mardi 31 décembre 2013

L'étoile, tout ça...




Les quêtes des sens, cet empire, les émotions inopinées, la surprise et le tremblement inattendu, les corps emballés et les esprits retournés, la légèreté de l'être qui se retrouve là dans l'art et quoique ce soit, cette méta-physique joyeuse et colorée, qui sait encore, peut être ce rien magnifique qui traine comme un souvenir une ruine indélébile ou l'éclair foudroyant d'un reflet d'un parfum ou d'une douceur cambrée, l'idée aussi qui illumine et se donne libre et nue à la gourmandise, et la suite et la suite... vite.




lundi 30 décembre 2013

dimanche 29 décembre 2013

Etrange et désirable.




Mais si elle est là. Accrochée. Sans filet sans lois sans raison en liberté en folie. Mais oui elle brille dans le noir dans les airs dans l'atmosphère. Bien sur qu'elle existe même lointaine même irrévélée même reculée. Il n'y a pas de doute sur sa réalité, c'est une intuition une couleur une lueur, l'immensité incertaine qui brille dans les pensées confidentielles.



samedi 28 décembre 2013

Ah il est là, encore.

Saul Lieter


Et il nous surprend encore. Saul Lieter dont on aime la poésie des chenapans qui chapardent les images d'un quotidien que peu voient. Un regard un regard un regard, posé sur les choses anonymes et discrètes qui fusent pourtant de merveille. Et, bien sur, aussi, surtout, le lien établi entre ce qui se découvre là et tout se qui s'y rattache... le souvenir, l'émotion, vivace, la magie du réel et ce doux rêve qui ne peut s'y enfermer.

Parler de Saul pour parler de tout autre chose. Une lettre de Lieter vers l'invisible, le sous-entendu d'une simple image, et ce qui reste et ce qui reste, joyeux.



Corps et jazz (au sens de).





Il y a un peu de Nan Goldin, de Anders Petersen aussi, un peu de ces photographes embeded qui sauvent la réalité de la simple réalité. Ce sont des extra-lucides sombres, de joyeux pessimistes qui donnent aux banalités les vivacités lumineuses de toute une humanité. Noir et blancs découpés, on se croirait plongé dans le bouillon des corps et des intimités. Car oui, l'intimité en est le sujet. Dénudée ou volée, au passage d'une situation ou d'un entre-corps, dans la rue ou une chambre isolée.

Chez Ed Van der Elsken on se balade dedans/dehors, à la recherche d'une sincérité, un abandon parfois, celui des amours ou de l'inconscience d'être capturé sur un film aux argentiques précieux. Et c'est ainsi que le monde de tous les jours microscopique s'offre des images aux allures immenses et vivantes.

Et la musique et la musique. Le jazz à gros grain, comme des pores de corps en vie en ultra vie, soufflants les désirs de rester là, présent, jeunes d'envies.


« Graves, désenchantés, renfermés, sans avenir. En partie parce qu’ils n’en avaient rien à faire du monde extérieur, de la société, du “reste” [… ] J’ai traîné avec eux pendant des années, je faisais partie de la bande, même si je gardais tout de même la distance nécessaire pour les photographier. J’ai pris des milliers de photos, je vivais au café pendant des jours et des nuits, des semaines, des mois, sans jamais vraiment analyser ce qui se passait, j’étais beaucoup trop impliqué pour cela. »




















vendredi 27 décembre 2013

Souvent.




Parfois il faut tout une mécanique infernale, le bazar des intérieurs, le binz des moteurs, la pagaille des confidences, parfois c'est un raffut de tous les diables, une danse de sabbat un voodoo pandémoniaque, du feu et des flammes du vent et des tempêtes, parfois encore c'est le branle bas de combat, le remue méninge ou le charivari, pétaradant, parfois aussi tout un tohu-bohu tout un bousin un tintamarre un boucan un barouf sont nécessaires, parfois même c'est le souk le capharnaüm le méli-mélo le bordel ou encore la pagaille le boxon le foutoir le bastringue, parfois il faut tout ceci tout cela et encore un chaos une confusion un dérèglement des sens et des esprits et des corps, parfois il faut échafauder des stratégies ou se laisser à l'abandon, flottant sans repères et sans prévisions dans les pensées ou les invisibles tensions, parfois il faut tout cela oui tout cela pour toucher du doigt cette minuscule et immense sensation d'une danse de ce moment privilégié.



jeudi 26 décembre 2013

L'immensité des légères déformations de la réalité.



Y croire ou pas, mais l'important et l'agréable est de se laisser porter par l'idée qui ouvre aux possibilités imagées. C'est l'imagination qui se sent ainsi pousser des ailes. Hors réalité mais avec la poésie en carburant des comburants secrets. Alors finalement c'est cela. Un transfert rêvé et doucement partagé.




Space is the place !

Ah Parker...

mardi 24 décembre 2013












entendre délicieusement le vent fort qui souffle et siffle dehors
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 






UFO Sushi !

