vendredi 30 novembre 2012

Bouge bouge bouge !




Danse et corps, curieux manège. Car après tout, qui mène le geste ? L'envie ou l'abandon - le jeu des laisser-aller ou des curiosités exploratrices mêlées au sein de contextes ainsi habités ; une autre manière, discrète et télépathique, de déshabiller le temps - une histoire aussi, de nulle part oui, mais ici. 

C'est un art charnel du presque invisible que de submerger et d'occuper l'espace d'un mouvement qui relie ou raconte ou pousse à sauter, puis pourquoi pas voler. 
C'est une ouverture que de réduire pour agrandir, telle la focale du détail de l'autre monde, celui sans mot, vaste et abstrait, qui dit par le moment* l'amour du moment - et ce désir plein et simple de tout abandonner, à l'état policé, certes, mais à l'ambition libre, aussi.

La transformation par les états de ce qui ne donne pas l'impression de bouger. Voilà d'un coup le corps révélateur, et le frisson de tout ce qui peut être dévoilé.

Corps et geste, danse et esprit, une combine de combinaisons ou la visite des recoins de ce que la chair peut bienheureusement encore inventer.


jeudi 29 novembre 2012

Tonnerre ! Il y a du vent dans ce mouvement, non ?




Transe port de Marisa.

Inferno. Joel-Peter Witkin.



l'interview de ce noir soleil extrao-ordinaire 
 et le texte d'Agnes Giard ici

"Nous sommes tous un peu handicapés et nous essayons de nous trouver… J'ai croisé ces gens qui se cherchaient et mes photos sont les traces de ce voyage, de ce cheminement à travers l'humanité… L'humanité, sous toutes ses formes."








mercredi 28 novembre 2012

This is the final curtain.








Tout comme on peut se barbouiller gourmand des vibrations de l'attente (le trac d'une rencontre, forcément), on peut aussi se délecter des après. Le démontage qui suit l'événement sonne tout autant étrange que le moment juste avant. 

Alors finalement quoi il y à de la matière amoureuse dans un spectacle. On tremble un peu avant et on tremble un peu après. L’éphémère circonstance sans gêne des impudiques d'une heure durant. 

Mais avant, mais après ? 
Tout le charme des questions et des suspensions. L'art d'un temps encore/redevenu banal mais qui à su faire chavirer les corps et les instants.

Amusant de voir ce qui est chargé d'imaginations de ce qui pourrait arriver et de sentir ce qui après est encore accroché d'une histoire, d'une sensation, d'une couleur ou d'une odeur. 

Pourtant, c'est toujours un mystère. Cet invisible de ce que l'on espère ou de ce que l'on à traversé. Une parenthèse belle, protégée des lois physiques et circonstancielles, abolissant la dentelle (M comme Mallarmé*...), jouant avec le temps comme si rien d'autre n'était, séduisant les cœurs sans se soucier, emportant les corps sans se méfier, proposant un mirage (et alors ? Pourquoi pas), une utopie une rêverie un souhait exaucé exhaussé - le passage d'une étoile - et simplement, peut être, surement, une raison à l'irraisonné. 

Entre les mots et dans les gestes, sur ces planches et ces baraques, et sur le fil d'une émotion qui à soufflé, parfois, comme une splendide réjouissance, résiste ce qui est apparu soudain et ce à quoi l'on croit, encore.



Temps de rien, temps de répétition.






mardi 27 novembre 2012

Hey hello !


so sorry so.

le temps

pressé 








ne permet pas                     














de réfléchir
ni
                                              de se laisser aller

lundi 26 novembre 2012

Le vidéogramme n°22 : 22 v'la les flics !


M comme Mallarmé.




La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles.
- C'était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'enivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d'un Rêve au cœur qui l'a cueilli.
J'errais donc, l'œil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées. 




Tatatatata plom plom !

dimanche 25 novembre 2012


mais





où est passé






la poésie ?






où est-elle ?






cette finesse ?






cette belle ?






car enfin






il ne faut jamais oublier,






la beauté,






des étés






aux gouts raffinés,






et aux cœurs ambrés






de mots






légers.




De poto à poto, c'est la musique qui circule.

samedi 24 novembre 2012

Pensées vespérales.




Inattendues et imprévues, les effets nocturnes débarquent tataaaaa ! et  chamboulent et tourneboulent comme une belle embuscade. Plaisir des coups de théâtre qui s’amènent comme une astuce pleine de fanfreluches. Guet-apens des fortuits, le forfaits des inopinés.
Mais le plus chouette finalement, c'est l’incontrôlable, cette fantaisie du soudain et de l'inespéré. Car c'est dans cet aléa que résiste le fruit du hasard, un sucre pour gourmands des chausse-trapes et des pièges à gaité.

