lundi 30 septembre 2013

Tic Tac Last.




A chaque fois on pense c'est le dernier! et à chaque fois on remet le couvert. Mais parce-que ce qui se vit comme l'ultime embrasse le bel infini. Pour toujours maintenant, et on verra plus tard, c'est la passion des moments intimes et des inaccessibles.

Occuper l'impossible et séduire l'étoile.



On met le volume à "trop fort" et on attend... et....




Et pour celui qui ose, écouter dévoiler déballer ce qu'il ne connait pas, celui qui se dit okokok on va essayer pourvoirpourvoirpourvoir, celui là, cet aventurier cet explorateur ce pionnier des ses propres frontières et de ses inconnus, celui-ci verra le Monde s'élargir et prendre une drôle de tournure. 



La Banquise en live à France Musique - 27 sept 2013



C'est ce qui va rester, malgré tout ce qui a été fait. Enregistrer c'est cliclac photographier. Tenter de fixer one shot une histoire collective et au temps passé. Pas aisé. Car finalement Ornicar, ce n'est qu'un petitpetitpetit bout de ce qui a été. 
Il faut donc tenter d'y infiltrer les espaces et les dimensions secrètes, les sous-entendus et les infinités. Il faut donc chercher à y coller l'invisible, l'émotion peut être et le sensible. Il faut donc offrir l'épaisseur et la densité, ce qui s'est accumulé et ce qui s'est stratifié, les couleurs les envies les détails les précisions les hasards et les belles erreurs uniques. Faire de l’éphémère le présent du passé.

Ce qui ne se voit pas ce qui ne s'entend pas. L'entre les lignes.





dimanche 29 septembre 2013

Good morning John Cage !




La coïncidence silencieuse. Un grand BOUM sans bruits ni boucan. "4:33" in the morning, dans le silence, vu par si peu de privilégiés (les éveillés, les cœurs cambrés, les passionnés, les discrets, les penseurs ou les rêveurs, les post-fêtards, les revenants et les zombies,les insomniaques, les amoureux les lovers les remplis d'envies, les nyctalopes, les incertains, les vacants les flottants, les en avance ou les en retard, les voyageurs les clochard célestes, les explorateurs, les inconnus, les complices, les délicats les physiques planants, ceux qui pensent à ceux qui pensent à, les connectés, les bleutés et les corps virtualisés, les aimés ou les oubliés, les décollés) et par ceux qui veulent bien encore se réjouir des détails qui font s'étonner, pour rien.



samedi 28 septembre 2013

L'heaven! a 65km/h.




C'est simple. Le code incivile qui propose d'y aller directos au ciel à l'Eden à l'heaven! - hophophop, comment résister, pour voirpourvoirpourvoir. En 3G à 46% et 64 km/h - ça c'est pour la réalité - c'est "tout droit devant", par la porte d'en haut, comme un château dans le ciel* comme une idée en l'air comme une audace, comme le pourquoi pas?*.

Voilà. Ce sont des détails epsilons qui poussent à y rêver, des riens des noms des lieux des formes des parfums vanillés ou des couleurs, un souvenir ou une envie cambré, rien encore ou juste cette minuscule possibilité qu'il suffit d'imaginer.

S'échapper ? Non. Juste inventerinventer des ailleurs qui donnent une saveur aux ici, un présent téléporté, une manière de s'élever et de ne pas rester scotché à la simple actualité. Un regard, rienrienrien encore (encore!) ou juste cette anodine et mutine attention à voir au travers (l'esprit x-ray, les mirettes à déshabiller - super héroïne).

C'est beau et singulier et unique et éphémère les plaisirs nécessaires à fabriquer son propre réel, un fantasme qui se revêt. Des fantômes joyeux et des brumes alambiquées nappées de clair de Lune luisante ou de ce qui fait sautiller à vos souhaits.


Paris et ses effets.


D'un jour.







vendredi 27 septembre 2013

Fin des répétitions. Rendez-vous à Radio France.

 La Banquise enregistre pour Alla Breve de France Musique
- petit musique à dentelle, babiole fragile et pleine d'envie -











jeudi 26 septembre 2013

Le frais éphémere.



Il y a tant et tant...




... de choses charmantes et de rêveries laissées là, sur ce corps proche d'un ciel céleste - ce satellite des envies... tant et tant de fantasmes et de fantasques explorations dans l'histoire de cette belle et discrète et attractive lunaire... il y tant et tant d'inachevés et de futurs recomposés sur cet astre que le soleil fait briller. Tant et tant. Et surtout ces moments entiers à la regarder dodeliner, rousse ou blanche, nue par moitié ou par une pleine volupté. La Lune, cette fille nocturne qui pousse à désirer le présent et le temps qui passe.


mercredi 25 septembre 2013

... "motif played in all keys together"...

