Vitesse "V". Le monde devient rapide, plus dense, plus proche. Loin de tous et à coté de tout le monde. Réécouter l'analyse de Virilio. Accélérer le temps pour ne plus en perdre et le voir s'enfuir sans souvenirs. Finalement vivre le présent peut provoquer une perte d'avenir...
Penser la vitesse c'est peut être prendre un peu de temps, lui donner du mou, arranger les minutes pour quelles laissent passer de la pensée, du savoir, de la projection, du savoureux.
Pour un musicien c'est encore une histoire de balance, de moment. Enchainer donne des ailes. Cumuler donne des idées, des aventures, de l'expérience. Mais prendre le temps permet de rassembler, combiner, tenter. Un va et vient amoureux entre ces deux opposés de vie. Une dialectique à résoudre en permanence. C'est peut être en cela que la musique comme vie se pare d'un habit de funambule. Apprécier le déséquilibre, profiter des forces qui s'exercent. Tous les jours deviennent un pari de l'instant et de l'ensemble. Une insertion consciente dans une pensée qui se construit.
C'est vrai les temps ont bien changés. Le temps et les distances s'embrassent de plus en plus pour ne plus prendre de temps. Et encore un fois, ce sont les esprits curieux et affamés de rencontres qui vont pouvoir profiter de cette nouvelle donne (quand on à la chance de pouvoir le faire). Car, de ce méfait - peut être - apparait - surement - un terrain de jeu incroyablement vaste. Une partie de plaisir. Un engouement pour la Oui, l'accident systémique menace.
Pratiquons alors la manière d'être lucide tout en récoltant les fruits uniques et propre au temps qui change. Condamnons la finalisation du temps au service de l'abandon. Parions le temps pour tous, le temps des nouvelles contraintes pour inventer, osons le temps pour changer de Monde.
Situation révélationnaire.
Penser la vitesse c'est peut être prendre un peu de temps, lui donner du mou, arranger les minutes pour quelles laissent passer de la pensée, du savoir, de la projection, du savoureux.
Pour un musicien c'est encore une histoire de balance, de moment. Enchainer donne des ailes. Cumuler donne des idées, des aventures, de l'expérience. Mais prendre le temps permet de rassembler, combiner, tenter. Un va et vient amoureux entre ces deux opposés de vie. Une dialectique à résoudre en permanence. C'est peut être en cela que la musique comme vie se pare d'un habit de funambule. Apprécier le déséquilibre, profiter des forces qui s'exercent. Tous les jours deviennent un pari de l'instant et de l'ensemble. Une insertion consciente dans une pensée qui se construit.
C'est vrai les temps ont bien changés. Le temps et les distances s'embrassent de plus en plus pour ne plus prendre de temps. Et encore un fois, ce sont les esprits curieux et affamés de rencontres qui vont pouvoir profiter de cette nouvelle donne (quand on à la chance de pouvoir le faire). Car, de ce méfait - peut être - apparait - surement - un terrain de jeu incroyablement vaste. Une partie de plaisir. Un engouement pour la Oui, l'accident systémique menace.
Pratiquons alors la manière d'être lucide tout en récoltant les fruits uniques et propre au temps qui change. Condamnons la finalisation du temps au service de l'abandon. Parions le temps pour tous, le temps des nouvelles contraintes pour inventer, osons le temps pour changer de Monde.
Situation révélationnaire.
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