instinct de chasse sans l'envie de tuer. C'est la chasse des anges… On traque, on vise, on tire et clac ! Au lieu d'un mort, on fait un éternel." Chris Marker.

 

Outre vue.



lundi 8 juillet 2013

Le quotidien réserve bien des surprises.




Ce sont de simples assemblages, des étrangetés formées par le hasard, sans intentions ni prévisions, une pochette-surprise qui ne veut rien dire et qui pourtant transporte les imaginations hors de ce qui se voit. Un panneau, une pluie et ce contraste des couleurs sans a-propos. 

Et pourtant. Comment expliquer parfois l’intérêt sus-cité suscité ? 

Ce qui ne veut rien dire montre sans doute une distance au Monde que l'on ne voit plus. Un faux semblant de ce semblant organisé et qui en réalité (...) se joue des réels programmés. Par là et par ici existe l'immensité des extravagances et des roboratives loufoqueries qui se marre des rigidités.



Les vieilles connaissances.

ça se clique ! ça se clique !



On les connait bien mais comme on aime les retrouver ; ce qu'ils ont changés, ou encore, ce qu'ils sont pareils. Les anciens, les totems les depuis longtemps, ceux qui ont laissés un son un truc une première et ce plaisir d'une manière de faire et de redessiner un Monde.
Hey! l'Albert. Tranquillement à bavasser à la radio sur ce qui a été et sur ce qui se fait encore, rempli de curiosités et d'inventions éclairés.
Cette musique est une horlogerie fine, de la dentelle acoustique sacré loustic qui se glisse et se faufile dans les oreilles attentives. Un bazar bizarre où l'on s'amuse sérieusement des possibilités invraisemblables des mots et des idées des samples des sons et des constructions harmoniques.
Et tiens ! Le coup de la mise en boite des circuits automobiles, à jouer sur les accélérations les freinages et les emballements orchestrés des moteurs enthousiasmés. Une manière encore unique de bricoler des musiques concrètes qui ont, il n'y pas si longtemps, tant révolutionnées les perspectives intellectuelles et artistiques.

Ça avance ça avance chez (les) Marcœur, entre le Quator Bela d'il y a peu, les anciennes trouvailles rock explosées des années 80 et ce mécano actuel qui sample et pompe le quotidien pour mieux l'enchanter.

Alors ? Alors, les vieilles retrouvailles sont encore encore encore toutes jeunes.




dimanche 7 juillet 2013

Manuel de vol à l'attention de ceux qui veulent savoir comment cela se passe (en général).

Fraise naturelle contre fraise artificielle - Saint vs Démon ?





On ne sait plus qui des deux donne le plus la pêche. La pomme de la discorde et le doute qui s'immisce. Entre le naturel et l'artifice le cœur balance. On sent la métaphore, ce qui se dit sans mots et se voit au delà de la photo, un jardin de papilles bien caché qui fait aimer les deux atours.


samedi 6 juillet 2013

La série des frigos (épisode N°10).



Que montre un frigo, un frigidaire, un réfrigérateur, sinon un intérieur intime et personnel, un monde à soi organisé à la va vite comme on le pense, comme c'est pratique. Plus que l'on n'imagine, car à -7 on peut voir, complice, la manière dont on vit et dont on se livre.
La série des frigos c'est cela, un coup d'œil à mettre au frais pour partager la chaleur des chez-soi impudiques.




Soi dit en passant - et ce léger flou.




vendredi 5 juillet 2013

Les minutieuses.


La Banquise en résidence à Césaré*
rendez-vous au Musique Action le 31 mai


Notes après notes, les infimes intentions, dentelle d'idées et l'effronterie juste à côté, cette chirurgie plastique des sons remodelés, et cette manipulation du bout des doigts et du bord des lèvres, le regard qui pointe et qui se souvient, l'émotion de la glisse la sensation d'un vertige qui semble au début contrôlé, l'accident qui s'immisce et le rubato qui se déguste, c'est l'univers des compositions, celles travaillées, bout par bout, éléments par éléments, en cherchant ce qui les fait vibrer s'élever et (s')emballer.

C'est dans ces moments privés que se posent les musiciens qui espèrent hardiment les futurs  intimités (ils préparent un coup ils préparent un coup, surement). La part désirée d'une communion acoustique souhaitée qui au moment de la lumière et de l'écoute jaillira, si tout se passe bien.

L’orfèvrerie des dessous et ce secret bien gardé, qui coule le long des tâtonnements exploratoires. Le détail d'un jardin charmeur qui fait encore frisonner.







jeudi 4 juillet 2013

Sans importance si ce n'est la couleur.



