vendredi 21 février 2014

L'extraordinaire ordinaire des coïncidences. Banal bienheureux.




Coïncidences. 
Les belles stupéfactions volages volantes de la vie courante qui transforment tout ce qui bouge en grand manège féerique - pom pom pom. Ça danse dans les ordinaires, comme une magie, un coup de théâtre une péripétie d'aléa qui donne au commun de tous les jours le gout de l'époustouflant merveilleux. L'époustouflant merveilleux.

On ne s'en remet guère, et quand ça déboule ça traine encore dans les parfums éveillés et les gouts délurés, cette émotion joyeuse, ce désir entier d'une si délicieuse manifestation. 

Le monde (local mais quand même) vacille comme de l'infime au fantastique, comme d'ici à l'ailleurs, comme de rien comme ça, et le voilà qui bascule et tangue et chaloupe et chancelle et houle-ouhla et dodeline et chavire et coule heureux au creux des enchantements mutins. Bijou d'un jour. Une étincelle d'un coin. 

Le baiser inattendu d'une belle occasion, saisie de concomitance, synchro de hasard, biclou d'un ciel!.

La coïncidence. Ce bidule ce truc ce machin aux mécaniques invraisemblables (et mystérieuses). Fleur acrobate des quotidiens, c'est ici l'impossible qui se déshabille comme une escarbille dans le banal ; un rayon de soleil ? Non ! Un rayon vert* !

Ouioui. Nous sommes là, au chaud, dans le curieux le piquant, le sensationnel, l'intrigue du jour le feu d'artifice minuscule aux grandeurs flamboyantes, et colorés, nous sommes là à l'instant à ce moment dans le soudain, le fruit du fortuit, la séduction de l'affriolant, l'imprévue nue, un regard à la renverse - et une jupe qui vole au vent, qui sait.

L'incidence de la coïncidence change une journée en beauté lumineuse.



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