jeudi 28 mars 2013

Le bel air.




Il y à toujours une part de solitude dans la musique. Un accompagnement singulier des trajets. Une solitude, oui, mais une jolie solitude, ni triste ni pesante bien au contraire. L'air du rien. Une Vénus (la solitude est féminine) libre qui se complait de la comptine.

On pourrait parler d'un vide, mais non, il s'agit plutôt d'une immensité métaphysique. A l'instar de ce dont parle Terrence Malick dans "A la Merveille"*, ce qui pousse à désirer, sans morale ni devoirs. 
Et une étrangeté tout de même. Ce sentiment abandonné qui se révèle une chaleureuse envie de jouer, de chercher, de tenter de toucher l'invisible inaccessible et l'intuition des existences. 
Il y a souvent beaucoup dans un son ou une note de musique. Des étendues d'histoire et de songes, des libertés, des grandeurs et des désespoirs.

Aller vers là où tout est, dans cette solitude émerveillée.



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