vendredi 28 février 2014

Des fois paf !




Le saute au paf des surprises wahou ! Inestimable raison de se laisser surprendre, coup de folie et coup tout court. Comme les coïncidences, les wahou se plaisent à retourner corps&âmes, et hop les dessous dessus.
Le quotidien frais, enlevé, volé, se retrouve dans ces pochettes explosives qui saupoudrent avec un fracas joyeux les heures ébaubis.



jeudi 27 février 2014

Fraicheur de vivre.




Les débuts sont frais, comme une nouveauté, l'emballement des corps inconnus, et ces territoires ensoleillés qui appellent à tout inventer. Mais chaque instant finalement est un début, il suffit de percevoir l'unique, l'intuition d'une beauté, l'extravagance de chaque apparition. Et se garder fou.
Ce son, cette envie, l'imprévisible, et les châteaux de sable de l'émerveillement comme une aventure inouïe.



mercredi 26 février 2014

Les jours de Lune.




A marcher par dessus Terre sans pesanteurs, livré à la sensation des bienfaits nocturnes qui se lèvent. Ce sont des états aux légèretés dégoupillées, sans idées, le pied léger, la tête en l'air. Il fait bon au cœur des atmosphères, chatouillé par le vent aux sensations décapotées.


Entre les larmes et le plaisir.




Bien sur il faut oser. Mettre très fort, au casque ou dans les airs, s'isoler, participer, se jeter. Dans le son dans cette aventure cette immensité acoustique ces horizons sans limites. La musique oui mais aussi l'Odyssée. 
Et l'on entend dans ce studio ce qu'il se passe. Un volume occupé, un endroit retourné, un espace interstellaire qui trip et voyage, une nécessité qui coule et souffle et s'élargit.

Johne Coltrane et Rashied Ali en 67 qui construisent le merveilleux en existant plein tube et en jouant le jeu de l'instant et de l'improvisation. Entre larmes et plaisir car c'est ici dans ce minuscule coin de présent que les raisons d'être s'éclaircissent.

Bien sur il y aura toujours des oreilles et des esprits réfractaires, insensibles à cette chaleur de combustion interne qui vol et déplace les atmosphères, qui invente un Monde sans commune mesure, hors normes, singulier et intime. 
Bien sur ce ne sont qu 54 minutes et 11 secondes sauvées des eaux et des oublis mais, il reste ceci. Cette trace d'une foi en l'illimité en l'invisible en l'amour sans lois en la liberté entière aux corps volants à la danse sonore et au geste infiniment lumineux, la foi en rien en juste cela.

L'absolue dans un quotidien. Un alcool métaphysique.



mardi 25 février 2014

"Et pourtant qu'est à mes yeux cette quintessence de poussière ?"




... dixit Shakespear*.


Mais en vérité oui encore. Donner de l'importance absolue aux espoirs aux amours et aux envies. Croire au rien, ce transparent qui pourtant. La rue du ciel c'est une possible rêverie, un irréel à portée, une nuit douce et charmante qui traine.


lundi 24 février 2014

A l'ancienne.




Les charmes surannés et naïfs et simples. Mais comment ce fait-il que tout ce qui vient du noir&blanc, l'érotisme pornographe de ces années twenties (un poil avant même) soit aussi innocents que la vision d'un joli film d'antan ? L'Age d'or peut être et la censure aussi sans doute, l'enthousiasme des premières fois (les premiers films était de suite érotiques et diffusés dans les boxons ou les foires), le fait aussi que le support lui même (le cinématographe !) était déjà en soi une révolution roborative bien avant la mise en avant du voyeurisme sur pellicule, du selfie* d'aujourd'hui ou de l'inspection des nudités comparatives. 
Polissons par l'art des suggestions sans trop en faire. Une manière de créer le désir et l'envie en jouant du rien, de l'irréel et de l'invisible - mais aussi en touchant des esprits ce qui existe au delà des yeux et des chairs. C'est cela finalement. Une ode à l'immensité qui survol les terrestres représentations, les concrètes explorations.

rien à voir rien à voir mais si quand même : 
C'est pour cela que le son restera toujours le point absolu. L'érotisme de la mélodie et de la note, l'envie sans limites. Une sensation de l'invisible, au delà de l'histoire et de la forme, au delà des consciences et des stratégies. Le son comme une quintessence de l'être. Le pur plaisir.


dimanche 23 février 2014

To be or not to be, up up up !

