mardi 28 février 2012

La création minuscule du passé.




Perdre un billet fini. Ça parait rien, mais §'("§53è§è§($ù`+£M*^$+))^ùmm==@&'éé&#1&&$,:;.:; !

Voilà d'un coup d'un seul trois mots qui s'envolent, et le temps qui reste à rechercher ce qui à filé. Rien et pourtant déjà une poursuite. Celle du temps perdu ou celle de ce qui se faisait le moment d'avant. La perte comme création d'un passé dorénavant uniquement rempli d’envie. 
C'est tout le paradoxe des présents immobiles, ceux qui se figent à retrouver, ceux qui se glacent dans ce qui est récupérable. Mais pas seulement. Finalement l'accident d'une disparition est aussi le carburant d'une nouvelle invention. Peut être.

Alors ? Alors, le reste est toujours à mettre devant les restes.













...











Il est l'heure de partir.






lundi 27 février 2012

Bing le film.




On nous avait déjà fait le coup avec Forbidden Planet et la bande-son électronique et concrète de Louis et Bebe Barron (première du genre), mais voilà la récidive et le "un peu plus loin". Du moins dans la forme avec cet extraordinaire vinyle polygonal gravé de "musique des sphères". C'est tout le truc. Il y en à 10 000 et cet objet soudain devient un collector, un bel événement, une audace.

La musique est signé Gil Mellé, le gars qui fit aussi L'homme qui valait 3 milliards. Et oui.















Gil Mellé ?


ça se clique ! pour l'épisode "Short Fuse"


L'art de la bande-son ! Et Gil Mellé que l'on a déjà rencontré avec son vinyle polygonal pour The Andromeda Strain (sa première bande-son). Mais le voilà aussi dans Colombo, série populaire, à mêler jazz, groove, orchestrations généreuses, sons étranges et bricolages de musique concrète.

D'un coup, simplement, le mélange des genres qui ouvre les oreilles (comme Lalo Schifrin* dans Bullit par exemple et Jerry Goldsmith* pour sa bande-son de La planète des singes), s'impose sans brutalité et avec inventivité. 
Il s'agit presque d'une autonomie, un plan qui raconte en soi tout une histoire, piochant de ci de là dans l'image des pistes d'éléments sonores (le bruit de vitre à O:16 dans Short Fuse*, typiquement). 
On assiste à une musique de l'image par l'image dans l'image mais qui circule, et véhicule en plus de l'atmosphère et du soutien à la narration, un espace dramaturgique supplémentaire. Une histoire dans l'histoire, et l'art finalement de la musique concrète mixé aux codes des musiques tonales. C'est à cet endroit que réside la liberté, l'humour, l'audace et le moyen d'élargir en loucedé des formats culturels trop formatées.

On pourrait titrer comme ici "l'avant garde à Hollywood", ou simplement voir en Gil Mellé les plaisirs d'un saxophoniste amoureux convaincu et joyeusement curieux.



ça se clique ! pour l'épisode "Death Lends a Hand"



ça se clique ! pour l'épisode de L'homme qui valait 6 milliards.


Séductions masquées.









dimanche 26 février 2012

Sous l'œil des grandes oreilles.




Après le zéro absolu* voici venu le temps des sons acoustiques de l'infiniment plus petit. -60db soit bien en dessous du seuil d'audition de l'oreille humaine. Les sons invisibles sont enfin à notre portée ! Ou comment redessiner le monde qui nous entoure et peut être changer de dimension et de loi physique. 
La découverte issue de la recherche est ici, et prouve bien qu'arrivé à 0, on peut encore creuser. Le monde des ultra-perceptions comme terra incognita, à sa manière. Ou la nouvelle Amérique ! 

Bien sur il s'agit d'un son du déplacement, mais tout son en soi est un mouvement, un frisson de molécule, une vague qui change tout le décor, et ce qui va avec. L'émotion acoustique est un espace en permanent devenir.

Sous les draps de l'immobile frissonne le plaisir des sens et ses mobiles.




Simple comme.


Le sens de la formule - 14

 C'est un talent une légèreté ou un sacré pied de nez que l'on attrape, comme un polar ou un roman de gare. 
Le sens de la formule collecte les expressions bien enlevées de la rubrique "faits divers" de la presse régionale, parce qu’elles sont bien chouettes bien troussées bien surprenantes.



"Autrement, tout va bien chez ce jeune homme visiblement épanoui, déjà condamné à deux reprises pour conduites en état alcoolique."



Par là.










samedi 25 février 2012

Lap dance invisible dans les cerveaux soudain saisis.

 ça se clique si l'on veut percevoir le son d'une fée échevelée



A quoi ressemble la fée invisible, le bruit qui court, l'électrique érotique ? Ce filament rougeoyant peut être ou cet état impatient qui dans les corps prend les commandes et vrille le calme du commun. Qui sait des sens qui sait des conséquences, mais la fée qui rend chaotique dévergondé occupe les esprits et claque l'exalté. Frénétique survolté qui embrase les peaux et pousse vers l'autre chemin, celui des insensés, des surchauffés des agités. Ça s'enflamme dans les chaudières sur-équipés, belle courbes en dérapage et alanguis excités. L'indécelable est au pouvoir... et tout le reste à la débandade. 
C'est l'impalpable qui gouverne et inspire le bout des doigt à savoir, cœur cambré & adrénaline torréfiée, le temps à changé extra prestement on dirait - les carnassiers jouent aux farouches attisés sous les lois sans foi de ce feux follet. Époustouflé par l'émoustillé, les yeux embrumés et le statique électrique, le temps ne fait que commencer à s'animer. Ça darde d'ardentes lubies, folles équipées et belles chevauchées. Au loin, le paysage s'est transformé. En torrents d’exquises perspectives.
A quoi ressemble la fée fugitive, l'imperceptible effet qui coule le long de ces énigmatiques images imaginés ?