A Love Supreme par John Coltrane



Et tout changea ? Oui et Non. La musique s'ouvrit là chez un musicien qui la donna telle qu'il la faisait s'élever. Mais pour tous ceux qui furent touchés par ce moment unique et éphémère, par cet acte et ce son, par un homme aussi qui vivait qui explorait qui cherchait qui tentait qui osait qui était, alors oui, le Monde fut bouleversé.

Ce n'est rien bien sur en soi lorsque l'on y pense, un instant de musique, quelques notes jetées, ces molécules d'air bousculées... mais parfois pourtant, ce papillon anodin et léger et coloré peut entrainer des révolutions. Une pensée qui se forge, des envies qui naissent, des visions d'avenirs, enchantés, des désirs qui s'illuminent, et tout les lendemains qui se lèvent.

Un acte entier entraine forcément des amours sans limites.



Next.

F-Shaman le 29 mai au Musique Action* 
de Jimmy Febvay avec Loris Binot et Tony Buck


Ce que cela va devenir, nul ne le sait ? Ah mais si ! Ceux qui font et fabriquent et séduisent la musique baignent intuitivement dans une vérité. La leur. Celle qui les fait avancer sans douter de ce qui va se montrer. L'exposition d'une histoire en train de se faire. Le dénudé d'un invisible complice.

F-Shaman prend du corps. Entre les sons et les essais, entre les trouvailles et les articulés, cette formation s'épaissit petit à petit. C'est magique ou incompréhensible mais si sensible et captivant de voir les choses fleurir...


mardi 24 septembre 2013

La dictature du temps prévu.




C'est le temps prévu, les demains déjà pris et les lendemains déjà sur pris, sans surprises.
 ...

Mais... il reste les interstices bien sur tant c'est là dans ces trous de sourires que passent les fantasques saisissements. Coups de théâtre et effets en embuscade, paf!... ou simple babiole émotive... kiss d'un regard ou smack grand huit, il n'y a que cela finalement qui donne envie de ne pas savoir. 

Qui sait sur quoi...

...


Hey Max !

la Méthode Maxwell
mise en scène par Coco Bernardis
les 4 et 5 octobre à Nancy-Mon Désert*

Allongés dans des transats, bercés de semi-pénombre, l'esprit léger et baigné de sons étranges venant de partout, de dessous, de ce côté, là ou de derrière, voilà l'histoire de Maxwell qui se faufile et s'infiltre dans les oreilles. 
Pas banal cette situation quand même ! 
Une heure à planer sur Terre en se laissant balloter par le mot imprévisible et l'acoustique sacré loustic.
Mettre un texte en son ou transporter les corps, il faut choisir ! Or justement, au delà des anecdotes et des histoires, il existe un champ invisible irrigué par le sensible, un Monde fait d'abstractions et de réalités à déshabiller. 
Étendre le vrai c'est comme l'entendre, le déployer, lui donner la possibilité d'exprimer ses 1001 ressources cachées. Faire circuler les choses, tendre l'oreille et laisser résonner. Tant et tant de formidables appels à se laisser aller émerveillés.

Au fait, il s'agit d'une nouvelle (La Méthode Maxwell de Benoit Fourchard). Un drame inventé qui s'étire au milieu des transats peinards. Et tout le reste est improvisé... pour mieux embrasser la réalité.



dimanche 22 septembre 2013

samedi 21 septembre 2013

Bizarreries.




Les choses passent les choses restent.




Henry Cow* bien sur, mais surtout la poésie splendide et créative de l'école de Canterbury*. Lindsay (Cooper*) à filé ok, mais il reste ce parfum accroché à une époque si particulière si marquante si émouvante et au souvenir d'une hautboïste aux sons volants.





Alors oui. Il n'y a pas de Lindsay Cooper chez Google en premier choix, mais on le sait les plus belles aventures sont secrètes. Des météores spectaculaires et discrets. Le passage d'une révolution lumineuse et inconnue.
La face cachée des réalités, là où se mêle les utopies et les envies, là où se faufile les impossibles et les incroyables - fantasques et fantastiques, là où sans doute, l'émotion se fait limpide et unique.



vendredi 20 septembre 2013

Etrange paradoxe.

photo CNVV


Oh la, c'est vrai quand on y pense paf!... aimer autre chose lorsque l'on aime une chose. Balance des cœurs et des physiques qui dodelinent parmi les envies. Pour tous ceux qui baignent dans l'art et les plaisirs, aimer voler ne peut qu'être une allégorie fringuante. 
Une expression physique des pensées inventives et des illusions décoratives - et la poésie, libre, quand même, toujours, qui file, de l'un à l'autre, d'en haut vers en bas, ou vice-versa, ou partout d'ailleurs.

