lundi 1 novembre 2010

Dans les tours.



Les jolies situations. 

Elles vous arrivent au coin d'un hasard, sans prévenir, sans crier gare, l'air de rien mine de crayon (expression à ne pas confondre avec avoir de la mine dans le crayon* évidemment, évidemment). Une situation à l'allure de berceuse, joliment ouatée et légèrement... analgésique. De quoi traverser une partie des gris quotidiens. Un beau moment sans lendemain, sans histoire et à vrai dire l'a-pesanteur d'un peu de plaisir de rien. 
Et à ce moment, tout le monde dans les tours, surchauffe au balcon des émois et semaine des quatre jeudis ! C'est pas banal quand même cette situation, alors chaque fois on se refait le coup du bouquet final. Les jolies situations vous prennent comme un survirage, au plaisir d'une glissade, entre les lugubres et les rabat-joies, peine-à-joie, sans fard à mine. 
Une belle glissade ? Un peu de temps à voler, un peu de rien transformé, le bel air qui reste dans les têtes et la beauté d'une lumineuse circonstance. 

Et puis s'évaporent.

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