mardi 28 février 2012

La création minuscule du passé.




Perdre un billet fini. Ça parait rien, mais §'("§53è§è§($ù`+£M*^$+))^ùmm==@&'éé&#1&&$,:;.:; !

Voilà d'un coup d'un seul trois mots qui s'envolent, et le temps qui reste à rechercher ce qui à filé. Rien et pourtant déjà une poursuite. Celle du temps perdu ou celle de ce qui se faisait le moment d'avant. La perte comme création d'un passé dorénavant uniquement rempli d’envie. 
C'est tout le paradoxe des présents immobiles, ceux qui se figent à retrouver, ceux qui se glacent dans ce qui est récupérable. Mais pas seulement. Finalement l'accident d'une disparition est aussi le carburant d'une nouvelle invention. Peut être.

Alors ? Alors, le reste est toujours à mettre devant les restes.



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