L'amateur d'Olivier Smolders*



Ou les questions en suspend. C'est le mystère des élévations, encoreencoreencore, un domaine ultra-physique aux invisibles attraits méta-physiques, au delà des chairs et des charmes terrestres. Un parfum léger des vols intérieurs et de nuit, mais oui. C'est bien ce qui se cache derrière.

L'art de l'art aussi, l'aérien du rien et ces pensées libérées des suggestions comme par enchantement comme par zero g.

Hum. Et juste pour le plaisir des sens en l'air, aussi.



26 minute et 37 secondes phénoménales.

Et la musique.

samedi 22 février 2014

Secondes cinoche.




A trainer le long des images rêvées, à baguenauder le long des quais fantasmés. Le film qui passe et qui s'invente au fil des secondes et des finesses aussitôt surannées. C'est du beau c'est du jolie une pellicule ancienne au grain abimé aux couleurs un peu passées. Le temps qui se déroule et les souvenirs qui s'impriment et persistent au fond des rétines, comme une nature morte aux vies redorées. C'est l'age d'or alors, ces moment remémorés, à la délicatesse des parfums chinés, ou brocantés.






Pompom.









vendredi 21 février 2014

L'extraordinaire ordinaire des coïncidences. Banal bienheureux.




Coïncidences. 
Les belles stupéfactions volages volantes de la vie courante qui transforment tout ce qui bouge en grand manège féerique - pom pom pom. Ça danse dans les ordinaires, comme une magie, un coup de théâtre une péripétie d'aléa qui donne au commun de tous les jours le gout de l'époustouflant merveilleux. L'époustouflant merveilleux.

On ne s'en remet guère, et quand ça déboule ça traine encore dans les parfums éveillés et les gouts délurés, cette émotion joyeuse, ce désir entier d'une si délicieuse manifestation. 

Le monde (local mais quand même) vacille comme de l'infime au fantastique, comme d'ici à l'ailleurs, comme de rien comme ça, et le voilà qui bascule et tangue et chaloupe et chancelle et houle-ouhla et dodeline et chavire et coule heureux au creux des enchantements mutins. Bijou d'un jour. Une étincelle d'un coin. 

Le baiser inattendu d'une belle occasion, saisie de concomitance, synchro de hasard, biclou d'un ciel!.

La coïncidence. Ce bidule ce truc ce machin aux mécaniques invraisemblables (et mystérieuses). Fleur acrobate des quotidiens, c'est ici l'impossible qui se déshabille comme une escarbille dans le banal ; un rayon de soleil ? Non ! Un rayon vert* !

Ouioui. Nous sommes là, au chaud, dans le curieux le piquant, le sensationnel, l'intrigue du jour le feu d'artifice minuscule aux grandeurs flamboyantes, et colorés, nous sommes là à l'instant à ce moment dans le soudain, le fruit du fortuit, la séduction de l'affriolant, l'imprévue nue, un regard à la renverse - et une jupe qui vole au vent, qui sait.

L'incidence de la coïncidence change une journée en beauté lumineuse.



Ciel d'envie !





mercredi 19 février 2014

Sorry so sorry.









pas de wifi
pas de wifi
pas de wifi

pas de wifi
pas de wifi
pas de wifi

pas de wifi
pas de wifi
pas de wifi











lundi 17 février 2014

Du moment que ca brule.




