Il reste trente jours pour écouter ce concert sensationnel et les discussions passionnantes autour (sur le geste, la mémoire, le savoir faire, l'écoute). Improvisation, respiration, instant présent, équilibre, l'un l'autre, tout y est. C'est ici et ça vient de là. Et il reste 30 jours (c'est une archive de trente minutes d'à l'improviste du 6 septembre).
Ninh et Hautzinger on les connait, oui. Mais l'alliage inédit et à chaque nouvel instant de ce moment particulier ouvre sans cesse de nouvelles perspectives. De l'inouïe permanent.
Quel plaisir de gouter aux architectures focalisées de cette improvisation. Retrouver le Son et sa physique, l'intelligence du microscope sonore, les élargissements de l'espace acoustique.
Trente minutes de musique c'est rien, c'est tout. S'installer les yeux fermés ou faire autre chose, divaguer sur le net ou écrire (ce billet par exemple) ou se laisser aller. Trente jours pour prendre le temps.
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