jeudi 7 octobre 2010

La bleu des ciels.

Parfois une belle photo et c'est tout un vertige qui l'emporte. Un grain de beauté extrait d'une encore inexplorée carte du ciel, une présence par là,  pimpante, l'habit du moine pourquoi pas, un objet déplacé ou juste reposé peut être, un air, une pose, tout dans le rien et l'objet du désir, une nature vivante saisie dans le mouvement de sa vie, une  élégante crinoline, un bureau et des banalités de bureau, une ébauche une esquisse au mur... et le bleu de ce ciel qui repose, et le bleu de ce ciel qui repose.

Et puis cherchant dans les coins, fouinant la capture ancienne, des détails, de minuscules anecdotes du quotidien. Tout un monde en vérité apparait. Un champ qui vibre pour l'intemporalité de la si belle photo. Gloriole ! Là des fleurs, en plastique, ici des livres, à moitiés ouverts, encore marqués de recherches, et encore, un baffle, de la musique ? Une radio au hasard, un truc d'hier ? Une pince, des outils, un coin de bricole, de colles et de glus blanches, et ce curieux manomètre, que fait-il ici ? Ou une horloge portative, un compteur ? Un baromètre ? Un bout de fenêtre, il fait jour. Le rose, le noir, la dentelle, bien sur, bien sur, mais aussi le bleu Denim et l'orangé d'un bois de mannequin de couture.
Ce bleu du ciel, encore, comment s'en passer, et toujours inconnue.

Mais quel est donc ce mystère ? Que se cache t-il derrière la confiscation de ce réel.
Voici les charmes d'une photo qui emballe, toujours vivante, toujours présente, elle qui connait la source de ce petit secret.
Une photo qui trimballe des airs de saisissements hors du temps et hors champs ; la photo qui transporte sa raison d'être et tout ce qui peut servir au plaisir des sans temps fixe. Ainsi donc le mystère. L'agencement de quelques riens, des objets jetés, oubliés et c'est le tout qui s'y retrouve. Et un léger décalage, pas vraiment visible, comme une sensation, et voici le tremblement qui traverse le papier, et voici l'ancien qui fait fi des âges. 
Il est beau le mystère des photographies qui percent le cœur des gens de demain sans se soucier, sans s'inquiéter, sans même y penser. Un simple moment d'avant.

Ou ce regard. Ce regard un peu voilé, légèrement fatigué - peut être déjà blasé. Un envoutement bien involontaire il faut croire, juste posé, tranquillement mordant, sans crève-cœur, charmeur (gare !), sans pousser sans s'imposer, comme un air de regret de le savoir. 

Une distance. Une délicate distance du regard capturé.
 
 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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