mercredi 27 mars 2013

Chacun son style...





... et les présentations ♀♂ kitsch d'une époque Romaine fantasmé de stuc et de stupre artificiel. Pour une fois certes la femme rêvée n'est pas nue et glabre et l'homme idéalisé est un peu moins hors de proportions.
Mais c'est toujours une drôle de fable que la représentation des corps. Entre les mannequins de publicité ou de vitrines exposées et les chairs imaginées, entre les corsets sociaux, les idéaux, les idées les fantasmes les projections les volontés les rêves les idéologies les préférences les histoires les marques et les empreintes d'expériences, les cicatrices les aventures les bodybuildés et les artifices, entre les consumérismes et les provocations, les push-up les caricatures et les fausses descriptions, les anatomies exacerbées ou complétement instrumentalisées, les désirs premiers allumés et les sexismes manipulés, entre les simples appareils et les exagérations comiques, les outrances et les banalités, entre les comparaisons obligées, les normes présentées les moyennes socialement déterminées, la longueur de ceci la largeur de cela la taille du et la finesse de, entre la fermeté ou la bonne chair la sportivité ou l'indolence, la fierté ou la main-mise des mœurs, la sensation d'une liberté ou le sujet moral, la religion le droit la norme la société la pudeur ou l'extrême vulgarité, ce qui se montre ou ce qui se cache, l'intimité et la manière dont on redessine son corps et l'autre et ce que l'on donne à voir ou à contempler, la suggestion ou au contraire la transparence totale, l'érotisme la simple envie la pornographie ou le plaisir des inventions visuelles, le maquillage ou la vérité la lumière le néon la photographie, entre tout ceci et tout cela, politiquement, culturellement, intimement, finalement... que de possibilités !






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