Finalement beaucoup de choses tiennent d'une lumière minuscule ténu et impossible. L'art le gout de la vie (et de la cerise*) ou le simple fait de se laisser séduire par le vent qui passe. Une inexorable envie d'y croire et d'inventer ce qui pourrait exister. L'amour des gestes et des idées, l'amour du rien ou d'un cœur qui traine.
Parfois même il existe des instants sans temps ni passé ni futur, des temps qui se font et se défont à la vitesse de la lumière mais qui laissent un gout rempli de luminosité.



dimanche 16 février 2014

"Ch'uis un homme, t'es une femme, et t'as d'jolie jambe"



... 
l'une des très nombreuses variations du désir et de l'amour de Rhomer. 
La complexité des simplicités 
qui se télescopent et se cumulent ou se complètent ou s'affrontent ou se bousculent.



Et le gout de la cerise...

Et toujours.



Cette question des scènes qui vont s'occuper. Et les mondes qui vont se créer, là, dans cet espace aux espaces sans limites, dans un temps commun hors du commun. C'est la grandeur des envies d'y croire, cette possibilité de changer ou d'inventer, un retournement de la réalité, pour se faire enlever ou trembler. 

Quelle chance quand même quelle chance de pouvoir se raconter des histoires, de retomber dans ce qui fait voler ou de gouter aux saveurs des inédits des interdits ou des inimaginables - à portée de tous.



Minimalisme animal.

samedi 15 février 2014

...


"Ne pas avoir froid aux yeux".





Une drôle d'expression, et cette situation (ou l'inverse). Qui mêle le froid et le chaud, le virtuel du réel, le fantasme à l'illusion. Théâtre des images et image du théâtre. Métallurgie des désirs ou des sublimes. Ou le ludisme des détournements, comme un lieu sacré saccagé, tourneboulé, occupé. Au choix au choix, car tout se passe sur une scène où l'on dévoile les secrets les mieux gardés, ceux que l'on préserve dans les émotions et les sensations, ceux qui ne résistent pas aux envies mais à toute réduction ou à toute rationalisation, ceux qui inventent des vies et des envers de l'endroit, des lois sans foi et de la foi sans lois. Le théâtre oui mais pas que pas que. Le tremblement et le trouble nu aussi qui s'insinue entre les mots et les mouvements. Ou même, dans le silence.


Bong (moderne).

vendredi 14 février 2014

Plaisirs de nuit.


 


Il faut peu de chose parfois. Une basse qui se traine, une voix voilée et des delays qui s'étirent dans le temps alangui, de nuit. La musique des plaisirs ou le plaisir de la musique qui s'infiltre et dessine le tempo de ce qu'il se passe. L'art de sculpter l'invisible et de donner chair au minutes qui filent.
C'est Bauhaus mais quoique se soit et qu'importe, le simple philtre des notes choisis ou des matières exposées à la sensation d'une nuit. Écouter c'est déjà toucher.





Atmosphéres.

jeudi 13 février 2014

Idée nue.




Le luxe des transparences. L'esprit dénudé, la tête en formule décapotable. L'imagination sans vêtements, brute de brute, flashée en cours de formation, sans censure ni tabou. 
On se demande ce qui tatoue les corps souriants si ce n'est ces idées libres, volantes et impossibles. Des futiles qui innovent car sans limites. 

L'idée à poil (tous à poil tous à poil !) c'est l'idée qui frime par son impudique licence to fly, l'idée nue comme un ver, à oilpé c'est le moment ou jamais, on se poile on se poile avec ou sans poils, et tout le reste qui va avec. Chouette.

...


mercredi 12 février 2014

Suranné et doux.





Les érotismes anaérobiques. Corps immergés et sport subaquatique. Il flotte comme un air de légèreté dans la flotte sucrée des marais. Jeu d'ombres et jeu d'O pour les innocences mutines qui retiennent leur souffle au creux des profondeurs. 
L'érotisme comme suggestion, bien sur. Une crudité troublée, la nudité qui se faufile dans ce qui est à demi caché, un zeste de bulles et le reste qui se déguste, lentement.
C'est l'apanage de la pistache sauvage, natation en douce à se titiller les moustaches, et l'œil qui flirt, gentiment, dans les abysses des envies trempées et retenues.



mardi 11 février 2014

Belvédère.

la Terre vu de Curiosity sur Mars





Sans sens.




