dimanche 30 juin 2013

L'orchestre des tapis.

son réel

L'immense bonheur de l'improvisation.




Et on verra bien. Rien de prévu tout est possible rien n'est attendu, si ce n'est ce qui pourrait bien s'offrir aux oreilles ravies de tant de surprises. L'improvisation est une exploration emballée et hardie du présent et des lieux. Tous ces endroits tous ces moments gorgés de sons et d'écho, de métaphysique et d'émotion, cette joie. Aimer l'amour de l'amour des révélations, ces présents du présent. Le détail qui donne envie et qui ouvre aux chemins inconnus.



samedi 29 juin 2013

Trips de nuit.




Au cœur des somnolences il se passe toujours de drôle de choses. Minotaure minaudant les idées décapotables et les aventures libérés, c'est un trip rêveur au dessus des réalités. Sans limites si ce n'est l'imagination sans limite, les Mondes se créent et s’évanouissent accompagnant l'esprit vagabond des trains de vie de nuit.
De ci de là s'inventent des 1000 nuits et des jours inouïs, dans l'interlope méandre d'une histoire sans début ni fin, s'immisce les pensées nyctalopes et extra-lucides. 
On voudrait en garder un peu de ses trips psychiques, on voudrait se rappeler plus tard ces îles et ses envolés folles et non contrôlés, mais il est difficile d'en garder un souvenir tellement ses inventions sont libres.
L'immense possibilité ne se donne qu’éphémère, sans empreinte ni traces que ce gout d'un extraordinaire. La vie rêvée ne se vit que dans un présent totalement occupé.


vendredi 28 juin 2013

"RnRs" donc.

Tout est partout.




Aucun concert n'est anodin, celui d'une galerie d'art ou d'une pizzeria comme celui d'une Scène Nationale ou d'une grande place, d'un CDN, CCN ou d'une fête de copain. Il n'y à pas de différence d'envie ou d'intention, celle de faire exister un moment privilégié qui peut surprendre ou simplement prouver que le présent se fait. Dans toutes les mémoires existe un événement qui à renversé sans que le prestige du lieu n'en soit la cause, tout comme il existe des émotions libres, entièrement dévouées à l'idéal d'une singularité. La musique se fabrique sans attaches ni devoirs, seulement cette recherche d'intégrité et d'équilibre. La faire naitre par tous moyens et par une entiére disponibilité au présent.
Quand au résultat, au moment où tout ceci se passe, il n'a pas d'importance. Il appartient au Monde irréel, celui d’après, d'avant, des banalités. Essayer d'être ici, ouvert au vent de ce qui advient, sans anticipation ni prévision, ouvert à l'accident, c'est l'enjeu, et on verra bien. L'envie de réduire le temps à celui qui passe en lui laissant la place.



jeudi 27 juin 2013

Les plaisirs en l'air...

Pina Bausch - Vollmond
un Arte +7 aussi*

Il y a des chorégraphes et des chorégraphies qui rassemblent les danses. Théâtre et geste, parole et course à pied, humour et techno trip hop, flotte et gadoue, grands ensembles et chaos, troupe et individualités. On s'y retrouve comme à la maison, sous la couette, à écouter l'histoire que l'on nous raconte. Celle de la relation entre les hommes et les femmes oui, mais aussi l'espoir, la beauté d'une suspension, d'une goutte d'eau ou d'un massacre de plateau. Bataille et symbolisme, abstraction et bonne plaisanterie. L'art de porter la vie joyeuse sur le sol d'une représentation, l'art de tous les jours, extraordinaire. Quelle jeunesse dans les visions libres. Rien ne résiste à l'envie, ce désir simple et incontrôlable de vouloir encore croire, en la danse, en la création, en l'homme, en la possibilité d'une île.


Balades.

mercredi 26 juin 2013

A pas de loup.




