mercredi 30 juin 2010

Et ca repart, encore, encore.


Décidément les jours sont sans fins. Boulanger de la note. Au four et au moulin, faut que les pains sortent (enfin... pour la métaphore, car en musique, les pains - voir de suite Nanard le Balochard * !).
Alors là, alors quoi, ce qui suit c'est "Les Branks" à Bar-le-Duc, les 3 et 4 juillet pour le festival "Renaissances ".
Jouer local c'est jouer serré. Que des amis comme public ; les plus sévères dans leur gentillesse. C'est moins la peur de "mal" jouer (qu'importe) que de ne pas déshabiller le plus sensible. On voudrait tous partager ce qui nous est cher à nos chers. Mais parfois, le rendez-vous mystérieux de l'improvisation reste obstinément un phénomène réfractaire. Pas si maitrisé. Juste dévoiler. Farouche mustang des territoires de l'émotion. Et des fois ça résiste, et des fois c'est somptueux. On voudrait partager ces moments là. Mutualiser ce qui est le plus enivrant, ce qui fut juste pour ceux qui furent à cet endroit précis à ce moment précis. Nulle inquiétude, nulle appréhension. Un espoir que ce sera pour cette fois ci ; aussi. Le reste n'est qu'expérience. Tout reste musique.


Et puis, et puis, l'enregistrement (par Thomas Milanese) de la démo du "Loris Binot 5tet", juste après les guignolades des girafes. On en reparlera. Du 6 au 7 juillet. Grande affaire également. One shot pour fixer l'esprit d'un groupe. Deux jours. Seulement. C'est paf là qu'une vérité surgit. On est jamais prêt, mais sera-ce pour cette fois ? Oui ? Le tremblement ... qu'un "truc" se passe....

Il faut rester zen avec tout ceci. Ce n'est que de la musique. Cependant...

...se demande parfois....

Aucun commentaire: