Tout comme on peut se barbouiller gourmand des vibrations de l'attente (le trac d'une rencontre, forcément), on peut aussi se délecter des après. Le démontage qui suit l'événement sonne tout autant étrange que le moment juste avant.
Alors finalement quoi il y à de la matière amoureuse dans un spectacle. On tremble un peu avant et on tremble un peu après. L’éphémère circonstance sans gêne des impudiques d'une heure durant.
Mais avant, mais après ?
Tout le charme des questions et des suspensions. L'art d'un temps encore/redevenu banal mais qui à su faire chavirer les corps et les instants.
Amusant de voir ce qui est chargé d'imaginations de ce qui pourrait arriver et de sentir ce qui après est encore accroché d'une histoire, d'une sensation, d'une couleur ou d'une odeur.
Pourtant, c'est toujours un mystère. Cet invisible de ce que l'on espère ou de ce que l'on à traversé. Une parenthèse belle, protégée des lois physiques et circonstancielles, abolissant la dentelle (M comme Mallarmé*...), jouant avec le temps comme si rien d'autre n'était, séduisant les cœurs sans se soucier, emportant les corps sans se méfier, proposant un mirage (et alors ? Pourquoi pas), une utopie une rêverie un souhait exaucé exhaussé - le passage d'une étoile - et simplement, peut être, surement, une raison à l'irraisonné.
Entre les mots et dans les gestes, sur ces planches et ces baraques, et sur le fil d'une émotion qui à soufflé, parfois, comme une splendide réjouissance, résiste ce qui est apparu soudain et ce à quoi l'on croit, encore.
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