Passer prés des belles là là là sans bruit, sans les écraser sans les souffler ni les troubler, à peine les frôler, histoire d'en apprécier la proximité parfumée. Qui sait qui sait... peut-être d'un élan d'un geste balancé d'une délicatesse de fleur ensoleillée vont-elles...



Mark ? Allor Mark ?




Mark Jenkins* c'est l'art discret qui se fond dans la banalité des quotidiens. Avec une violence que l'on est parfois habitué à voir. Désespoir des hommes et des femmes en vrac le long des trottoirs ou de ces vies à vau-l'eau qui s'épuisent finalement à côté des indifférences. 

Ou des curiosités. Car étrangement, on ne peut y croire mais on en perçoit tout de même la réalité. C'est sur ce fil funambule entre vérité suggérée et possibilité que circule les regards des passants provoqués.

Ces Embed Series sont passionnantes pour cela. pour la réaction des quidams qui, même indifférents, font exister l'installation en lui donnant son sens. L'art n'est plus l'œuvre mais le regard sur l'œuvre. Un Duchamp social, upercut street-art qui défrise et qui en dit plus long qu'un discours.








Juste à côté.




mardi 25 juin 2013

...





pas de réseau en Loire-et-Cher


lundi 24 juin 2013

...







pas de réseau en Loir-et-Cher







A peine le temps.




A peine le temps d'en parler, à peine le temps de voir et de se poser, a peine le temps de gouter et d'en profiter le temps de ce court moment, à peine l'espoir soufflé, que déjà...



Une nouveauté.

Eden Market - nouvelle création de La Soupe Cie*

Électroacoustique, marionnettes, décor pop-up*, sons éparses et drôle de mystère multi-diffusé, l'ombre de Jacques Tati et... un petit air de Dogville* en début de création, non ? Rien à dire, que dire, c'est le premier temps, l'inconnu, la création n'est qu'un schéma un fantasme une projection un truc en devenir rempli de futurs imaginés. On sait déjà que c'est coloré et dépliable, qu'une histoire de supermarché enflamme les idées et que tout reste est à poser et à faire bouger.
Rendez-vous en janvier 14.
 

dimanche 23 juin 2013

Le vidéogramme n°32 : étrange étrange ! Vous avez dit étrange ?

Pas pas pas en ce dimanche de campagne.




Pas de réseau, pas de wifi, pas de connexion, plein de pas, full de pas, c'est l'enfer vert, la jungle, la zone grise noire blanche, le silence, shinning et tralala...

Du coup, photo comme on peut des environnements et de ce qu'ils veulent bien donner.








samedi 22 juin 2013

Les lieux dédiés de la Banquise.

Studio Césaré*


Créations et résidence. Dans les lieux dits. Immersion et captation des esprits pour mieux plonger. Apnée aux pensées overboostées. La Banquise y est, et tente le melting brain pour inventer ses sons à elle, ses identités et ses anatomies phoniques. Tout est là, il suffit de couler les idées dans le moule approprié, de masticoter tricoter triturer turluter manipuler en cherchant les étonnantes possibilités ou même l’inattendu.

C'est de cela qu'il s'agit parfois. Ce laisser entrainer par ce qui advient sans forcément tout téléguider. En électroacoustique il y a autant de plaisir à se laisser aller qu'a anticiper. Une improvisation numérique avec des outils de forgeron sonore peut se mener de la même manière qu'une improvisation acoustique, sacrée loustic des lutheries classiques.
L'accident. Tout est dans l'accident. Joyeux, imprévisible, inventif. Comme une provocation à ne pas aller là où l'on connait. L'appel du large !

Dans La Banquise, la part des sonorités ainsi traitées s'apparente à une dentelle (c'en est le désir, on verra le résultat de ces explorations à tâtons). Une lingerie fine de l'ensemble acoustique. L'envie est dans le voile, dans le trouble et le suggéré sans réellement s'identifier. C'est un charme de la vapeur sonore qui se faufile et glisse le long des courbes d'un 5tet qui ne se soucie pas de démonstration mais de poésie sans en avoir l'air. La séduction douce et sensible des liserés d'étrangetés.

