Il est un point central dans les étoiles de la carte du ciel. Au milieu des grains de la beauté de nuit, siège et flotte un nombril d'origine. Il s'y concentre beaucoup de désir mais aussi une part de mystère infini. Ce n'est pas n'importe quel nombril. Une planète habitée mais point dévoilée. La Terre peut être, le Monde sans doute, mais qui sait ce qui y réside. Parfois il gîte ce nombril, pour montrer une face où l'ombre existe, parfois il se plisse pour ne plus rien dire et puis pourquoi pas, d'un coup s'écarquille, tel un baba offert aux vents de la nocturne, confiance donné à la danse d'astres enflammés. Le nombril du monde, le coin domestique et pourtant inconnu, cette question sans fin, ce béant énigmatique. Il parade mais ne se dévoile pas, il danse mais ne se couche pas, il offre mais garde en lui le secret des nuits, le nombril du monde, cette question sans fin, ce pourquoi pas inaccessible, au milieu des étoiles, glissant entre les grains blasés.
Le monde et ses cachotteries, le monde et son désir, le monde et son nombril.
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