Et voilà. Pince de Crabe* a vécu sa première public. 200 marmots devant les images de Kinorev (Francis Ramm, Véronika Petit et Thierry Mathieu), la mise en scène de Benoit Fourchard et les élucubrations de Coco Bernardis et Véronique Mangenot. Le tout emballé par les chants lascifs et dansants de notre sirène (Delphine Bardot) héroïne E.T. de cette histoire pour public jeune et leurs accompagnements. Première véritable le 15 décembre au TGP de Frouard* après 2 mois de remise et de fermentation.
Une première public c'est bien plus qu'un crash-test. Pour les comédiens c'est l'occasion de découvrir ce qui tient, les personnages, les rythmes et les prises de libertés. Pour le musicien c'est enfin le moment de jouer transformé par l'écoute - et tout change alors. Pour les vidéastes, c'est définitivement le besoin du sans faute, car cette "image", ici, est omniprésente.
Quoiqu'il en soit, un premier filage public reste dans les souvenirs. Fragile, pas fini, tout en technique, parfois hésitant, mais convaincu, déterminé, luttant et cherchant où se cache l'émotion qui fait décoller le tout. Elle est là, dans les mécaniques, les fluidités, les articulations, le détail.
Il semble que tout soit dans le détail d'ailleurs... les belles mélodies et les mots doux ne prennent leurs envols que dans la finesse, l'élégance sans raison et la saveur inexprimable de l'envie, pour faire ressentir, faire palpiter, faire tressaillir, onduler, valser, déhancher, transpirer, se noyer, ivre et rempli de plaisir ; vrombir. Cette émotion - la diablesse ! - cette âme de spectacle vivant à embrasser/embraser, celle qui fait vivre le hors temps, le hors champs, le dérèglement des sens est une fée feu bien volatile, énigmatique et jamais certaine à se donner. Pourtant ! Elle traine sur scène, rendant possible l'illusion et la délectation. Beaucoup l'on senti passer, si peu l'ont vraiment emballé car... jamais certaine à se donner, jamais certaine à se donner.
On l'explore/chérie/fourrage tant pourtant, tirant à hue à dia sur les transitions, la tenue des sons, la justesse des paroles, le corps entier jeté dans les frissons du désir de la réveiller.
Quête au fond des fournitures, à vivre chaque son chaque geste chaque silence comme l'esprit dansant des lieux. Une Odyssée à partager et à communier. Jouer est une célébration des unions.
ps : et écouter Danyel Waro*. Rien à voir. Mais pendant ce billet...
Une première public c'est bien plus qu'un crash-test. Pour les comédiens c'est l'occasion de découvrir ce qui tient, les personnages, les rythmes et les prises de libertés. Pour le musicien c'est enfin le moment de jouer transformé par l'écoute - et tout change alors. Pour les vidéastes, c'est définitivement le besoin du sans faute, car cette "image", ici, est omniprésente.
Quoiqu'il en soit, un premier filage public reste dans les souvenirs. Fragile, pas fini, tout en technique, parfois hésitant, mais convaincu, déterminé, luttant et cherchant où se cache l'émotion qui fait décoller le tout. Elle est là, dans les mécaniques, les fluidités, les articulations, le détail.
Il semble que tout soit dans le détail d'ailleurs... les belles mélodies et les mots doux ne prennent leurs envols que dans la finesse, l'élégance sans raison et la saveur inexprimable de l'envie, pour faire ressentir, faire palpiter, faire tressaillir, onduler, valser, déhancher, transpirer, se noyer, ivre et rempli de plaisir ; vrombir. Cette émotion - la diablesse ! - cette âme de spectacle vivant à embrasser/embraser, celle qui fait vivre le hors temps, le hors champs, le dérèglement des sens est une fée feu bien volatile, énigmatique et jamais certaine à se donner. Pourtant ! Elle traine sur scène, rendant possible l'illusion et la délectation. Beaucoup l'on senti passer, si peu l'ont vraiment emballé car... jamais certaine à se donner, jamais certaine à se donner.
On l'explore/chérie/fourrage tant pourtant, tirant à hue à dia sur les transitions, la tenue des sons, la justesse des paroles, le corps entier jeté dans les frissons du désir de la réveiller.
Quête au fond des fournitures, à vivre chaque son chaque geste chaque silence comme l'esprit dansant des lieux. Une Odyssée à partager et à communier. Jouer est une célébration des unions.
ps : et écouter Danyel Waro*. Rien à voir. Mais pendant ce billet...
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