L'amour sur Terre ou l'amour en l'Air restent à improviser, trouver le vade-mecum grisant et bath qui réunit les imprévisibles et les inconnus.


jeudi 19 septembre 2013

L'eden d'Eden Market.

décor pas décoré, forcément


Et re. Pas ronchonchon hein! mais tout guilleret hey! et motivé et pimpant piIIIinpoOOOOoon, pour quoi pourquoi c'est quoi mais c'est le nouveau spectacle de la Soupe* qui se fabrique et s'invente, là, en ce moment. Bon. Jeune public (dés 8 ans, donc pour marmot et adulte qui enfin peut se comporter comme un môme) et tendance pop - logique c'est un pop-up*. Avec de la musique électro-truc, du saxophone, biniou toujours trop fort!, et du piano small size mais nucléaire (faut pas s'en faire faut pas s'en faire). Bref. L'histoire sans texte de trois caissières (en fait pas tout à fait) okokok mais surtout du market du Mammouth du Cora ou de la superette, de l'hyper et super et méga et tralala tout est épatant dans le quotidien de nos jours hier&aujourd'hui, chouette. Vraiment ?

Alors quoi hop ça se construit donc bah on se retrouve pour la première (aaaaah les premières) en février. 2014 bien évidemment.


Soudain,









cadeau de nuit
cargo d’inouïes

lueur joyeuse
et mystère... vertigineux

qui danse
et s'élance
et balance

là où
comme un accent
des yeux caressent
ce que deux doigts délaissent

l'expression physicienne
quelle drôle d'exploration

et la courbe
du temps,
sensuelle

et le futur, cambré,
de beautés bleutés






mercredi 18 septembre 2013

1:22



   lu




lu



lu               lu






lu       

lu                                                   












lu





   lu





                                  lu                       







...                                                                      




Surréalisme de Lorraine.




Les secrets de la magie.




Comment imaginer tous ces détails qui s'imbriquent et s'articulent pour former une métaphysique aux charmes irréelles. Même lorsque l'on sait on y trouve encore de quoi pâmer. Séduit par ce que l'on connait sur le bout des doigts mais qui résiste aux ennuis et se donne d'envie, encore. Bien sur bien sur, on chantonne la chansonnette... ce n'est pas là ou là que se mêle les idées et les humanités mais bien dans l'invisible et le non-dit... mais tout de même !

Fabriquer un spectacle c'est toujours chercher ce qui se camoufle dans les réalités. On ne croit pas si bien dire, que déjà se faufilent des raisons d'être et des croyances aux folles utopies (belles ensoleillées).

Et parfois, aussi, c'est fou, mais le quotidien l'air de rien réserve des surprises spectaculaires. Il suffit de se laisser attraper, ou de faire semblant d'y croire, pour changer de Monde comme l'on change de chaussette.


mardi 17 septembre 2013

Ce n'est pas rien, c'est même ce qui circule sous les paupieres pensives.




Mots après mots, entre les lignes.

Prendre le temps est une forme d'abandon. Comme ne pas maitriser ce qui se met à danser, ce chaos ou ce silence.


 
 
 "L'écume dorée, tremblante et fragile de nos jours sensuels et menacés qui s'enfuient ..."
 
 
 

Si loin, si prés.




C'est beau ce n'est rien mais c'est tout ce que l'on a et c'est déjà beaucoup, le son des vibrations du plasma interstellaire (au delà de notre sphère du système solaire) de Voyager 1* et son Golden record* (à écouter ici si le l'oreille curieuse vous en dit). Cela ne concerne plus grand monde et pourtant c'est un endroit au delà de tous les endroits visités, un monde au delà du Monde. Une frontière dépassée, à chaque instant, un inconnu visité.

Pendant la nuit des uns, une sonde file comme un Colomb dans la nuit de tous.


...

lundi 16 septembre 2013

Fiat lux... et lux fuit (parfois).




Une idée. Comme ça. Sans la réaliser. Ça ne sert à rien. Et pourtant, la voilà. Une envie, et le monde qui a changé, et l'illusion de l'autre côté. Alors qu'importe si tout est rêvé, il faut quand même la garder au creux du temps le temps qu'elle s’efface ou qu'une autre la remplace. Un court instant, au cœur d'un flash, en plein dans le mille, bref comme un coup de foudre inimaginable, quelque chose à existé - en laissant quelques traces. Quelques traces ? Mais plus rien n'est pareil !
Donc une idée, même inutile, même déjà quittée, fait vivre l'imagination comme une révolution.


André le fantastique - suite.

ça se clique... oui.

Hop.

dimanche 15 septembre 2013

Là, à l'instant.




Rentrer de concert est un drôle de moment. Une sorte de sas entre blues, post-descente d'adrénaline, changement de dimension et euphorie des expériences. Mais oui. Un melting-pot, un micmac, une bouillabaisse de sentiments et de sensations. L'after, nocturne. Et qu'en dire sinon en étirer les derniers instants d'étranges et d'exclusives impressions.







Orphée-Manipulation


La photo comme un éssuie-glace du réel.