Boum. Oh ! Et le sourire complétement emballé qui suit... pourvu que ces pensées vespérales, étoiles filantes full de vœux, perdurent.


Hue ou Dia.




Tagada tagada, à chacun son dada. Pour les uns c'est construire des murs, pour les autres c'est les abattre, mais l'important c'est d'être à dada oui da, car voilà, à hue ou à dia*, parcourir les paysages à voir en tentant l'incertain donne le frisson bang bang.



Qu'importe le flacon...




Les merveilles électroniques (le Thérémine* de Léon, première du genre) n'ont en fait révolutionné, à leur invention, que la production sonore, la proposition technologique, l'instrumentarium possible, la possibilité technique. Mais l'essentiel était encore à venir, car, si Léon joue à l'ancienne sur du moderne, il restait à trouver le moderne sur le moderne. Et c'est Varése* finalement qui s'y colla avec son Amérique à lui Equatorial.


 "Les avantages que je vois sont ceux-ci : une machine semblable nous libèrerait du système arbitraire et paralysant de l'octave, elle permettrait l'obtention d'un nombre illimité de fréquences, la subdivision de l'octave, et, par conséquence, la formation de toute gamme désirée, une étendue insoupçonnée de registres, de nouvelles splendeurs harmoniques que l'usage de combinaisons sub-harmoniques rendrait possibles, des sons combinés, des différenciations de timbres, des intensités inhabituelles au-delà de tout ce que peuvent accomplir nos orchestres, une projection du son dans l'espace par son émission de l'une ou l'autre partie d'une salle de concert, selon les besoins de l'œuvre, des rythmes qui s'entrecroisent indépendamment les uns des autres… cette invention pourrait jouer toutes les notes voulues (…) "


Alors voilà.



vendredi 23 novembre 2012

Quelle qu'elle soit, une "première" reste une "première".

20h59 - jeudi 22 novembre


C'est le talent des premières d'être en pôle position des émotions. Galoche et sensations, plongeon et retournement de situation, l'inconnu comme nouveau Monde ! L'avenir est dans les premières fois, dans celles qui font sentir les promesses ou dans celles qui font vivre inouïs et impossibles - et l'oxymore enfin possible.

En art comme ailleurs, la première reste la première. Que l'on aime ou que l'on aime pas, c'est en soi de l'aventure entière (splendide matière, chaude et vivante - inexplicable), qui offre ce sentiment exclusif et irremplaçable de naviguer encore encore et encore en expédition exploratrice.

Sans hiérarchie ni subordination, en permanence, la première est la première - hors de tout, autonome et libre, une belle indépendante, chevelure au vent.

Et par bonheur, lorsque l'on y regarde bien, les premières sont partout. Là et là, ici et un peu plus loin, mais bien partout. Dans un détails ou dans ce grand paysage, une seconde ou des légendes, un souffle une respiration ou ce coup d'œil, les premières se donnent libres libertines et changent la donne - pendant le temps qui est le leur.


jeudi 22 novembre 2012

Question.



"Populaire"
Mais qu'est-ce que le "populaire" ?



La vie en tranche.




Par bouts de samples, par morceaux tranchés, par machins capturés. La vie en tranche, celle que l'on plaque par mot ou par son, comme un saucisson. On pourrait même se dire que c'est une ré-organisation, un agencement, un ameublement par l'envie et l'idée. La petite musique qui se construit en piochant dans la réalité. 
Alors au bout de ces bouts, on pourrait imaginer que les grands rêves soient aussi issues de la simple journée traversée.


Rien à dire donc, si ce n'est ce minuscule bout de réflexion.



mercredi 21 novembre 2012

Sans titre.





Il faut être isolé du monde pour en être proche, finalement. Ou comment le quotidien peut masquer les grandes perspectives et les questions irrésolues, fertiles. L'art de l'action masque l'action de l'art, et c'est un autre monde qui existe sous le tumulte des activités, celui des tumultes confidentiels remplis d'activité. Une source d'inventivité brulante et bouillonnante, sans limites ni tabous - d'où s'échappe, parfois, au bout d'une envie physique ou d'une soif métaphysique, le désir d'un souffle rare.

Les rêv(e)olutions comme combine à l'invisible bouleversement. Peut être.


Corps paf pof.

mardi 20 novembre 2012

Bang !

Temps de création.

 Don Quichotte - La Soupe* - RING*
les 22, 23 et 24 novembre


Indépendamment des esthétiques et des visions, le temps de création reste un temps dédié. Un moment entièrement donné pour y creuser ce qui peut se faufiler. Entre sons étranges et décorations acoustiques, grands espaces ou tapisserie sonore, immersions oniriques ou rêvasseries trompeuses, c'est une exploration de tout ce qui vibre, où que ce soit. 