Sans commentaires.



Le sens de la formule - 13

 C'est un talent une légèreté ou un sacré pied de nez que l'on attrape, comme un polar ou un roman de gare. 
Le sens de la formule collecte les expressions bien enlevées de la rubrique "faits divers" de la presse régionale, parce qu’elles sont bien chouettes bien troussées bien surprenantes.




"Des cris, de l’hystérie, des insultes et des menaces qui fusent et même une demoiselle qui surgit, armée d’une agrafeuse, pour en découdre avec une autre. Elle est neutralisée, dans un réflexe laser, par l’un des agents de sécurité du tribunal qui lui chipe l’ustensile. Olé ! Ambiance électrique, hier sur les coups de 15 h dans le hall du palais de justice."

Par çi.






le tout dans l'Extravagant Quotidien en images....


vendredi 24 février 2012

Filiamotsa Soufflant Rhodes... aujourd'hui 20h30. La grosse soirée.

ou où ? la la !


Mais avant, à 12h30, c'est What comes around goes around* qui organise un concert sauvage Rue Gourmande à Nancy* avec les Filiamotsa Soufflant Rhodes. 

Et revoilà cette idée des événements non prévus, pochettes surprises pour passants qui s'étonnent. L'art du lieu public, juste avant l'art de la rue et avant le concert du soir. 
C'est un minuscule dérangement, une pastille acidulée pour grands enfants qui osent le son tag pour faire lever et les sourcils et les esgourdes.

BoumBaDaBOum !


jeudi 23 février 2012

Demain ! Tomorrow !


Danser ? Danser ! Mais oui, le groove sexy et les matières impudiques, sons pygocoles et tout le tralala qui enveloppe. Le rock du dehors pour le dedans, et les corps qui s'en mêlent. Chouette !
Ah ! Mais ça marche comment ?
C'est simple. C'est bourré de db, traversé en gros par des cuivres dressés et rock'n roll, c'est barré, free, mélodique et débordant de sons diverses&variés, érotique érotique érotique, en sueur et dansant, joyeux solaire et même lunaire tant qu'à faire, c'est du coin et parti pour très loin, électrique et chaleureux, féminin et amoureux, grinçant, wouaf wouaf wouaf, bon sang des fois ça fait drôlement du bien, c'est des tutti des envies, des coups de dé dont la dentelle ne s'abolit... ça sort d'où mais ça sort d'où, bOumBaDAbOUm ? Ca sort demain tomorrow now! le 24 février au Hublot* in Nancy (France) ! 

Et PAF ! Un extrait ! Yeah !

Label Vand'œuvre* !

Et... pour les 300 premiers pré-commandés (à 10e, c'est quand même super donné), c'est en sérigraphie : ici

...





mercredi 22 février 2012

Chut. Ecoute.
























les chants de glaces, et ça vient d'ici...




Ce matin, il y à du soleil ! Noir !

Et voilà que tout se mélange ! Il faut écouter Suuns* ("zéro" en Thaïlandais) pour la pop, l'électro, le distordu, l'expérience, le dancefloor, la techno, les riffs post-punk, les lignes jazz, le sombre, le noyé, le dark, l'élégance dandy et tout ce qui ne peut être nommé dans cette cafetière atomique. 
Les belles découvertes se font souvent par hasard, mélancolique le matin amoureux le soir, et le monde à changé. Suuns donc, qui ouvre la musique aux sirènes grinçantes et aux claviers vintages (gros grain sur les sons) comme aux voix transparentes ou aux lignes de basses 70's. 
Il y à du plaisir dans tant de noirceur qui semble issu d'un bac à sable à composition. La musique est nourri des histoires, les choix des envies et des essais et on sent chez eux une drôle de combinaison, inattendue, intuitive, empirique, sans finalité sinon l'équilibre des sons. C'est ce qui donne une musique généreuse, libre et excitante. 
Il faut écouter Suuns, mais parce-que ce qui se fait change, et que chacun traverse le même monde en le regardant à sa façon.



Le sens de la formule - 12

 C'est un talent une légèreté ou un sacré pied de nez que l'on attrape, comme un polar ou un roman de gare. 
Le sens de la formule collecte les expressions bien enlevées de la rubrique "faits divers" de la presse régionale, parce qu’elles sont bien chouettes bien troussées bien surprenantes.



"Lequel s’empare de son flingue et menace l’intrus de lui faire sauter le couvercle. Par miracle, il n’y aura aucun coup. «Vous vous croyez au Far West ?», dégomme le président avant de mettre le jeune (26 ans) prévenu devant ses contradictions : «Vous vouliez une explication entre hommes et vous sortez une arme. Vous ne pouviez pas vous contenter de vos petits poings ?»"