Rendez-vous au Musique Action 14, le 31 mai.






jeudi 20 juin 2013

Observer la nature des émotions.




Peut-on revivre. Peut-on remettre en liesse ce qui à été mais fut déplacé, brisé ou retardé ou encore... irrésolu. Les questions sur la nature des émotions sont sans fond n'est ce pas belles Danaïdes*. Mais tout est devant, même derrière, tout est devant. Revivre oui, mais devant, en allant, sans temps.
N'empêche. La nature des émotions. Drôle de matière. A manipuler comme on les observe se transformer, muter, se métamorphoser. En ça en ci en l'inconnu mouvement des intérieurs non contrôlés.



Passage avant l'air.

 trop facile trop facile


La photographie de planeur, comme de fleur, de portrait, de de de, n'est pas une chose facile.  Il y en a déjà tellement eu, des montagnes survolées, des admirations baba de machines, des reportages bas de plafond, des enthousiasmes de gamins volants ou d'adultes aveugles de passion. 
Photographier une voiture* ou une belle plante*, une fleur, une nageuse* ou un paysage mais où est l’intérêt si ce n'est dans le regard. 
Pourtant, certains thèmes résistent plus que d'autres, ils se banalisent plus vite et plus cruellement. Et le Vol à Voile en fait partie. Tout comme les girls ultra-bombées archétypes de la nana bien roulée dont on oublie la photo.

Il faut donc chercher comme partout ailleurs l'alternative, le singulier de la distorsion, le décalage, l'intention joyeuse ou le sous-jacent que l'on déniche - l'étoile. L'enjeu n'est plus l'objet mais dans quel contexte il se trouve, à quoi est-il confronté, comment existe t-il et que provoque t-il. Une prise de distance et de hauteur d'avec le plaisir premier, personnel. 

Finalement, on ne fige pas le planeur (quoique ici) mais tout ce qui l'entoure, le transforme, le dénature. On en fait un trésor d'indices et de détails inaperçus carrossés des curiosités ou des étrangetés du réel. A l'affut de la bizarrerie, de la complicité qu'une photo va bien pouvoir générer.


Pas facile pas facile.







mercredi 19 juin 2013

Les poursuites électroniques.



rendez-vous au Studio Césaré* pour La Banquise


La Banquise de Françoise Toullec à Reims pour farfouiller les sons trafiqués des voix et des cuivres. Souffles crissements babioles sonore, trouvailles des trésors sonores du tube cuivré et des bouches ludiques, va bien falloir dénicher les bruits de la pochette surprise. Et puis, encore, toujours, les débuts de création, première fois revécues comme si de rien n'était comme si rien n'avait été.
C'est peut être là que réside et résiste tout l'attrait des inventions sonores en devenir. Prémices et maladresses permises portées par l'envie d'essayer pour voir pour voir.

Et se fondre dans les désirs & desiderata d'une compositrice, transfère d'idée et de sensibilité. Donner une chair numérique, une sensation à la pensée, une dimension aux transcriptions. On approche ainsi de la combinaison, on tend vers la mutualisation entre la volonté et les moyens, entre la demande et la participation. Finalement, mettre en œuvre cette projection est déjà en soi un acte inventif - une contamination volontaire.

Rendez vous au Musique Action* 14 (le 31 mai).


 


Masses et émotions.




Corps emmêlés (Spencer Tunick*  en connait un rayon), mouvement d'ensemble, vibration des vagues et Ola, c'est un phénomène corporel de grands ensembles. Une ivresse de la mutualisation des effets. On peut en avoir peur (par l'abandon du libre arbitre que cela peut générer - c'est déjà arrivé) ou en avoir envie par plaisir des communions sensibles. 
C'est avant et après que l'on pense, l'abandon est au centre. Le corps rassemblé comme une seul entité d'une espèce. Un assemblage des différences pour mieux percevoir la communauté.

