vendredi 12 novembre 2010

L'X en art.



De Larry Clark* à Pompéi*, Art*, sexe* (bel exemple du cinéma, de Patrice Chereau à Maruschka Detmers, de Catherine Breillat à Vincent Gallo, mais attention les yeux avec ce *, ne pas se précipiter, mollo, mollo) et érotisme* ont toujours fait ménage (suffit d'aller voir "Sous le Jupon"* pour une jolie et douce version). 

Encore que, encore que, entre Larry*, sacré lascar (sur Arte* aussi), photographe-explorateur d'une jeunesse Américaine* et le lupanar de Pompéi,  fresque* des frasques* (enfin sortis du "cabinet secret"* - hop la visite*- du musée de Naples*), ce n'est pas tant pareil, okay, okay, okay. 
Mais toujours des désirs,  représentés******, inventés, fantasmés et variés, pour une même sensibilité des corps et des âmes, en quête. De quoi ? Enquête sans doute sur ce qui meut, ce qui fascine et pour tout dire ce qui maintient en vie, pas seulement, pas seulement (un moyen aussi de voir les résistances, de gouter aux provocations, de mettre le regard en biais, de faire ressentir une émotion une chaleur une excitation de l'incontrôlable, d'être politique tellement, d'ouvrir, de jouer les contrastes de la beauté des vulgaires, de ne pas se gêner, de pousser la polémique et de discuter, de caresser les frontières pour les rendre visibles, de s'amuser pourquoi pas, de lutter contre ou pour ou avec ou rester libre de penser, de s'en servir comme prétexte pour en parler, de s'élever et oui de s'élever,  pornographie ? simple ? de mettre les corps en mouvement et l'esprit volage, de rester en vie, de rester en vie, etc, etc...), mais aussi, mais aussi.
Encore une histoire des corps et des imaginations. Encore une histoire d'Art des incivilités bourré de vérités - libre de voler.

Désir et création restent un duo qui s'entiche et qui se faufile dans le mouvement des demains à venir, oui, mais aussi dans sa faim irraisonnée. Pas forcément animé de corps érotiques d'ailleurs, allons, allons, mais tendu et luisant d'une appétence - inassouvissable. 

Affolant, forcément affolant.
Le lien est là, dans cette envie, Sisyphe des questions et des réponses, dans ces lendemains sans cesse en construction. 

D'une certaine manière sexe explicite et art  ne sont que des épiphénomènes et des conséquences parmi d'autres d'une mise en lumière de ces souterrains en ébullition, une coulée ennivrante des désirs et de la création. Une tectonique des sensations aussi, des attirances, des savoirs, et la question et la question. L'érotisme de l'art, le désir en création ne poursuivent que ce qui chauffe, le corps du cœur ou le cœur des corps alors. Et la censure*, mais c'est une autre affaire.

Et l'érotisme des sons ? Du sonore des douches (ce fameux point de Lagrange acoustique à un endroit de la douche où tout résonne ; à essayer un matin en chantant) en passant par les corps fumants des rocks et des bizarreries, pourquoi pas, pourquoi pas.
Mais au fond, reste la quête, cette question d'existence, le "Pourquoi pas ?"* de chacun et le besoin de savoir. Qu'importe alors le flacon.


 Jeff Koons



"I thought it would be interesting to make (the paintings) explicit and see if there is any mystery or any space left after you completely drain the potential. It's like when you don't show things, you build up a kind of voltage. So what happens if you totally open it up ? Is the painting going to have any kind of energy at all ?" John Currin.

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