Sous perf' des perf'.

Camille Mutel - Luxembourg


L'art des perf' est un art du one shot bang! bang! éphémère. Et c'est tout l’intérêt. Comme Snapchat*, son et gestes voués à disparaitre sauf pour les mémoires subjectives de chacun. 
Voilà le temps du moment, et juste cela. Anti-capitalistique au possible, la perf' ne vit que de son état et de son lieu investi. Un jeté-aller. Et bye bye.

Et ce n'est pas tant l'un et l'instant de l'improvisation (cette belle éphéméride qui révèle elle aussi les joies du présent) que le claquement d'une provocation. Une interruption des train-train ou le simple étonnement de l'imprévu. Situations incongrues et espaces détournés, corps ou sons dénudés ou grimés, temps microscopiques pour propos sans sens et portées microcosmiques, audaces ou troubles indéfinis, bizarreries ou coup de poing politique des Voina/Pussy Riots*, finalement la perf' est une babiole facétieuse sans foi ni loi ni dieu ni maitre.



Trip by night.

 
 
 
 
C'est la joie discrète et retenue des solitudes. Un doux plaisir sans partage, émoi des voies. Le long des lignes blanches d'une route sans autre histoire que celle d'un présent transporté. Lost in translation donc, perdu dans le déplacement, enveloppé de pensées et d'imaginations fertilisées par la nuit des simplicités. C'est aussi le temps. Différent. Celui qui s'en donne et qui le rend ainsi, si plaisant.


lundi 23 décembre 2013

C'est aujourd'hui, c'est une surprise,

Valentina de Crepax



"Valentina Valentina ? Oui..."

Performance danse & souffle, geste & son avec Camille Mutel le 23 décembre à 18h30 au Luxembourg (bibliothèque 3 rue Genistre). 


Corps et respirations improvisationimprovisationimprovisation isolés et à vue - mais pourquoi en dire plus si tout ceci n'est qu'une surprise ? Peut-être l'enjeu simple et sans formalités, un équilibre à dénicher entre deux anatomies qui se donnent un espace de temps. 
Et l'improvisation envoreencoreencoreencore! qui s'offre comme unique moyen de mettre en résonance les états et les situations. Car oui, ce sont le lieu et le présent qui dansent dans ces moments explorés.


C'est au Luxembourg, c'est ici.
Etats d’Urgence, association qui regroupe le TROIS C-L, le Théâtre National du Luxembourg, le Théâtre du Centaure et MASKéNADA.


“I’m singing, oh I’m singing in my soul, when the troubles roll, I sing from morn’ till night, it makes my burdens light…”




A fantastic way of living, an amazing style of smiling in the tears of the days, don't you think don't you think baby ? Why not making it now, the futur is in the pleasures of the present, the lovely love goes on the day's of wine and roses.



Au delà des espaces.

photo Bert Scmelzer



Souvent dans ce genre de photo ou de sport il n'y a que la beauté de l'instant ou de l'exploit ou de la futilité des plaisirs passagers. Et pourtant, derrière, au delà même de celui qui le vit, flotte une liberté. Celle de voler oui mais surtout celle des ces sensations détachées des réalités quotidiennes. S'échapper, joyeusement.  
Voler alors, oui, mais voler comme l'on touche aux plaisirs d'à côté. Ceux qui paraissent interdits et qui pourtant se révèlent si simples, ceux des rêves impatients ou des amours libérés, ceux des élans sans limites, en 3 dimensions et technicolor !

dimanche 22 décembre 2013













    entendre les corbeaux qui croassent dehors au fond de son lit

















Drôle de vision (quand même, quand on y pense, aprés coup)

Pierre Bonnard - la sieste


Ce n'est pas tant la nudité que l'étonnement qui est en scène, entier. La beauté des saisissements, et cette stupéfaction que le naturel ou le banal émerveillasse à ce point. Ce n'est que le rien parfumé flottant invisible et flagrant qui soudain donne à l'apparence du tout. et le mystère surtout, dans une simple sieste, déshabillée. 
Corps abandonnés et regards qui glissent, et le tableau qui offre à l'image une matière et une sensation. 
Au delà de ce que l'on voit c'est ce que l'on perçoit, qui tremble ou se laisse ainsi détailler. C'est aussi ce que l'on imagine des histoires, les après et les futurs, la raison d'être des êtres et des choses. Mais c'est surtout ce regard, qui fait vivre les profondeurs ambrées, les philosophies dansantes et les interrogations féériques. Celui d'un peintre ou d'un (H)omme face aux simplicités, illimitées.


ɯnɥ






sens                 














                    dessus










                                                                                              dessous










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                                                       dessus










snossǝp                    














dessus










dessous
snossǝp













                                        








                                           sans













samedi 21 décembre 2013

Autre John.

See you ce soir.

JAD au Gueulard de Nilvange le 21 décembre - photo Stéphane André


After gloomy.

