vendredi 30 novembre 2012

Bouge bouge bouge !




Danse et corps, curieux manège. Car après tout, qui mène le geste ? L'envie ou l'abandon - le jeu des laisser-aller ou des curiosités exploratrices mêlées au sein de contextes ainsi habités ; une autre manière, discrète et télépathique, de déshabiller le temps - une histoire aussi, de nulle part oui, mais ici. 

C'est un art charnel du presque invisible que de submerger et d'occuper l'espace d'un mouvement qui relie ou raconte ou pousse à sauter, puis pourquoi pas voler. 
C'est une ouverture que de réduire pour agrandir, telle la focale du détail de l'autre monde, celui sans mot, vaste et abstrait, qui dit par le moment* l'amour du moment - et ce désir plein et simple de tout abandonner, à l'état policé, certes, mais à l'ambition libre, aussi.

La transformation par les états de ce qui ne donne pas l'impression de bouger. Voilà d'un coup le corps révélateur, et le frisson de tout ce qui peut être dévoilé.

Corps et geste, danse et esprit, une combine de combinaisons ou la visite des recoins de ce que la chair peut bienheureusement encore inventer.


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