samedi 25 septembre 2010

L'e et l'o.

 

L'e dans l'o ou l'e embrouillé par son o. Une danse étrange, peu banale et beau retournement de situation, œ !, le voici trouvé sous les doigts, c'est pas mal, c'était pas dit, il se cache, une embrassade au coin d'un mur, l'e dans l'o piqué, ce n'est pas donné comme si de rien n'était. Doggystyle chacun son style, ou simple idée. A jeter, franchement pas l'eau à la bagatelle. Et l'e tourne le dos quand l'o lui susurre ce bel hommage, collés, embraqués tout deux comme l'e et l'o quand ils s'embrasent. Le vol est pris, l'épris des lettres qui s'e qui s'o qui s'œuvre, météo peinard, pas de nuages, c'est comme un dimanche d'agapes, Natacha, belle hôtesse, amenez moi un café s'il vous plait. L'e et l'o, ça se joue, ca se cherche, fouineurs d'amourettes et frisson des cachotiers légers, légers, légers, ils le savent, ils le sentent, ils en respirent, une belle mise en scène pour l'o, à la bouche, à la tienne, à la belle e, sans soucis de gravité terrestre, légère de légèreté, pleine et sans peine, simple évidence, d'être là, ou ailleurs, bah franchement qu'importe, l'e s'envole, elle s'enivre, elle s'amourend.  Aussi. L'e se retourne, elle se love de l'o, précieuse luxure. œ. La vache, ah la vache ! Ça tombe enfin sous les doigts, chiné sur le clavier, sur la carte des mots, sur la caresse des paumes, sur les vallons et sur les reliefs, en varape, ah douce et satané escalade, chacun son style décidément chacun son style. Mais faut que ça frotte maintenant, le ça donne de la trompette, lui aussi il amène, on fait ça on fait ça, il présente l'e à l'o qui n'en peut, plus et encore, rien n'est joué rien n'est joué, c'est pour cela, malgré la rencontre, et surtout, il s'agit bien de cela. L'e à l'o et l'o à l'e. Et eux. Finalement, tranquillement. En vol de nuit.

Techniquement : alt + o. Et œ perd son charme !

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