mardi 9 juillet 2013

Scopophilie.




Ou le plaisir mateur matous de regarder. Photo de rue ou simple passager mobile in mobilis du temps qui passe et de ces inventions hors cadre.

Voyeur des incongruités et de ces trésors abstraits qui naissent au hasard des aléas ou fascination Blow-up*, on ne peut choisir où cela va se passer, le déclic qui happe le regard et l'idée, ce moment arrêté qui allume les envies pour maintenant et pour plus tard, l'éclat d'une magie exclusive et unique,  une sorte de fixation du présent au parfum sulfureux d'un déshabillé, ce moment cet instant qui offre un sens féerique aux banalités des quotidiens.

Il y a du plaisir à dénicher le truc qui vibre, la composition qui décompose le réel pour lui en donner l'allure d'une fantasmagorie, dépasser la simple vue pour essayer l'extra-lucidité, le X-ray, le trip voodoo, le rêve éveillé, l'auto-hypnose savourée.


"La photo, c'est la chasse. C'est l'instinct de chasse sans l'envie de tuer. C'est la chasse des anges… On traque, on vise, on tire et clac ! Au lieu d'un mort, on fait un éternel." Chris Marker.

 

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