vendredi 11 juin 2010

Rien et pourtant tellement tout.



Que pourrait il être écrit un jeudi 22 avril lorsqu'il ne se passe rien pour une partie de la Compagnie ? On en revient finalement et encore à la question essentielle. Les outils de communication annuels, trimestriels, mensuels, journaliers, instantanés sont en place mais il faut bien penser au contenu.
Le sempiternel effet de vide et de fuite en avant de moyens permanents et omniprésents d'information. Elle existe cette information, certes (par exemple une partie de La Soupe est à Charleville pour jouer APT, ce jeudi 22 avril, à 20h30 Au Théâtre de Charleville-Mézières), mais à la manière d'une réflexion de McLuhan * ("medium is message"), celle ci, dans sa profusion, son ubiquité, sa débauche est/devient moins importante, en apparence, que le support.


On lit le journal, on regarde la télay, on zieute le net, on amasse, on récolte, on laisse l'esprit vagabonder dans un monde qui défile et défie la mémoire, on se baigne dans une masse de sujets et de révélations... et pourtant il ne reste que peu de choses en dehors du fait qu'on lit le journal, on regarde la télay, on zieute le net, on amasse, on récolte, on laisse l'esprit vagabonder dans un monde qui défile et défie la mémoire, on se baigne dans une masse de sujets et de révélations...


L'information elle même devient volatile. Une masse invisible, la matière noire *, occupant 83% de l'esprit et pourtant sans effet de mémoire.
Connait on mieux le monde ? Peut être après tout. Le sentiment d'un monde. Un alentour mouvant et se mouvant, au gré des événements mises à jour.




Toujours est il que sur ce blog, lorsque l'on a rien à dire, du moins à donner comme fraîche information, il ne reste plus qu'à puiser en soi - c'est à dire dans le permanent, l'inscrit, dans l'empreinte, les strates, l'accumulation, la synthèse et autres problèmes - pour échanger une réflexion de recul, un quelque chose qui à la poids de la vie bien plus que la vie instantanée n'a de poids.

Mahmoud Darwich par exemple.
aa




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