Tout juste avant. Quelques instants (oh, on pense à Greco*) qui peuvent trainailler, des minutes qui peuvent s'étirer, onduler. En concert on voit la scène qui vibre, prête à se laisser aller, les lampes des amplis qui frissonnent et les instruments comme drapés d'absence de touché, en attente, impatients.
Au théâtre on ne voit rien, mais. On dirait que de ce noir va jaillir des mondes et des envies folles. L'air indolente libertine, à la transparence insolente, se faufile entre les corps qui s'installent et se préparent.
Ces instants juste avant sont aussi du jeu. Uniques et précieux. Spectaculaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire