vendredi 8 octobre 2010



Larry Clark censuré*. On croit rêver. Larry Clark*, un peu comme Nan Goldin*, sur les lieux de vraie vie, crument réelle, exposée* simplement comme une vue complice. On retrouve comme chez Nan Goldin le désarroi, la vrille sociale, les excès, mais aussi cette vie fébrile, solidaire et sans limites d'une jeunesse Américaine. C'est là que réside toute cette humanité, dans cette empathie généreuse et sans voyeurisme. Au fait, Larry* il parle*, et bien. Sans parler de ces films*, tout aussi passionnants (Ken Park, avec cette vision mémorable d'Eden de salon*, et Wassup Rockers !*, envoutant, vivant, énergique, rock'n roll et lutte de classe. Les Ramones version 2000, onetwothreefour !**). 

Il ne faudrait pas s'attarder sur les simples corps nus car juste à côté, c'est tout un diaporama* de ces ados que la vie à rendu matures et en roue libre si vite.  Question de survie. Culture punk, culture rock'n roll, culture à toute blind remplie uniquement de vie et d'envies.
Alors, ce qui ferait peur finalement ne serait-ce pas d'un coup tout ce qui déborde ? Car le son est trop fort par là, les alcools circulent bien ici et tout le reste s'enflamme trop vite, un sens de la liberté par les deux bouts, et la consommation du présent avec la fureur de vivre (tiens ! déjà des conducteurs fous et dangereux*). Surement, on en reparlera.... question d'époque.

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