lundi 24 février 2014

A l'ancienne.




Les charmes surannés et naïfs et simples. Mais comment ce fait-il que tout ce qui vient du noir&blanc, l'érotisme pornographe de ces années twenties (un poil avant même) soit aussi innocents que la vision d'un joli film d'antan ? L'Age d'or peut être et la censure aussi sans doute, l'enthousiasme des premières fois (les premiers films était de suite érotiques et diffusés dans les boxons ou les foires), le fait aussi que le support lui même (le cinématographe !) était déjà en soi une révolution roborative bien avant la mise en avant du voyeurisme sur pellicule, du selfie* d'aujourd'hui ou de l'inspection des nudités comparatives. 
Polissons par l'art des suggestions sans trop en faire. Une manière de créer le désir et l'envie en jouant du rien, de l'irréel et de l'invisible - mais aussi en touchant des esprits ce qui existe au delà des yeux et des chairs. C'est cela finalement. Une ode à l'immensité qui survol les terrestres représentations, les concrètes explorations.

rien à voir rien à voir mais si quand même : 
C'est pour cela que le son restera toujours le point absolu. L'érotisme de la mélodie et de la note, l'envie sans limites. Une sensation de l'invisible, au delà de l'histoire et de la forme, au delà des consciences et des stratégies. Le son comme une quintessence de l'être. Le pur plaisir.


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