Juste pour l'image, la déformation inventive. Il y a des choses qui ne racontent rien, des bienfaits sans messages, des idées non faites, des lubies à l'envers sans endroit où se poser et raconter une histoire. C'est la joie de l'abstraction même pas voulue, la liberté des captations au vol, sans fond sans fard sans maquillages, un détail du réel focalisé pour l'isoler mais sans savoir ni origine si ce n'est le oh! ou le tiens! et puis s'en va...



lundi 10 février 2014

...






Juste avant.




Tout juste avant. Quelques instants (oh, on pense à Greco*) qui peuvent trainailler, des minutes qui peuvent s'étirer, onduler. En concert on voit la scène qui vibre, prête à se laisser aller, les lampes des amplis qui frissonnent et les instruments comme drapés d'absence de touché, en attente, impatients. 
Au théâtre on ne voit rien, mais. On dirait que de ce noir va jaillir des mondes et des envies folles. L'air indolente libertine, à la transparence insolente, se faufile entre les corps qui s'installent et se préparent.

Ces instants juste avant sont aussi du jeu. Uniques et précieux. Spectaculaires.



Youhouuuu ! Vas-y Bro' ! Vas-y gros !

dimanche 9 février 2014

C'est limprévisible qui est étonnant.




Dans ta face !




Les soli qui racontent. On se souvient de ceux de John, Steve, Ornette, Sonny ou Steve Potts ou ou ou... et puis, voilà Julius, César des altos aussi. Des envolées vastes et libérées où le temps est à son affaire, dilaté comme on le souhaite, découpé comme une vision sans fins. C'est un transport mélodique, un sax-trip dans les airs soufflés, chauds, instantanés, spontanés, inventés, là. Notes éraflés, ce qui compte par dessus Terre, c'est de croire à l'instant, aux formes qui viennent et donnent et s'enfuient. Tout est là, il suffit d'ouvrir ce qui se passe.
Participer à ses évasions, c'est prendre le présent pour ce qu'il est. Vivant vivace, rempli de possibilités et de surprises, réjouissant.

Et à 17:42 (1ère vidéo)... des chaussettes aux étoiles !


Là.




Le solo est une affaire d'homme. Avec un grand H. Seul au Monde et bien accompagné par les passés, le futur en quête et ce présent qui se joue, entièrement là. Ce n'est pas le grand saut, même pas peur, le solo c'est l'aventure où l'on veut. Une cathédrale à construire, pleine d'envie et de possibilités à venir. Ce qu'il va se passer, mais c'est cela le secret, l'inconnue qui va s'amuser !

Tout est à soi, là donc, le silence, les sons, jouer ou ne pas jouer, les notes qu'importe, l'histoire dont on se contrefout, mais la présence, l'entière présence, cette densité joyeuse d'être ici là et maintenant, à tout inventer.

Le solo est une équipée d'un souffle, une visite des invisibles, le plaisir immense de déshabiller ensemble mais oui le lieu et ses secrets. Chouette ! Encore ! Vite ! Quelle bonheur de créer l'instant et la magie des confidences et des impudeurs radieuses.



Sacré František Drtikol.






L'amour du corps, l'amour des ombres, l'amour des lignes. L'art et la manière de la courbe et des illusions qui s'y entrainent. Il y a du Kertesz dans ce Tchèque mais on voit aussi le présent du futurisme dans ces photographies. L'image en huis-clos ouverte sur la puissance poétique et géométrique des séduisants nus posés. Et pas que et pas que. L'utopie, l'architecture, le sublime fantasmagorique, une drôle de rêverie, un peu de mysticisme aussi et cet érotisme formel, mis en en scène comme une nature morte de chairs et de chairs.