vendredi 9 juillet 2010

La mesure du désordre.






L'entropie... la grandeur du désordre. Et dans ce chaos se faufile des forces, attractions ou répulsions ; et dans l'improvisation s'infiltre des actions ou forces de l'esprit et de l'imagination.
Pour en voir une géographie partielle et subjective, voici (dans Mouvement et de Patricia Kuypers, pleine d'intelligence) une sorte d'étude anthropologique de l'improvisation. Une parmi d'autre. Intime et singulière. Car l'improvisation est la révélation d'un bruit de fond. aussi. Une connaissance enfuie, intuitive et expérimentale, que l'écoute, la pratique et l'art des sons et du geste peut révéler un temps. «L’involontaire devient volontaire parce qu’on le laisse vivre» dit Barre Philipps ce bel inventeur. C'est aussi une somme, de rencontres, de confrontations, d'expérimentations et de réflexions. Il reste toujours ce saut à l'élastique dans les courants des inouïs. On en revient en ayant traversé un état, une forme d'être à part. Une vibration de soi en écho à tout.


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