jeudi 9 septembre 2010

Va, va, va.




Une habitude. Pour tous les musiciens, comédiens, danseurs, plasticiens. (et autres, et autres, du VRP au salarié lambda)... une route pour relier les projets. Le temps de penser aussi. Il en faut. Des moments pour rêver, pour ressentir des envies, des solutions, des utopies, de belles perspectives. Une remise à plat, douce et posée. Un road-thinking, sorte de boite à pensées pour se projeter. Et écouter. Là King Crimson, ailleurs Tod Dockstader.

Et finalement avancer plus vite que le temps. Voir ailleurs en venant d'ailleurs, ces trajets prennent une dimension nutritive.
Comme une balade. Comme un jardin. Comme une île.
C'est le lot. De ceux çi. C'est une chance. Une suspension de réflexion et un état transitif*. Un sas (Lost in translation en tête) de décompression où l'imagination rode, prend son temps, se développe. Beaucoup de projets naissent là, dans cet espace et ce temps différent. La nuit, encore plus.

A part les 38 tonnes, il n'y à pas grand chose à éviter. Alors l'esprit s'échauffe. Night fever !

Aucun commentaire: