mardi 24 août 2010

Que de flotte, que de flotte.



Au bout d'un certain temps n'importe quelle image change de sens. A force de détails détaillés, chaque pixel se mue en une tout autre valeur visuelle. Une abstractisation, si ce mot existe.

C'est tout le jeu des images contemporaines que l'on retrouve dans moult installations artistiques. L'expérience peut être poussé au point de ne rechercher qu'à transformer le plus banal.
Comment passer ainsi à coté des expériences de Nam June Paik*, Wharol* (extrait des 26 minutes) ou Man Ray* du coup ?


Mais au cinéma non-expérimental également. On se rappel les plans de "Battala en el cielo"* (non, non pas le pompier* - pas que) où des images "inopportunes" établissent une toute autre lecture, une lecture picturale ; pour exemple (car on pense aussi à Sokourov* - "Mère et fils "*- bien sur).

etc, etc.

En matière sonore, ce jeu peut aussi s'épanouir. On se retrouve soit avec la banalité quotidienne du hasard, soit avec la volonté d'une musique provoqué par l'aléatoire ... le tout mis en scène et transformé en or de poésie par la force du regard, par l'envie "de voir" du spectateur (... vouloir "voir", vouloir percer le secret du désir, décrypter cette sensation de nécessité élective, de faire vibrer, la pierre philosophales des voutes humaines).

oui, oui, c'est cliquable, bien sur, bien sur....


Le mystère de cette transmutation réside sans aucun doute dans la conviction de l'action, dans le temps donné aux choses et dans la ferme certitude qu'en chaque objet quel qu'il soit sommeil un pouvoir infinie d'émotion.



La mer de "Pince de Crabe", en fonctionnant 6h/jour, nous emmène dans un pays merveilleux fait de mouvements, de superpositions hypnotiques, de va et vient, d'ondulations, d'étranges correspondances, d'une certaine forme d'organisation émotionnelle soumettant au hasard une idée de beauté indéchiffrable.



Avec le temps que l'on donne aux choses apparaît une vérité. Qu'importe le médium (objet du quotidien, sons libres ou, pourquoi pas, représentation crue et pornographique des jours qui défilent), qu'importe pour qui, pour quoi, pour quand, si... on laisse du temps à l'infiniment invisible de nous montrer son monde.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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