Et l'émotion et l'émotion. Ce mouvement des physiques, la démultiplication des imbrications, l'art d'une sensation  de la multitude hors du commun et d'une image unique.

L'humanité à parfois besoin de s'oublier pour mieux saisir l'importance de se préserver. L'Ego tout contre l'Autre pour mieux savourer le plaisir d'un tout et d'un seul. Un paradoxe enthousiasmant et ouvert. Ce détail qui fait le soi au milieu de ces êtres qui font le tout.

Le physique est à tester. A poser là, nu et tel quel, pour mieux apprécier ce qui en fait le sujet.







mardi 18 juin 2013

L'image de soi.




C'est celle de soi sur soi ou celle que l'on aimerait que les autres aient de soi. Mais se (ce) connait-on ? Il reste cette recherche du miroir ou de la photo (le self-shot, le subjectif objectif par l'objectif, soi dans le cadre dans le tableau dans le décor), la distance, la neutralisation des envies fantasmes projections imaginations narcissismes, images sociales, photoshopages intellectuels et autres métamorphoses inventées pour mieux se définir tel que l'on aimerait. Mais qui est-on dans les yeux de ceux qui zieutent ?

La question de l'autre par l'autre, cette vision de soi par l'alter ego, l'autre ego. Le corps tel quel est une exploration que certains mènent par la sensation (extrême ou méditative) et que d'autres jettent en pâture sur les réseaux (mais il n'y a pas de crudité plus éloigné de la vérité crue) pour essayer d'y voir plus clair.

Et pourquoi savoir. Banalité du général et extraordinaire des détails, ou du temps qui passe, analyse de son corps étranger, qui sait qui sait... Ou le corps par l'autre corps, en réaction, en émoi en sculpturale caresse. Ou encore le corps vue de derrière (ici ou ici), une autre manière de tourner autour du problème.

L'image de. C'est la complexité des intérieurs et des extérieurs. Le charme des réalités et des intentions emmêlées. Je est un autre, ouioui, mais aussi je est dans l'histoire, la somme des accumulations, la trace des passages et d'un esprit en constante évolution, projeté sur la surface. Le geste. Le corps est dans le geste. Tellement mieux que dans le constat des courbes.

Alors drôle d'affaire que de le photographier, figé, statufié, distancié. Pour savoir pour décrypter là où il est. Pour le mettre en situation, le pousser à portée d'idée, le fantasmer, pouvoir regarder l'anatomie en loucedé.
Quoique...



Plaisir vertical.

Les questions du jour.

lundi 17 juin 2013

L'image à part.



C'est la préférée, on l'aime pour sa discrétion sa douceur son air de ne pas participer au Monde bruyant - peut être même le recrée t-elle ce Monde. C'est un endroit où le quotidien devient poétique sans le vouloir et où l'on se prend à imaginer ; qui sait (depuis L'élégance du Hérisson*).

Ou peut être des rendez-vous galants secrets se prennent-ils ici, au coin de la gardienne, l'enseigne, qui ne dit rien, qui préserve les jardins et les belles et impatientes rencontres - et le coin des souvenirs, qu'il faut parfois arroser.
Ou peut être n'est ce que cela, une gardienne quoi, qui veille à la tranquillité (c'est beau comme métier), et alors et alors et alors.


1000 ans ou hier.




Il y a parfois des événements qui se présentent comme une absence et comme une présence simultanément emmêlées. Cela fait si longtemps, c'est comme si c'était hier, un étrange paradoxe des complicités éloignées. Comment comprendre la complexité des émotions et des passés enlacés, l'oxymore turbulente et ensoleillée si ce n'est en essayant d'en profiter ?

Le propre des contradictions finalement reste de générer de l'imagination et de la pensée. Un tribut poétique à la réalité, une lecture imagée, réinventée.


L'ambiance du lieu.