La Banquise en résidence à Césaré*
rendez-vous au Musique Action le 31 mai
Notes après notes, les infimes intentions, dentelle d'idées et l'effronterie juste à côté, cette chirurgie plastique des sons remodelés, et cette manipulation du bout des doigts et du bord des lèvres, le regard qui pointe et qui se souvient, l'émotion de la glisse la sensation d'un vertige qui semble au début contrôlé, l'accident qui s'immisce et le rubato qui se déguste, c'est l'univers des compositions, celles travaillées, bout par bout, éléments par éléments, en cherchant ce qui les fait vibrer s'élever et (s')emballer.
C'est dans ces moments privés que se posent les musiciens qui espèrent hardiment les futurs intimités (ils préparent un coup ils préparent un coup, surement). La part désirée d'une communion acoustique souhaitée qui au moment de la lumière et de l'écoute jaillira, si tout se passe bien.
L’orfèvrerie des dessous et ce secret bien gardé, qui coule le long des tâtonnements exploratoires. Le détail d'un jardin charmeur qui fait encore frisonner.
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