mardi 14 septembre 2010

L'etrange savoir. Mais ce n'est qu'une question.


Il y à dans les corps un savoir. D'où vient-il. Par habitude, par mémoire. Oui. Mais un savoir, aussi, qui se faufile sans origine. Une propagation des tremblements. Au delà des savoirs, il existe cette forme de vibration sans le savoir. Cunningham*, vieux reste de danseur, esquissant le geste d'une chorégraphie envisagée, et c'est tout le corps qui brille d'un esprit. Une ondulation de la volonté, un matin léger et désirant. Et l'aurore. Malgré les douleurs, malgré les scories, malgré les rouilles mécaniques.

Un savoir qui transpire. Au delà de la danse apprise, comme un battement d'aile. Le vol d'une simple mécanique et c'est l'esprit qui circule*, ce sentiment qui nait, cette incroyable et vivace et fébrile et enfiévré émotion. Le geste n'est qu'une image. La force qui y réside, tout une histoire.

Et puis la vibration intime, lascive, sans raisons que les assemblages de simples passions. Mais alors. Le savoir des corps sans Raison. Simple question.

Pourtant il existe un savoir. On le sait, on le voit. C'est certain. Tout le reste en dépend dorénavant. Stratification des jours qui passent et des nuits qui s'effacent pour ce qui c'est passé, mais boule de cristal pour ce qui va arriver. Un savoir des demains. Un affolement d'avant la pensée. Comme une prédiction, comme une intuition qui lève le voile. Lever le voile...

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