Le Don qui shot de RING sera "populaire" et poilant de pitres mais aussi le terrain d'essai des nouvelles idées et des nouveaux outils d'invention phonique. Car même là, dans ce boulevard de l'ancien temps il y à la place pour une question. Celle des utopies et des envies bien sur - révolutions à coup de petit vélo dans la tête - mais aussi celle du son dans un espace théâtral aussi fermé (beaucoup de texte, pas de temps mort, pas de silence, mickey mousing*, peu de temps pour réfléchir aux objets musicaux)
Alors comment dans des scènes trépidantes et focalisées sur le jeu d'acteur, comment réussir à suggérer un temps, un territoire, une perspective plus ample et moins utilitariste. C'est tout l'enjeu d'une telle résidence, au delà du simple habillage musical. 

Après 9 jours neufs, on verra bien.




On dirait que le temps change.




Azéotropes.

azéotropes*




et toujours cette question du solo - de ce moment

où est-ce ?
où cela se trouve t-il ?
pourquoi là et pas là ?
c'est étrange...
on le sent sans le voir
  une intuition, soufflée  
  

lundi 19 novembre 2012

Les poupées trash de Mariel Clayton.



Ou l'art de détourner l’icône des perfections fantasmées et mercantiles. Barbie chamboulée et c'est un point de vue incisif et chirurgical (meurtrier) sur le monde rêvé. Mariel Clayton (site et le Tumblr*) ose tout avec une ironie et un humour dévastateur, de même que Mattel (site) et ses poupées ose le jouet sexiste et ridicule.

Nous ne sommes pas loin de Cindy Sherman* mais avec ici un regard plus théâtrale. Ce sont des scènettes et des scènes de crime, des captures, des huis-clos déjantés, violents, prenant à revers le glamour et la pureté irréelle de ces mannequins. Une réintroduction de réalité par le truchement d'artifices d'artificier.

Mais à l'image de ces marionnettes aux formes "parfaites" (sans sexe, blonds, riches), c'est tout une vision politique qui d'un coup d'un seul surgit. Celle d'une critique et d'un examen des archétypes. A la politique higiyeniste de Mattel répond la lutte politique caustique et humouristique de Mariel Clayton. Vive l'art et sa subversion !


« Aujourd’hui, il y a tellement de séries télé, d’images qui montrent des femmes “casse-couilles” et salopes, qu’aujourd’hui pour montrer que nous, femmes, on est libérées et indépendantes, on doit apparaître comme rudes et lascives à la fois.
C’est surtout un moyen de tourner en dérision cette nouvelle idée de la “femme idéale” qui veut que les femmes se comportent d’une certaine façon au détriment des hommes. Ce n’est pas représentatif ni de moi-même, ni de quiconque de mon entourage. » Mariel Clayton.









Pierrot le fou ne manque pas de souffle. Tant mieux, ça met de l'activité dans le quotidien.


samedi 17 novembre 2012

Traces de résidence.





"Y a quelqu'un ?"

Il y a son et son. Light my fire !




Il y a la réalité et la réalité. Il y à ce que l'on entend et ce que l'on veut reproduire, ce que l'on perçoit et ce que l'on veut faire sentir. Il y a le son naturel et sa technique, son enregistrement et sa transcription.

Et, il y a autre chose. Une dimension nouvelle pourtant bien habituelle. La sensation d'une troisième dimension dans un casque audio, et voilà un nouveau monde - à habiter - qui ne donne pas l'idée de ni même le semblant de, mais qui fait entendre une allumette jamais entendue.  

Ceci n'est pas une allumette ! 
Le coup de la pipe avait failli nous laisser perplexe et pantois de plaisir, mais celui de l'allumette sonne le glas des états.
Car, en essayant de se rapprocher au plus près de ce qui est, on se retrouve à inventer des émotions sensorielles nouvelles. Un vertigineux pied de nez dans le plat des restitutions qui par un curieux miracle s'offre une autonomie sensationnelle. Non. Ceci n'est plus une allumette. Ceci en effet est un effet, une sensation, un tableau nouveau, un truc un tour un guet-apens à oreille, une confusion entre ce que l'on voudrait entendre et la manière dont on le fait entendre.  Ceci n'est pas l'allumette que l'on entend.


Ola ! Fantomas !

vendredi 16 novembre 2012

Une révolution d'amour humour.




L'humour l'amour des choses porté comme un tour de magie, une incongruité que l'on sait irréel, mais tellement belle. Dans cet art de faire sourire il y à celui qui veut faire croire en y croyant et celui qui y croit en y faisant croire - comme une bise à complicités. Naïvetés et simplicités, mâtinés de cette envie de changer les décors banals pour un île remplie des féeries et des inventions fantastiques.
Qu'importe ce qui existe ! Ce qui compte et donne à grandir c'est de se construire des apartés. Des endroits sans fois ni lois qui fleurissent des folies passe-passe et des désirs prestidigitateurs.
Tournebouler la réalité pour mieux s'en lover. Changer la pratique en y soufflant de l'occulte, du spiritisme, de l'irrationalité, de la magie noire, du vaudou... et des effets, très très spéciaux.

Monter des châteaux en Espagne et se retourner l'esprit.



C'est tout simplement.

1860. La première fois. D'Édouard-Léon Scott de Martinville.


pour écouter le tout premier enregistrement d'une voix c'est un clic oh! de l'image
mais pour y comprendre quelque chose d'historique c'est ici
et pour se dire, "tiens encore un coup de la Lune", alors, il faut juste y penser...


jeudi 15 novembre 2012

... "dans pas longtemps".




On dit cela comme on dit ceci. On se voit dans pas longtemps, on se combine dans quelques temps. Ça alors ! Mais comment rentre t-on dans le temps, ça alors, mais comment fait-on pour pénétrer ce qui n'est ni grand ni (déjà plus) là ?
C'est l'art des expressions que de donner de la saveur aux choses qui n'en ont pas l'air. L’expression pop ! Pop à l'air. Et la beauté des mots et de leur jeu de langues qui déjouent et le temps et l'absence.


Bien sur !

... underground d'underground dans l'air...

Et toujours cette question du son, n'est-ce-pas ?

ça se clique pour sur

mercredi 14 novembre 2012

Open.




Se prostituer les idées. Les donner à qui veut, les offrir à tous les vents, sans secret sans se réserver. Crues et déballées, au néon, à la lumière, en vérité. Une sorte d'impudeur des pensées, de celles qui se trémoussent aux vues et aux sues, sans ambages sans retenue. C'est peut être là dans cet interstice que réside l'intimité réel des corps qui conçoivent et imaginent, au creux d'une danse lascive et irrésistible, top secret. Écarter les plis, pénétrer les origines, se laisser aller au centre de la Terre où sommeil les étrangetés, naturelles. "Tiens tiens, toi ici ? Aussi ?" Hum hum, jardin paradis enfer tous confidentiels, et démasqués le temps d'une visite express, la nuit tombée, dans les vestiges vivaces des appétits enfouis.


Que dire, sinon rien, pour l'instant.


Arcanes et labyrinthes, tensions et inventions, détails et vision globale, le temps d'une création est souvent le temps d'une micro-vie avec ses débuts et ses fins. 
Pourquoi ne pas y jeter un coup d'œil, pourquoi ne pas dévoiler - un peu - les ombres et lumières de la commande du CDN de Nancy à La Soupe Cie ; monter type reportage ! un Don Quichotte pour RING les 22, 23 et 24 novembre



mardi 13 novembre 2012.


Et décidément, cette idée de reportage embarqué ne donne pas forcément de quoi passionner fissa le lecteur curieux des coulisses. "Don qui shot" par La Soupe et Michel Didym suit son cours okokok, mais ce n'est que dans le silence d'un brouhaha que pour l'instant tout ceci joue. Chacun dans son coin à coller des bouts de ci et des bouts de ça dans un canevas littéraire à écarteler pour y placer et des espaces acoustiques et des manipulations marionnettiques et des idées iconoclastes (mais non-ecclésiastiques).

Chercher l'épaisseur, le lien, l'altitude l’attitude, l'autre histoire, l'entre les lignes, la dimension, l'espace... et le temps.

Ce que l'on peut dire, c'est que l'on retrouve comme souvent la bataille individuelle pour faire jaillir une vision globale dans chaque détail. Car c'est bien dans ces petits machins de thématique ou de son ou d'atmosphère que réside l'ADN d'une cohérence d'ensemble. Et si l'on n'y prend garde, il sera trop tard. On ne pourra pas revenir sur l'idée de base et sa qualité nourricière. Tout est dans le premier détail, tout est dans la proposition qui se pose de manière et réfléchi et inattendu (l'oxymore comme déséquilibre inventif).
Dans ce jeté qui n'y parait pas (do do do ré-do-mi , pizzicato et un peu de violoncelle free mais pas trop, ce souffle aussi, lié à la respiration de ce geste ; essayons) va se jouer le reste des développements et surtout la manière de penser et de percevoir ce qui pourrait se passer et se tramer.

Finalement, musicien au théâtre c'est être à la fois soi et autre, répondre aux attentes - de dramaturgie, de sens, de rythme, de relation - aussi bien que défendre les convictions et les lucidités construites au fil des expériences d'une vie musicale et de choix en permanence questionnés.

C'est une dialectique. A conserver positive et fertile, mais que l'on sait sur le fil. ⚗