samedi 15 février 2014

"Ne pas avoir froid aux yeux".





Une drôle d'expression, et cette situation (ou l'inverse). Qui mêle le froid et le chaud, le virtuel du réel, le fantasme à l'illusion. Théâtre des images et image du théâtre. Métallurgie des désirs ou des sublimes. Ou le ludisme des détournements, comme un lieu sacré saccagé, tourneboulé, occupé. Au choix au choix, car tout se passe sur une scène où l'on dévoile les secrets les mieux gardés, ceux que l'on préserve dans les émotions et les sensations, ceux qui ne résistent pas aux envies mais à toute réduction ou à toute rationalisation, ceux qui inventent des vies et des envers de l'endroit, des lois sans foi et de la foi sans lois. Le théâtre oui mais pas que pas que. Le tremblement et le trouble nu aussi qui s'insinue entre les mots et les mouvements. Ou même, dans le silence.


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