Arcanes et labyrinthes, tensions et inventions, détails et vision globale, le temps d'une création est souvent le temps d'une micro-vie avec ses débuts et ses fins.
Pourquoi
ne pas y jeter un coup d'œil, pourquoi ne pas dévoiler - un peu - les
ombres et lumières de la commande du CDN de Nancy à La Soupe Cie ; monter type reportage ! un Don Quichotte pour RING les 22, 23 et 24 novembre
mardi 13 novembre 2012.
Et décidément, cette idée de reportage embarqué ne donne pas forcément de quoi passionner fissa le lecteur curieux des coulisses. "Don qui shot" par La Soupe et Michel Didym suit son cours okokok, mais ce n'est que dans le silence d'un brouhaha que pour l'instant tout ceci joue. Chacun dans son coin à coller des bouts de ci et des bouts de ça dans un canevas littéraire à écarteler pour y placer et des espaces acoustiques et des manipulations marionnettiques et des idées iconoclastes (mais non-ecclésiastiques).
Chercher l'épaisseur, le lien, l'altitude l’attitude, l'autre histoire, l'entre les lignes, la dimension, l'espace... et le temps.
Ce que l'on peut dire, c'est que l'on retrouve comme souvent la bataille individuelle pour faire jaillir une vision globale dans chaque détail. Car c'est bien dans ces petits machins de thématique ou de son ou d'atmosphère que réside l'ADN d'une cohérence d'ensemble. Et si l'on n'y prend garde, il sera trop tard. On ne pourra pas revenir sur l'idée de base et sa qualité nourricière. Tout est dans le premier détail, tout est dans la proposition qui se pose de manière et réfléchi et inattendu (l'oxymore comme déséquilibre inventif).
Dans ce jeté qui n'y parait pas (do do do ré-do-mi , pizzicato et un peu de violoncelle free mais pas trop, ce souffle aussi, lié à la respiration de ce geste ; essayons) va se jouer le reste des développements et surtout la manière de penser et de percevoir ce qui pourrait se passer et se tramer.
Finalement, musicien au théâtre c'est être à la fois soi et autre, répondre aux attentes - de dramaturgie, de sens, de rythme, de relation - aussi bien que défendre les convictions et les lucidités construites au fil des expériences d'une vie musicale et de choix en permanence questionnés.
C'est une dialectique. A conserver positive et fertile, mais que l'on sait sur le fil. ⚗
Chercher l'épaisseur, le lien, l'altitude l’attitude, l'autre histoire, l'entre les lignes, la dimension, l'espace... et le temps.
Ce que l'on peut dire, c'est que l'on retrouve comme souvent la bataille individuelle pour faire jaillir une vision globale dans chaque détail. Car c'est bien dans ces petits machins de thématique ou de son ou d'atmosphère que réside l'ADN d'une cohérence d'ensemble. Et si l'on n'y prend garde, il sera trop tard. On ne pourra pas revenir sur l'idée de base et sa qualité nourricière. Tout est dans le premier détail, tout est dans la proposition qui se pose de manière et réfléchi et inattendu (l'oxymore comme déséquilibre inventif).
Dans ce jeté qui n'y parait pas (do do do ré-do-mi , pizzicato et un peu de violoncelle free mais pas trop, ce souffle aussi, lié à la respiration de ce geste ; essayons) va se jouer le reste des développements et surtout la manière de penser et de percevoir ce qui pourrait se passer et se tramer.
Finalement, musicien au théâtre c'est être à la fois soi et autre, répondre aux attentes - de dramaturgie, de sens, de rythme, de relation - aussi bien que défendre les convictions et les lucidités construites au fil des expériences d'une vie musicale et de choix en permanence questionnés.
C'est une dialectique. A conserver positive et fertile, mais que l'on sait sur le fil. ⚗
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