mardi 2 juillet 2013

Les sauvages sont tout un art.




Ce ne sont pas forcement les plus voyantes (les pré-fabriquées méga-transformées ultra-lissées, bombées, galbées, sur-aménagées et big-équipées (*ps), super-carrossées, customisées, dopées pour la vitrine télé-visuelle) mais certainement parmi les plus succulentes - ce gout drôlement sucré à la dérobé, comme volé.
Les fraises mini-formats qui trainent au pied des pieds et qui pourraient passer inaperçues si l'on était un gourmet d'étoiles de Terre sont des sur-vitaminées. Car elles sont rares. Très. Et gorgées. Si rouges ! Minuscules et juteuses, comme celle-ci, unique, cachée, pétillante.

Tout comme le son en plein air, mais oui, qui se perd et se fond et fond dans le décor et ses détails extraordinaires. Ces élans invisibles qui tentent de parfumer d'une idée le paysage déjà installé.

Mêler l'acoustique aux moustiques relève de l’éphémère, une musique de papillons pour oreilles qui volettent. Les yeux couleur du soleil, l'esprit dans la brise, une bise ! une bise ! et voilà que c'est tout ce vert qui se met à en faire, du bruit du sonore de l'affaire vibrante sans en avoir l'air - de la bio-poésie.
Jouer dehors c'est tomber des nues nu sur les fruits du hasard, nez à nez avec les rencontres lumineuses et discrètes, adorablement naturelles.



La Méthode Maxwell en plein air*
- Cie Les fruits du hasard -




*ps : tiens ? un correcteur extra-lucide


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