Les Branks à "Hop Hop Hop"* à Metz. Un festival de Rue du tonnerre. Avec quelques inconvénients type déchirure musculaire. D'où l'heure du billet en come back des urgences. "Bah Bah Bah".
Les Branks hyperactifs, les Branks cascadeurs, les Branks démolisseurs, les Branks supersonique ! Tout comme Ulik*, tiens, qu'on a vu passer tel a rocketman. "Bref Bref Bref".
Mais l'homme qui tombe à pic c'est un peu les risques du métier (un métier ? ça ?). Un engagement, des tentatives, de périlleuses tentatives. Il faut bien nourrir les arènes de Rome. Le réacteur d'Ulik et les cascades des Branks.
En vérité, non. Simplement les Arts de la Rue ont cette dimension physique. C'est typique. Jouer dehors c'est appréhender une Rue qui n'est pas à soi, que l'on ne connait pas. Lorsque l'on reste dans les clous tout se passe à merveille mais lorsque ce sont les poubelles, les fenêtres, les barrières, les murs, les véhicules, les spectateurs, les commerces, les pavés, les égouts, les voitures de police, les terrasses, que l'on utilise, et bref, lorsque l'on prend la Rue, alors là tout devient plus incertain.
A la fois pour l'objectif esthétique (le rythme, le sens, la justesse, la dynamique, la tenue, l'inventivité, la musicalité, la fraicheur, la beauté de l'improvisation) et à la fois pour le corps. Corps qui se jette là où il ne faut pas, escalade, joue en courant et pour tout dire risque de perdre ses dents.
Mais voilà, il faut nourrir les arènes de Rome. C'est indéniable, malgré toutes les improvisations et autres curiosités palpitantes, le risque, le spectaculaire, la frayeur peut prendre à un moment donné le pas sur le fond du spectacle. Il faut donc jouer avec cette donnée (souvent ontologiquement lié à la Rue) qui peut vite vous emporter , sinon aux urgences comme ce soir - mais aussi comme à Esch il y à peu - tout du moins dans une sorte de démagogie facile et séduisante de l'exploit tonitruant. L'Art de la Rue c'est tout un Art. De l'Art et du temps. Temps de réflexion, de pratique et d'expérience.
Bon. Il reste un avantage. On passe parfois sur France Bleue, comme çà, au débotté....
Les Branks hyperactifs, les Branks cascadeurs, les Branks démolisseurs, les Branks supersonique ! Tout comme Ulik*, tiens, qu'on a vu passer tel a rocketman. "Bref Bref Bref".
Mais l'homme qui tombe à pic c'est un peu les risques du métier (un métier ? ça ?). Un engagement, des tentatives, de périlleuses tentatives. Il faut bien nourrir les arènes de Rome. Le réacteur d'Ulik et les cascades des Branks.
En vérité, non. Simplement les Arts de la Rue ont cette dimension physique. C'est typique. Jouer dehors c'est appréhender une Rue qui n'est pas à soi, que l'on ne connait pas. Lorsque l'on reste dans les clous tout se passe à merveille mais lorsque ce sont les poubelles, les fenêtres, les barrières, les murs, les véhicules, les spectateurs, les commerces, les pavés, les égouts, les voitures de police, les terrasses, que l'on utilise, et bref, lorsque l'on prend la Rue, alors là tout devient plus incertain.
A la fois pour l'objectif esthétique (le rythme, le sens, la justesse, la dynamique, la tenue, l'inventivité, la musicalité, la fraicheur, la beauté de l'improvisation) et à la fois pour le corps. Corps qui se jette là où il ne faut pas, escalade, joue en courant et pour tout dire risque de perdre ses dents.
Mais voilà, il faut nourrir les arènes de Rome. C'est indéniable, malgré toutes les improvisations et autres curiosités palpitantes, le risque, le spectaculaire, la frayeur peut prendre à un moment donné le pas sur le fond du spectacle. Il faut donc jouer avec cette donnée (souvent ontologiquement lié à la Rue) qui peut vite vous emporter , sinon aux urgences comme ce soir - mais aussi comme à Esch il y à peu - tout du moins dans une sorte de démagogie facile et séduisante de l'exploit tonitruant. L'Art de la Rue c'est tout un Art. De l'Art et du temps. Temps de réflexion, de pratique et d'expérience.
Bon. Il reste un avantage. On passe parfois sur France Bleue, comme çà, au débotté....
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