samedi 18 septembre 2010

Se faire bloger.


Délicatement avec sensualité. Savourer les mots posés délicatement avec fragilité. Non ce n'est pas bien sur on ne pense pas il ne se dit pas blog moi n'est pas mais quand même on y pense question de sonorité histoire de glissement ou sensation ou émotion ou.
Alors quoi. D'un coté ou de l'autre c'est une manière de récupérer une pensée, un sens de la danse - et la tumultueuse qui s'agrippe (sacré désir). Car ce miroir ne renvoi pas, il ouvre. Au plongeon, à l'ivresse, à la douce et délicate effervescence. Déposer un mot et l'enlever. Une capture de l'esprit et la fougue déléguée.
C'est vrai. Délicatement avec lubricité. Unique raison que le moment, sans autres espoirs que ce moment. Reposer les mots et c'est l'envol des sens. Contraste et coup de théâtre !
Ce faire bloger ce n'est pas la mer à boire mais parfois déjà une histoire. Et le reste, qui suit. En musique*, en coloriage d'espaces vides, en temps écoulé, en vitesse domestiquée, en douceur retrouvée, en charme évoqué, en légèreté (léger léger léger) caressante, en mignardise imaginée, en invasion assumée.
Ce faire bloger, la vache, ca peut s'emballer. Pénétration des esprits et mordant des suggestions. Ola. Voilà dorénavant le topo. Léger léger léger mais quand même.

Aucun commentaire: