Il était temps. Pourtant, souvent, ce n'est pas ce qui manque, le temps. Sauf à la fin. Et la fin peut surprendre. Au coin du bois, bien planquée. Message sibyllin pour billet discret sur le coin de table numérique.
De fin il n'en est question aujourd'hui, là, maintenant, que pour "Le chemin des hommes", spectacle de rue de la Cie Azimuts. Enfin peut-être. Officiellement ce n'est pas encore déclaré. Rien n'est jamais sur, même les morts annoncées. Arrêter un spectacle recense des raisons qui ne sont pas constantes. Il est temps, il est rare, c'est le moment de se dégager de la place pour le reste.
Le chemin des hommes s'arrête, c'est de circonstance - et pourquoi pas au fond. Le jouer tous les six mois ne donne comme nécessité et résultat que de jouer les fondations. Ce n'est pas grave, faut pas rigoler, juste le cours du fleuve qui se déroule comme chaque jour. Et puis, et puis.
Quand même.
La question des arrêts de spectacle est une question qui rappel haut et fort que c'est demain que tout se passe. Pas hier - avec hier peut-être.
L'équipée artistique demande l'invention permanente. La révolution permanente. Pas nécessairement une tabula rasa mais tout de même, un saut, un vol, une tentative, un renouvellement. Dans les esprits de ce monde, aujourd'hui c'est demain.
Fort heureusement, la période est à la défibrillation obligatoire. Réaction obligée au temps des déclarations politiques néfastes et à la perte d'envie pour les curiosités. Se défibrilliser l'esprit à coup de nouveautés, d'audace et de création.
Tout est devant donc ; tout est à celui qui prend le temps des devants.
Tout est devant donc ; tout est à celui qui prend le temps des devants.
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