Filer à l'anglaise. s'évader. C'est tentant. C'est un peu le jeu. "Green Explorer". Tout un programme pour un chemin au long court. Et au final, pour aller où ?
Qu'importe ! L'important se planque dans le mouvement.
Le processus de création suit aussi ce chemin. Le résultat compte moins que le faire. La recherche est là. Et parfois, le résultat donne rendez vous à une vérité, à une beauté. Ça arrive. Mais... si cela n'arrive pas, ce n'est pas si grave si dans ce mouvement de faire réside l'authenticité des vrais bouleversements.
MAIS OU EST DONC ORNICAR ?
L'improvisation ne supporte pas l'improvisation mais se sert du tâtonnement, de l'erreur, du loupé comme d'une belle proposition de l'instant et de l'endroit. Ce sont là de nouvelles pistes de jeux, de nouvelles frontières à aller chercher. A condition d'être disponible à l'événement, au possible, à l'inconnu.
Être disponible. Au départ. Aux demains. A l'incroyable,. A la secousse, au saisissement ; au merveilleux.
Alors voilà.
Partir... rêver... créer, oui, mais en étant entièrement ici et totalement là. Paradoxe des explorations artistiques et des expérimentations inouïes. Quelle bizarrerie les départs.
"Green Explorer".
Sibyllin le billet ? et "Green Explorer" alors ? c'est pas sibyllin ça comme proposition d'évasion ? Cargo de nuit...
Trente-cinq jours sans voir la terre
Pull rayé, mal rasé
On vient de débarquer (cargo de suie)
Trente-cinq jours de galère
Et deux nuits pour se vider
(la nuit, te suis, change de port, cargo de nuit)
J'avance sur ce quai humide
La sueur brûle comme l'acide
L'enfer va commencer (cargo de nuit)
Bière chaude et narguilé
Chez Mario, tout oublier (la nuit te nuit, change de port)
Mais cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Mais cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
(Cargo de nuit)
Lanterne rouge : je guette l'entrée
L'alcool est mon allié
L'amour, il faut payer (cargo d'ennui)
Virée grasse, elle m'entraîne
Vers l'angoisse et la rengaine
(la nuit, d'ennui, change de port)
Da da da daya da da da daya...
{instrumental}
Mais cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Mais cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
J'ai voulu tout chaviré
Mon espoir s'est échoué
J'en ai marre de ramer
La détresse polluée
L'océan de mes pensées
Et cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Et cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
Da da da daya da da da daya...
(cargo de nuit, la nuit, cargo de nuit...)
Pull rayé, mal rasé
On vient de débarquer (cargo de suie)
Trente-cinq jours de galère
Et deux nuits pour se vider
(la nuit, te suis, change de port, cargo de nuit)
J'avance sur ce quai humide
La sueur brûle comme l'acide
L'enfer va commencer (cargo de nuit)
Bière chaude et narguilé
Chez Mario, tout oublier (la nuit te nuit, change de port)
Mais cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Mais cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
(Cargo de nuit)
Lanterne rouge : je guette l'entrée
L'alcool est mon allié
L'amour, il faut payer (cargo d'ennui)
Virée grasse, elle m'entraîne
Vers l'angoisse et la rengaine
(la nuit, d'ennui, change de port)
Da da da daya da da da daya...
{instrumental}
Mais cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Mais cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
J'ai voulu tout chaviré
Mon espoir s'est échoué
J'en ai marre de ramer
La détresse polluée
L'océan de mes pensées
Et cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Et cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
Da da da daya da da da daya...
(cargo de nuit, la nuit, cargo de nuit...)
aa
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