Les soli qui racontent. On se souvient de ceux de John, Steve, Ornette, Sonny ou Steve Potts ou ou ou... et puis, voilà Julius, César des altos aussi. Des envolées vastes et libérées où le temps est à son affaire, dilaté comme on le souhaite, découpé comme une vision sans fins. C'est un transport mélodique, un sax-trip dans les airs soufflés, chauds, instantanés, spontanés, inventés, là. Notes éraflés, ce qui compte par dessus Terre, c'est de croire à l'instant, aux formes qui viennent et donnent et s'enfuient. Tout est là, il suffit d'ouvrir ce qui se passe.
Participer à ses évasions, c'est prendre le présent pour ce qu'il est. Vivant vivace, rempli de possibilités et de surprises, réjouissant.
Et à 17:42 (1ère vidéo)... des chaussettes aux étoiles !
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