Mais oui, juste ce qu'il faut, le présent explosif, ce qui surprend et ne laisse d'autres traces qu'une idée du moment. C'est bien l'objectif de regarder par la lorgnette les choses d'ici et de là, en capturer une essence un parfum une sensation sans rien attendre. Comme un gout de champagne fantasmé pourquoi pas ou la couleur d'un endroit d'un regard ou d'un esprit titillé de pensées et d'un instant.


Le vidéogramme n°33 : vas-y Gerard !

mercredi 3 juillet 2013

Le mercredi, c'est électroloustic !

La Banquise est au Studio Césaré*
rendez-vous sur Radio France (Alla Breve)* bientôt et au Musique Action* le 31 mai


Comme les frites et la récré (ce ne sont que des exemples pris au hasard) qui s'impatientent. Parfois souvent l'attente des plaisirs en donne une couleur, c'est la saveur des bientôts, et ce même pour ce qui pourrait apparaitre abscons ou sibyllin. 
L'électroacoustique ? Glamour ? L’électroacoustique de bac à sable, oui ! Elle, cet outil d'inventions sonores ludiques ou apocalyptiques, la richesse d'immenses champs électriques et numériques, l'impossible au bord des oreilles joyeuses.
A La Banquise (la dentelle légère, la finesse allumeuse, le pétillant folichon) ou ailleurs, les épopées made by the bits appellent au facétieux ou à la passion des sons brulants. Tout est possible, tout se joue et se fait entendre.

Alors mercredi (au Studio Césaré), c'est vacances. L'électroloustic des parquets couleur de plage, la dansante contemporaine qui se love sur le dance-floor à effeuiller les idées et les envies des bizarreries amusantes et inouïes.

Vives les vacances, les cahiers au feu et la maitresse au milieu (ou en maillot de bain, c'est encore bien mieux) !


Paréilodie du temps.

mardi 2 juillet 2013

Les sauvages sont tout un art.




Ce ne sont pas forcement les plus voyantes (les pré-fabriquées méga-transformées ultra-lissées, bombées, galbées, sur-aménagées et big-équipées (*ps), super-carrossées, customisées, dopées pour la vitrine télé-visuelle) mais certainement parmi les plus succulentes - ce gout drôlement sucré à la dérobé, comme volé.
Les fraises mini-formats qui trainent au pied des pieds et qui pourraient passer inaperçues si l'on était un gourmet d'étoiles de Terre sont des sur-vitaminées. Car elles sont rares. Très. Et gorgées. Si rouges ! Minuscules et juteuses, comme celle-ci, unique, cachée, pétillante.

Tout comme le son en plein air, mais oui, qui se perd et se fond et fond dans le décor et ses détails extraordinaires. Ces élans invisibles qui tentent de parfumer d'une idée le paysage déjà installé.

Mêler l'acoustique aux moustiques relève de l’éphémère, une musique de papillons pour oreilles qui volettent. Les yeux couleur du soleil, l'esprit dans la brise, une bise ! une bise ! et voilà que c'est tout ce vert qui se met à en faire, du bruit du sonore de l'affaire vibrante sans en avoir l'air - de la bio-poésie.
Jouer dehors c'est tomber des nues nu sur les fruits du hasard, nez à nez avec les rencontres lumineuses et discrètes, adorablement naturelles.



La Méthode Maxwell en plein air*
- Cie Les fruits du hasard -




*ps : tiens ? un correcteur extra-lucide


lundi 1 juillet 2013

Zwoooong.



C'est foufou quand même. L'objet sonore, le truc acoustique, le secret des intérieurs cachés. C'est oufouf tout de même, ce mystère des vibrations de l'air, molécule à molécule, qui frisent l'indécence en provoquant l'émotion et renverse les cœurs d'esprit ivres. 
Une drôledrôle d'histoire que ce bazar aux fabrications anonymes et secrètes qui pousse au crime des plaisirs dénudés. C'est électrique parfois ou simplement imprévisible, mais cela se faufile et fait sentir le physique de l'invisible.

Le corps en furie ou la peau en douceur, une oreille qui traine et se love au cours des sons, des yeux qui ne voient pas mais qui s'animent, c'est tout cela qui danse au milieu des machines et des machins à son.



Paréidolie du matin.





On y voit ce que l'on veut y voir. Attention au départ ! par exemple. Et on y croit aux réalités déformées, les vraies vérités métamorphosées. Chef de gare ou personnage du Moyen-age, c'est à l'imagination de perce-voir.

On ne voit pas le même Monde, chacun son style chacun son style. D'où l’intérêt de le partager.

Hein quoi comment ? OOOOOoooOOOooOOooooooOOoooooh !