lundi 1 novembre 2010

Jour de fantômes.




Le temps des fantômes donc. Ceux qui se trainent en arrière pensée ou ceux qui dansent en palimpseste des heures qui filent. Certains comme des empreintes et d'autre comme rêve à la vie, fantasmagorie du banal et des envies.

Jour de fantômes donc, détachés du train quotidien, en roue libre ... vagabondage, voltiges et vapeurs.

Mais les fantômes sont de vieux rossignols, sons d'ailleurs ou bruits de fond, une étrangeté qui séduit, par l'aérien et le hors-temps.
Nos fantômes complices, mais d'où viennent t-ils ? On les connait bien semble t-il. Accumulation de passés et de belles rencontres, ou d'oublis momentanés.

Le palpable au travers de la vieille connaissance. Nos vieux fantômes, peur du noir ou simples ratés de rencontres. Depuis l'enfance, mais pas que, mais pas que. Depuis hier aussi ou avant-hier.
Petits, grands, amis ou terribles, sous le venir, toujours présent.
Le corps de ces souvenirs transparents est un présent ontologique, définitivement inscrit, ciment des futurs assemblages de pensées, biologique. Et ces fantômes qui trainent, comme un écho, fabriques de nos existences, collés la nuit, flottant sur la parallèle, ces fantômes trimballés, arc-boutés, accrochés comme des poissons pilotes, ces fantômes dansants, ces fantômes qui nous accompagnent et qui n'hésitent pas à s'inviter, ces fantômes donc, font partie de la vie.

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