Eden Market de la Soupe Compagnie* (première résidence et fin)



Les fins d'une résidence sont souvent un moment particulier. Une rupture temporaire dans l'élan libre des inclinaisons à tout partager. C'est vrai mais oui c'est vrai, c'est bien pendant ces immersions techniques que tout se crée (concrètement - puisque souvent tout à commencé bien longtemps avant), mais c'est aussi le long de ces instants intenses et vibrants que les émotions se mélangent - parallèlement. Sans y prendre garde, il s'agit bien d'une équipée d'une Odyssée d'une aventure dans les échanges. Transfère d'utopies ou de désirs, d'envies ou de frayeurs qu'importe, mais ce sentiment partagé emporté par les corps impliqués.
Construire un spectacle c'est donner de soi, oui, mais aussi essentiellement entrer en synergie. Sorte de communion laïque forgée d'espoirs de convictions et d'individualités mutualisés. 
Voilà pourquoi, dans ces coins secrets (souvent sombres d'un théâtre prêté pour l'occasion) se nouent des histoires aux fins incertaines mais aux débuts bourrées d'avenirs.


Où vas-tu ? Où vas-tu ?

le cimetière de Staglieno*


Devant derrière par ci par là, dans ce présent surprenant, les curiosités ambiantes. A chaque courbe l'idée qu'il se passe, à chaque angle le sourire d'une marque ou d'un parfum de passage, l'air du temps qui se faufile entre les lignes et les profondeurs éclectiques. L'art des intuitions et les corps embarqués dans l'aventure intérieur. C'est un trip une Odyssée, la sensation en léger décalage d'une réalité trop glacée. 
Voilà pourquoi, parmi d'autres, il existe ces Mondes parallèles, confidentiels et top secret, ces territoires à perte de vue et de pensée, ces dimensions sans extrémités, grandes étendues étendues là et offertes aux possibilités enchantées. Dans l'érotisme pourquoi pas mais dans les chants invisibles surtout qui sifflent et illuminent.



En passant par là.


Pensée et perdue.

photo Ulises Piedra


vendredi 20 décembre 2013

jeudi 19 décembre 2013

Les pourquoi permanents.


 Marcel Duchamp


Recherche et sentiments qui s'accompagnent. Finalement c'est une danse, un mouvement, le creusement des affections, un terrible dénuement. En cela le son, l'art ou cette quête ne sont que des passions libérées des contraintes, une effervescence brulante, un désir assoiffé. Peut être aussi que les corps nus, animés d'amours ou d'aventures imaginent ces états intérieurs et ces tempêtes sans destination précise.

Au cœur des trouvailles et des expéditions réside ce mystère. Le sombre et la lumière, le besoin sans fond d'un pourquoi qui traine, et, pour inventer inventer inventer, l'entier dérèglement de tous les sens.



Remenber.

mercredi 18 décembre 2013

Au delà du visible.

Felix Vallotton



Les minuscules musiques invisibles, qui flottent entre les présences, ou les absences, elles ne vont pas droit elles ne vont pas droit, elles se faufilent oui et instillent, un gout des prés, un juste à côté comme si de rien n'était comme si c'était, l'été. Entre deux ou délaissées, vaporeuses et  intuitives, ce sont elles qui donnent aux journées le plaisir de continuer les nuits rêvées, parfumées.



Au ras des paquerettes.





Polar noir de nuit.

mardi 17 décembre 2013

La vie drôle.



Et finalement, aussi léger qu'une plume ou une idée ou une envie, les journées curieuses se donnent des airs de fraicheurs. Ce pourrait être un mode de vie, off des objectifs et on des subjectifs. Passer de là à là (avec beaucoup d'accents) sans trop s'y attarder, ou alors plonger, la tête la première et le reste qui suit dare-dare dans l'art et le son des choses, l'émotion et la création de ce qui n'était pas là là juste avant cet instant.



lundi 16 décembre 2013

dimanche 15 décembre 2013

JAD - aujourd'hui - Nancy.

au Petit Baz'Art, site Alsthom à 16h

Les jolies solitudes.

Felix Vallotton


A jouer pour l'idée, le plaisir et le rien. Avec tout un orchestre de pensées, des pupitres de souvenirs et des envolées remplies d'envies. Le temps est ainsi à soi, redessiné selon ses souhaits et les respirations libres, au cœur d'un amour et de débauches solitaires. Au fond de nos yeux fermés dansent des notes et des acoustiques volages et illuminées, valses d'un ensemble éclatant et lumineux ; c'est fou quand on y pense ces joies seules et libérées qui galopent au milieu des cuivres et des cordes effrénées. Et au delà des frontières, des Antilopes cambrées de belle couleur fauve, des possibilités sans limites et des envolées inespérées, tout un Monde qui une fois pénétré donne aux vies une raison de se laisser aller.

Oui, c'est avec tout ce beau monde que l'on joue seul, passionné.


Ah ca Vallotton.