lundi 30 août 2010

Viva le web ubuesque.



Sur Ubuweb il y à toujours un ou deux truc qui retourne (parfois 234 trucs). C'est une banque à prodiges, hors champs, hors normes, hors marché. Rien que le coin des films à de quoi emballer. Duchamp (qui à déjà vu Duchamp ? et entendu dans les Mémorables ?), Man Ray, Burroughs, Gaudi, Beuys, Xenakis, Bausch... rendent heureux tous les électrisés d'une culture vivante, extraordinaire, exploratrice et révolutionnaire.

Le web aux trésors, le web des merveilles.

Face à cela on panique à l'idée que demain ce champs labouré puisse disparaitre (et si une major se mettait en tête de faire de l'argent avec ceci ?) ; face à cela on frisonne d'envie de tout connaitre, de tout revivre ; face à cet événement on se réjouit tellement de l'inventivité artistique que l'on frôle la dépression de ne pas le vivre à chaque instant.
C'est un territoire à passions. Si on avait encore quelques doutes sur l'utilité d'un web.... Quelle révolution tout de même que cette mise en réseau, en partage de la connaissance ! Qui embrassait tout cela ? Qui en avait une vision aussi croisée, rebondissante, roborative ? Le web comme ouverture des portes, comme alertes aux chamboulements. Un simple tuyau transformé en corne d'abondances réjouissantes.

Par où commencer ? Taper au hasard. Dans "recent additions" ou dans le coin de table de "sound" par exemple... là où Morton Feldmann nous dit : This recording should be played at very low volume - "so that you almost don't hear it". Tout un programme.

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